RICHARD GIRAGOSYAN : L’OSCE A BESOIN D’IMPLIQUER LE KARABAKH DANS LES POURPARLERS
Stephane
armenews
20 mai 2010
ARMENIE
Il y a seize ans l’Armenie, l’Azerbaïdjan et le Nagorno Karabakh ont
signe un accord de cessez-le-feu, qui est maintenu jusqu’a present,
bien que les forces armees d’Azerbaidjan violent periodiquement la
treve. Bien que la situation sur la ligne de contact soit stable,
les recents tirs temoignent que la partie azerie n’est pas engagee
dans une resolution du conflit par une voie paisible a declare le
politologue David Babayan. Le chef du Centre armenien pour des Etudes
Nationales et Internationales (ACNIS) Richard Giragosian est certain
que c’est a cause de la faiblesse de l’OSCE que l’Azerbaïdjan refuse
de retirer les snipers de la ligne de contact.
En 2008 au Conseil Ministeriel de l’OSCE a Helsinki les co-presidents
du Groupe de Minsk ont invite les parties a retirer les snipers de
la ligne de contact. Cependant, les officiels de Bakou ont neglige
la proposition, qui, selon David Babayan, complique le processus de
règlement du conflit du Karabakh.
" Cela montre que l’Azerbaïdjan n’est pas interesse au règlement du
conflit. Au contraire, elle cree de la tension et met en danger la
stabilite regionale " a dit David Babayan.
La faiblesse de l’OSCE est la raison pourquoi l’Azerbaïdjan refuse de
retirer ses snipers de la ligne de contact, selon Richard Giragosian.
" L’Azerbaïdjan interfère toujours dans la mission de l’OSCE de
contrôler la ligne du front et de s’assurer que les deux parties
entretiennent l’accord de cessez-le-feu. Mais l’OSCE est non preparee,
elle doit demander et prier la permission de l’Azerbaïdjan simplement
pour effectuer le contrôle. Cela revèle la faiblesse de l’OSCE "
a dit Richard Giragosian, ajoutant que l’OSCE a besoin de mettre en
application le cessez-le-feu en faisant un contrôle plus fort et
a diplomatiquement besoin d’inclure le Nagorno Karabakh comme une
partie au conflit. " Pour que l’OSCE devienne plus forte, elle a
besoin d’inclure le Nagorno Karabakh dans les pourparlers au meme
niveau que Bakou et Erevan".
L’ACNIS est inquiète du fait que la position politique de l’Azerbaïdjan
constitue une menace pour la securite regionale et la stabilite. "
C’est quelque chose que la communaute internationale doit adresser
plus et mieux, " a-t-il dit.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress