Nouvelles =?unknown?q?Perse=A9cutions_au?= Djavakhk

UNION YERKIR

[email protected]

Nouvelles Persécutions au Djavakhk

20 décembre 2008.

Le procès des militants du mouvement pour les droits civiques des
arméniens du Djavakhk, à savoir de Vahagn Chakhalyan (leader de
l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni), de son père Rupen et de son
frère mineur Armen ainsi que le procès de Gourguen Shirinyan, de son
père Harutyun et de sa tante Karine, doivent reprendre le mercredi 24
décembre.

Les autorités géorgiennes continuent à faire pression sur les témoins,
les amis et les familles Chakhalyan et Shirinyan ainsi que sur les
membres et sympathisants de l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni.

· Arthur Nahapetyan, cousin de Gourguen Shirinyan, a pris en charge
les frais de l’avocat défendant ses parents. Une procédure judiciaire a
été ouverte contre lui pour escroquerie et fraude fiscale (la police a
fait pression sur son créancier afin qu’il dépose plainte contre lui).
Le procès doit avoir lieu prochainement.

· Le cousin de Vahagn Chakhalyan, Varsham Chakhalyan a été condamné
à une peine de cinq ans de prison pour non remboursement d’une dette,
ce dernier ayant été libéré sous caution d’un montant de 10 000 Lari (4
200 ?¬).

· L’atlier de fabrication de portes et de fenêtres du père de Vahag
Chakhalyan, Rupen a été fermé par l’administration fiscale géorgienne.

· Après 5 mois d’emprisonnement, de procédures et le début des
procès le 6 novembre 2008, la police d’Akhalkalak et de Borjomi a
ajouté, dernièrement, de nouvelles charges contre Vahagn Chakhalyan,
charges basées sur des faits datant du printemps 2006.

· Pour trouver de nouvelles charges, la police maintient sa
politique d’intimidation en convoquant régulièrement les membres et
sympathisants de l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni ainsi que les
parents et les amis de Vahagn Chakhalyan pour les contraindre à des
témoignages contre lui.

Les objectifs des autorités géorgiennes sont :

· D’affaiblir les soutiens et les familles Chakhalyan et Shirinyan
par une politique de pression judiciaire, administrative et fiscale
pour les détruire économiquement.

· De terroriser les témoins de la défense pour les inciter à ne pas
témoigner.

· D’établir un climat de peur dans la population arménienne
d’Akhalkalak.

En conséquence, l’Union YERKIR demande à l’Ombudsman (défendeur public)
de Géorgie, M. Sozar Subari, à l’OSCE, aux structures et organisations
internationales présentes en Géorgie de se pencher sur ces événements
et faire pression sur les autorités géorgiennes, en particulier sur les
ministères de l’intérieur et de la justice, pour que cessent
définitivement leur politique de répressions contre les arméniens de
Samtskhe-Djavakhetie et qu’elles libèrent rapidement tous les
prisonniers politiques.

UNION YERKIR

www.yerkir.eu