FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
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COMMUNIQUE DE PRESSE
pour diffusion immédiate
19 avril 2005
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UNE INSTANCE DU PARLEMENT EUROPEEN HONORE LA MEMOIRE DU GENOCIDE DES
ARMENIENS
— La délégation interparlementaire UE – Arménie a observé une
minute de silence et a lié la reconnaissance du génocide arménien
ainsi que la levée du blocus de l’ Arménie à la demande d’adhésion
de la Turquie.
Strasbourg, France – Mercredi 13 et Jeudi 14 Avril 2005, la
délégation interparlementaire UE – Arménie s’est réunie pour la
septième fois afin de faire le point sur les relations entre l’Union
européenne et l’Arménie dans le cadre de l’accord de partenariat et
de coopération conclu en 1999, et dans la perspective de la nouvelle
politique européenne de voisinage conclue en 2004.
Cette nouvelle réunion, placée sous la coprésidence de Mme
Marie-Anne Isler-Béguin (Verts, France) et de M. Armen Rustamyan
(Parti Socialiste, Arménie) était notamment consacrée à la question
du Karabakh, après la publication du rapport de l’OSCE démontrant
l’absence de colonisation systématique par l’Arménie de la zone
de sécurité.
Dans ce cadre, et à l’occasion du 90ème anniversaire du génocide des
Arméniens, les membres européens et arméniens de la délégation
interparlementaire, ainsi que le représentant de la Commission
européenne, M. Kurt Juul et celui de la présidence luxembourgeoise
de l’Union, M. Ronald Dofing, ont marqué une minute de silence en
la mémoire des 1 500 000 victimes de ce génocide.
En outre, la déclaration et les recommandations issues de cette
réunion « rappellent toutes les résolutions du Parlement européen
sur le génocide arménien et, à l’aube du 90ème anniversaire de cet
événement, appelle les autorités turques à engager un processus
de réconciliation, total et sincère, international et national,
sur cette question ».
La délégation interparlementaire a également lié ce processus
à la candidature turque à l’Union européenne en enjoignant Ankara
« à se conformer à son statut de pays candidat et de prendre les
mesures nécessaires pour établir des relations de bon voisinage,
pour établir des relations diplomatiques avec l’Arménie, en accord
avec les résolutions adoptées par le Parlement européen entre
1987 et 2004, et pour ouvrir la frontière aussi rapidement que
possible ». La délégation a de plus insisté en rappelant que «
la position du Parlement européen sur les relations Arméno-Turques
était reflétée par sa résolution du 15 décembre 2004 ».
« Le rôle des délégations interparlementaires, qui observent de
près les problèmes des pays tiers, est souvent de montrer la voie,
en précurseur, aux autres institutions de l’Union ou à ces pays
tiers. » a déclaré Laurent Leylekian, directeur de la Fédération
Euro-Arménienne.
« Concernant l’Arménie, c’est notamment la délégation parlementaire
qui a insisté pour l’abolition de la peine de mort en Arménie,
ce qui fut fait, et pour l’inclusion de cette république dans la
politique de voisinage, ce qui fut fait également quelques mois
après. Cette minute de silence, ces déclarations réitérées sur le
lien entre la reconnaissance du génocide par la Turquie et sa demande
d’adhésion présagent de la lucidité croissante de l’ensemble des
institutions européennes au regard de cette question existentielle
pour l’Union. La Turquie ne peut plus continuer à dissimuler
sa doctrine négationniste derrière des man~uvres éculées,
destinées à réécrire l’histoire, comme les sempiternelles
commissions d’historiens » a conclu Laurent Leylekian.
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From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress