DANS UNE ECOLE ARMENIENNE, ENSEIGNER LE GENOCIDE MAIS PAS TRANSMETTRE UN TRAUMATISME
Armenie-Turquie-genocide-commemoration-histoire-anniversaire,
> : directrice
d’une ecole armenienne a Marseille, Seta Biberian, resume le defi
releve par les professeurs de l’etablissement pour enseigner le
genocide.
>, explique Mme Biberian. Le 24 avril,
date de la commemoration du genocide, l’ecole est fermee, chaque annee.
>, explique cette femme nee il y a 60
ans a Paris, qui dirige l’ecole Hamaskaïne depuis 2005, après avoir
participe a sa creation en 1980 puis avoir effectue une autre activite
pendant dix ans.
L’etablissement accueille 340 elèves, de la maternelle a la terminale.
C’est le seul etablissement de ce type sur les sept qui existent en
France a aller jusqu’au lycee. En maternelle, l’enseignement est
totalement bilingue. Ensuite, l’armenien represente environ 20%
des heures de cours des elèves.
L’enseignement du genocide entre dans le programme des cours d’histoire
a partir du collège, souligne Mme Biberian. >, rappelle-t-elle.
En cette annee de centenaire, >,
souligne encore la sexagenaire aux cheveux argentes et aux lunettes
a l’epaisse monture noire.
>, se rappelle-t-elle. >.
>, explique-t-elle encore.
Le resultat : des arbres genealogiques suspendus au plafond et laissant
traîner jusqu’au sol leurs > de ruban colore trônent
dans l’entree du vaste bâtiment qui abrite l’ecole Hamaskaïne, dans
le quartier Beaumont dans l’est de la ville, où s’etaient installes
les premiers Armeniens emigres a Marseille.
>, poursuit
encore Mme Biberian :
From: A. Papazian