PRESSE TURQUE – "GUL A RENVERSE UN TABOU"
Mehmet Ali Birand
Nouvelles d’Arméni
19 septembre 2008
France
Avant que le match ne soit fini, j’avais mon coeur dans ma bouche. J’ai
attendu un incident pendant le match de football joué entre les
équipes de football nationales de Turquie et l’Arménie ce samedi
dans la capitale arménienne Yerevan. Franchement, ce fÃ"t un match
horrible. Ni des joueurs arméniens ou turcs n’ont brillé sur le
terrain. Mais a la fin, nous avons gagné 2 a 0. Cela n’a rien a voir
mais je voudrais mentionner ici que si nous avions joué ce match
contre les Belges nous aurions été cloués. Sachez-le.
Le seul incident mineur a été qu’un groupe de personnes a lancé
des sifflements tandis que l’hymne national turc était joué.
Cela n’a pas été une grande affaire.
Nous en avons tant vu ; on ne va pas oublier les matchs Turquie-Grèce
a propos !
Avant que le Président Abdullah Gul et l’équipe nationale de Football
quittent Yerevan, rien n’est arrivé. Donc nous avons eu beaucoup de
temps pour nous détendre.
Mais qu’est-il arrivé dans la capitale arménienne ? Laissez-moi
vous le dire.
Tout d’abord, une nouvelle période de dialogue a commencé.
Une délégation du Ministère turc des Affaires Etrangères est
restée a Yerevan pour mettre en place un plan de travail et un ordre
du jour.
Les pourparlers bilatéraux qui ont eu lieu en Suisse pendant des
mois seront mis un niveau plus haut.
Des contacts entre les ministres des Affaires Etrangères et les
présidents des deux pays commenceront.
Le Président arménien Serge Sarkissian se rendra a Istanbul pour le
match retour. (Franchement, ma réelle crainte est les protestations
possibles lors du match ici [a istanbul]. Les arméniens ont montré
qu’ils ne sont pas contre le rapprochement. Nous verrons ce que nous
ferons. L’administration et la société arménienne ont montré leur
sincérité et leur préférence pour de proches relations. Maintenant
la balle est dans notre camps. Nous verrons si nous voulons vraiment
que cela arrive.) Peu importe, la visite de Sarkissian a Istanbul
accélérera les pourparlers.
Jusqu’a cette date, les Arméniens voudront toujours parler de
l’ouverture de la frontière sans conditions. La Turquie, d’autre
part, avait insisté sur des pourparlers sous conditions et avait
souligné que les pourparlers étaient possibles seulement si toutes
les questions entre les deux pays comme les questions de frontière,
les allégations de génocide et le Karabakh trouvent une solution. Les
deux côtés ont fait des compromis. Les Arméniens ont donné
l’impression qu’ils discuteraient de toutes les questions. Ankara a
pris des mesures montrant il avait perdu espoir dans les conditions
préalables.
Et quoi maintenant ?
Dorénavant, nous devons près suivre quelques événements.
Les déclarations publiées par les fonctionnaires arméniens et turcs
seront analysées. Nous vérifierons si les remarques d’amitiés
dépassent ceux de la haine et qui dit quoi en ce qui concerne ce
nouveau processus.
Nous verrons comment la diaspora arménienne va réagir a cela. Yerevan
soutiendra-t-il la position féroce de la Diaspora ou mettra-t-il
une distance avec eux ?
Les arméniens feront-ils un geste dans le conflit du Karbakah avec
l’Azerbaïdjan, même si c’est seulement symbolique ? Ou ne feront-ils
rien ?
Malheureusement, les relations turco-arméniennes ne sont pas seulement
a la discrétion d’Yerevan et d’Ankara. Des puissances étrangères
sont impliquées et sont très efficaces, si bien que je suis sÃ"r
qu’une nouvelle crise fera irruption les jours a venir.
Si Sarkissian et Gul maintiennent leurs approches actuelles, ils
changeront le cours de l’histoire. S’ils écoutent les fanatiques,
aucun résultat positif ne sortira. Cependant, j’exprime ma gratitude,
et a Gul et a Sarkissian, pour le renversement de ce tabou.
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From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress