ARMENIE
Sombres perspectives : l’économie arménienne pourrait afficher une
croissance zéro en 2015

L’économie arménienne pourrait avoir beaucoup moins de croissance que
prévu par le gouvernement affirment les structures internationales et
des experts arméniens ; certains pronostiquant une croissance zéro.
Cela aura un impact négatif sur les citoyens ordinaires.

“Le problème est ce que les citoyens ordinaires vont ressentir. La
baisse de l’économie russe sera ressenti par les citoyens qui
reçoivent des envois de fonds en provenance de Russie. En Arménie,
dans tous les domaines où le déclin des revenus est prévu, par
exemple, dans le domaine de l’exploitation minière, les gens qui y
participent vont le ressentir “, a déclaré l’économiste Vilen
Khachatryan expliquant la baisse des prévisions de la Banque pour la
reconstruction et le développement (BERD) pour l’économie arménienne.

Cette semaine la BERD a changé sa prévision précédente pour l’Arménie
faite en Septembre dernier, l’abaissement de 3,5 pour cent à 0, en
l’expliquant par la dévaluation du rouble et le déclin général de
l’économie russe.

“La dévaluation du rouble par rapport au dollar a déjà entraîné la
baisse drastique des volumes de transferts d’argent effectués entre la
Russie et l’Asie centrale et le Caucase ; cela à son tour provoqué la
dévaluation des monnaies locales. Au cas où la crise russe devrait se
développer, la situation dans les pays économiquement rattachée à la
Russie devrait aussi se détériorer >>, a déclaré le rapport de la BERD.

Selon Khachatryan, pour l’Arménie non seulement la situation
économique en Russie, mais aussi dans le monde entier est très
décisive.

“Dans la situation actuelle la croissance économique de l’Arménie
pourrait être de zéro sur le fond actuel du développement économique
mondial. Elle pourrait même y avoir une baisse. Etant dans cette
région et devenant un membre de l’UEE, l’économie de l’Arménie sera
soumise à tous les développements négatifs de la région “.

“Les tendances de l’inflation dont la Banque Centrale parle, sont
apparus parce que les gens ont peur de dépenser de l’argent en pensant
qu’il y aura une crise. S’il y avait une baisse des prix réels, les
taux ne seraient pas élevés >>, a ajouté Khachatryan.

Par Sara Khojoyan

ArmeniaNow

jeudi 29 janvier 2015,
Stéphane (c)armenews.com