EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
For Justice and Democracy
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PRESS RELEASE
January 30th, 2004
Contact: Talline Tachdjian
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BRANDENBURG ENDORSES TURKEY’S POLICY OF GENOCIDE DENIAL
Brussels, Belgium – Following extensive pressure from Turkish authorities,
the German state of Brandenburg removed references of the Armenian Genocide
from its state education curriculum.
Brandenburg was the first German state to include the Armenian Genocide
within its teaching guidelines in 2002. However, in October 2004, the
Ministry of Education reversed a decision calling on Bochum’s Institute for
Genocides and Diasporas to prepare a book on the Armenian Genocide. The book
would have been the first of a series of three on genocide related issues
and collective violence in the twentieth century. The order was cancelled by
incoming Minister of Education Mr. Holger Rupprecht (SPD), at the request of
Brandenburg Prime Minister Mr. Matthias Platzeck, who had succumbed to
Turkish lobbying efforts.
Bochum University’s Director of the Institute for Genocides and Diasporas,
Prof. Mihran Dabag, denounced the decision, stating “The Armenian genocide
is inseparable from European remembrance. It is the first genocidal
achievement of our common history.” He went on to argue that “At the very
time when the world commemorates the victims of the Nazi camps, our country
must, if we are sincere in our fight against negationism, give a firm answer
to Turkey’s denial; The Brandenburg government must reconsider its decision
and carry out its genocides teaching project.”
The Potsdam government’s announcement provoked a chorus of protests in
German public opinion. In television news shows and dozens of print
articles, available on the European Armenian Federation website –
, policy-makers from throughout the political spectrum
denounced the unacceptable attitude of the state.
The European Armenian Federation considers the decision of the local German
authorities symptomatic of a lack of courage by a certain segment of
European leaders in dealing with this critical issue. This position only
encourages Turkey to export its denialist propaganda to Europe, explained
the Federation. It went on to deplore the deep consequences of the
complicity between and European leaders and Turkey’s historical revisionists
on the European project.
“How can we believe the goodwill statements made by German leaders when they
allow genocide denial to be instilled in the minds of the German children?”
asked Hilda Tchoboian, chairwoman of the European Armenian Federation. “The
90th anniversary of the Genocide must mark the end of European complicity,
as shown by its silence during the extermination of the Armenians. We call
upon all German political leaders to turn this regrettable initiative into
an act of justice best representing this great nation,” said Mrs. Tchoboian.
FEDERATION EURO-ARMENIENNE
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COMMUNIQUE DE PRESSE
28 janvier 2005
Contact: Talline Tachdjian
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LE BRANDEBOURG AVALISE LA POLITIQUE NEGATIONNISTE DE LA TURQUIE CONCERNANT
LE GENOCIDE DES ARMENIENS
Bruxelles, Belgique – Suite aux pressions de la Turquie, le gouvernement de
l’Etat de Potsdam a ordonné la suppression de la mention du génocide des
Arméniens des directives pédagogiques de son Ministère de l’Education,
préparées à l’intention des enseignants de ce land allemand.
C’est en 2002 que le land de Brandebourg avait inclus l’enseignement du
génocide des Arméniens dans le cursus scolaire. Cependant, dès le mois
d’octobre 2004, le Ministère de l’Education avait décommandé un livre sur le
génocide des Arméniens que l’Institut des Génocides et des Diasporas de
Bochum avait préparé à la demande du même Ministère. Ce livre devait être le
premier d’une série de trois traitant de la question des génocides et de la
violence collective au XXème siècle. La commande avait été dénoncée après le
remplacement de l’ancien Ministre de l’Education par M. Holger Rupprecht
(SPD), obéissant ainsi aux injonctions du Premier Ministre de Brandebourg,
M. Matthias Platzeck à la suite des pressions de la diplomatie turque.
« Le génocide des Arméniens est inséparable de la mémoire de l’Europe ; il
est la première réalisation génocidaire de notre histoire commune » a
déclaré Mihran Dabag, le directeur de l’Institut des génocides et des
Diasporas de l’Université de Bochum.
« En ces jours de commémoration des victimes des camps nazis, si nous
sommes sincères dans la lutte déclarée contre le négationnisme, notre pays
doit donner une réponse ferme au négationnisme de la Turquie ; le
gouvernement de Brandebourg doit revenir sur cette décision et réaliser le
projet d’enseignement des génocides » a conclu le professeur Dabag.
La décision du gouvernement de Potsdam a provoqué un tollé général dans
l’opinion publique allemande ; des dizaines d’articles (disponible sur le
site Internet ) et d’émissions télévisées, des figures
politiques de tous bords ont dénoncé l’attitude inadmissible des autorités
du land.
La Fédération Euro-Arménienne considère cette décision des autorités locales
allemandes comme symptomatique du manque de courage d’une certaine classe
politique européenne : elle considère que cette attitude encourage la
Turquie à importer son négationnisme en Europe. Elle déplore les lourdes
conséquences que la participation de la classe politique au mensonge de
l’Etat turc aura sur la construction européenne.
« Comment croire aux déclarations de bonne volonté des dirigeants allemands
à Auschwitz lorsque ces mêmes dirigeants permettent d’instiller le
négationnisme dans les esprits des enfants allemands ? » s’est interrogée
Hilda Tchoboian, Présidente de la Fédération.
« Le 90ème anniversaire du génocide doit marquer la fin de la complicité par
le silence dont l’Europe a fait preuve pendant l’extermination des
Arméniens. Nous appelons l’ensemble des forces politiques allemandes à faire
de cet événement condamnable l’occasion d’un acte de justice digne d’un
grand pays » a déclaré la Présidente de la Fédération Euro-Arménienne.