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A la decouverte de l’Armenie

Le Télégramme, France
15 avril 2007 dimanche

A la découverte de l’Arménie

Cette année est celle de l’Arménie. Vendredi soir, salle Yves
Nicolas, invité par Jean-Yves Lhotellier, maire-adjoint, Soren
Pogossian, habitant de Lannilis originaire de ce pays, a partagé avec
une soixantaine de personnes son histoire, et les nombreux liens qui
le lient à la France et à la Bretagne.

Celle qui fut la plus petite république de l’URSS a vu au fil de son
histoire, trop souvent tragique, son territoire se réduire.
Aujourd’hui elle a la même superficie que le Bretagne, et le même
nombre d’habitants. Pays du mont Ararat, elle fut considérée comme le
berceau de l’humanité, « le lieu de naissance de la nouvelle humanité
qui a peuplé la terre après le Déluge ».

À la frontière de l’Orient et de l’Occident

C’est là que, d’après l’histoire, Noé y aurait échoué son arche.
Située à la frontière de l’Orient et de l’Occident, l’Arménie a subi
de nombreuses invasions, destructions et massacres, mais ses
habitants ont eu à c`ur de se relever à chaque occasion. Elle fut le
premier pays à adopter le christianisme comme religion officielle. Si
la Bretagne a des dolmens, menhirs et alignements, ce pays a aussi
les siens. Le rat d’Arménie est devenu au fil du temps hermine, une
autre similitude avec notre région, dont le drapeau est illustré. À
l’issue de la présentation, et après le jeu des questions-réponses,
Soren Pogossian a invité l’assistance à découvrir les nombreux
documents et objets illustrant son pays, puis à goûter quelques
gteaux de chez lui.

Nalchajian Markos:
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