Gamk online
3 Avril 2009
L’axe américano-Turco-arméno-Az&#x C3;©ri!
L’Azerbaidjan n’apprécie pas du tout le rapprochement annoncé
entre la Turqie et l’Arménie et le fait savoir en menaçant de
cesser ses livraisons de gaz à son allié traditionnel.
Si la frontière turco arménienne est ouverte avant le retrait
des troupes arméniennes des territoires azéris occupés,
cela ira à l’encontre des intérets nationaux de l’Azerbaidjan a
ainsi déclaré hier le ministre azéri des affaires
étrangères, qui précise que les préoccupations
azéries ont déjà été transmises aux
dirigeants turcs.
Et selon Elmar Mamedyarov, la position azérie a été
acceptée à Ankara où il a été admis que les
troupes arméniennes doivent se retirer, seule condition pour rouvrir la
frontière a-t-il ajouté.
Mais au cas où la Turquie ne se montrerait pas soucieuse de
préserver les intérêts de l’Azerbaidjan, ce dernier
pourrait lui couper le gaz.
Cette mise en garde azérie fait suite à l’annonce par le journal
turc Hurryet il y a quelques jours que l’accord conclu entre Erevan et Ankara
jetant les bases de la normalisation des relations bilatérales sera
annoncé dans quelques jours, et qu’il comporte notamment l’ouverture de
la frontière.
Et si la mise en place d’une commission pour étudier les
événements de 1915 fait aussi partie de l’accord, selon d’autres
informations parues auparavant, la Turquie aurait décidé de ne
plus faire du règlement du conflit du Karabagh un préalable
à son rapprochement avec l’Arménie.
Un programme très mal accueilli en Azerbaidjan qui considère que
l’ouverture de la frontière pourrait rompre l’isolement de
l’Arménie et donc renforcer sa position sur le Karabagh.
D’où la menace du président azéri de ne plus livrer de
gaz à la Turquie.
Toutes ces questions devraient être discutées par Ilham Aliev
avec le co président américain du groupe de Minsk arrivé
hier soir à Bakou. Une visite surprise de 24 heures comme celle que
Mathew Bryza avait effectuée à Erevan la semaine
dernière.
Ce représentant de la diplomatie américaine se manifeste en
outre alors que son président est attendu en Turquie à l’issue
du sommet de l’OTAN de Strasbourg, une visite qui pour la Turquie est la
preuve qu’elle joue un role de premier plan pour la politique des Etats-Unis
au Moyen Orient et en Afghanistan.
Un voyage qui inquiète les Arméniens, car la Turquie a bien
l’intention d’en profiter pour expliquer au président américain
que reconnaitre le génocide arménien serait
préjudiciable, pour le rapprochement arméno-turc, et aussi pour
l’avenir des relations entre Washington et Ankara.
C’est pourquoi la Fédération Euro Arménienne a
lancé une pétition pour exhorter Barak Obama a tenir sa promesse
de campagne de reconnaître le Génocide et de faire voter les
résolutions en souffrance à ce sujet.
Une pétition pan européenne destinée aux associations et
organisations non gouvernementales qui rappelle les engagements du
président américain sur le génocide arménien et
qui explique également que le processus de réconciliation entre
la Turquie et l’Arménie non seulement ne pâtira pas de cette
reconnaissance mais qu’il s’en trouvera même facilité.
Une pétition qui vient s’ajouter à la campagne lancée par
le CDCA des Etats-Unis visant à prendre des mesures concrètes
pour mettre fin au génocide au Darfour et à la pleine
reconnaissance par les �tats-Unis du génocide
arménien. Le site de l’Armenian National Committee, , offre
des moyens simples pour les citoyens de faire appel à Barack Obama et
de lui montrer qu’il faut continuer les efforts visant à arrêter
le génocide au Darfour. Les militants peuvent également appeler
l’administration de Barack Obama et le Congrès afin qu’il reconnaisse
le génocide arménien, en mettant un terme à la
complicité des �tats-Unis avec la Turquie, grace à la
campagne internationale contre le negationnsime du génocide.
La campagne de l’ANCA coïncide avec l’action de la Maison Blanche qui a
fait du mois d’avril, le mois de la prévention du génocide.
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