DEUX COUSINES EN ARMENIE POUR LA BONNE CAUSE
Ouest-France
2 mars 2015
Le Louroux-Beconnais – 01 Mars
Les deux jeunes filles ont decide, l’ete dernier, de meler l’utile
a l’agreable. Pendant leurs vacances, elles sont parties donner des
cours de francais a des petits orphelins armeniens.
L’ete dernier, Carmen, 19 ans, et Estelle Vitour, 21 ans, deux cousines
loretaines, sont restees plusieurs semaines en tant que benevoles
dans un centre de vacances d’enfants armeniens, a Tzaghadzor, en
Armenie. Elles donnaient des cours de francais et participaient aux
animations proposees aux 200 enfants âges de 5 a 15 ans. Elles sont
revenues avec des souvenirs passionnants et des rencontres touchantes
avec ces enfants, issus d’un orphelinat.
Elles avaient entendu parler par un pretre de la region, qu’un
orphelinat armenien, creer par soeur Arousiag, soeur armenienne très
engagee auprès des enfants, prenaient volontiers des benevoles dans
un centre de vacances. En effet, ces orphelins, issus d’abandons ou de
familles demunies, sont scolarises a l’annee dans le centre de Gyumri,
tenu par soeur Arousiag, et qui existe grâce a de nombreux dons.
Generosite et solidarite
Et c’est ainsi que les deux cousines vont integrer une equipe d’une
quinzaine de personnes, âgees de 18 a 70 ans, et venue des quatre
coins du monde. Chacun, selon ses particularites, va enseigner
pendant les nombreuses activites proposees aux enfants. ” Nous,
on donnait surtout des cours de francais, et on etait aide par une
traductrice anglaise, precisent les jeunes filles. La journee etait
très remplie et très structuree pour les enfants, car soeur Arousiag
inculque aux enfants, pour leur bien, une discipline très stricte. ”
Les jeunes faisaient de la couture, de l’art plastique, de la musique,
du theâtre, des cours de langues, du sport, etc. ” Tous les soirs,
il y avait une veillee et les enfants attendaient ce moment-la avec
impatience “, se rememorentCarmen et Estelle. Il fallait voir leur
bonheur de se produire sur scène. ”
Ces enfants avaient beaucoup de generosite, ils vivaient simplement, et
le fait de pouvoir suivre une scolarite, malgre leur vie compliquee,
les rendaient heureux. ” Nous avons vraiment deconnecte pendant
notre sejour, sans portable, coupees du monde, mais nous avons vecu
pleinement, et nous avons pris beaucoup de lecons auprès de ces
enfants. ”