Le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) a dénoncé « avec la plus grande fermeté la profanation » de cette stèle et estimé que « les tags insultants » recouvrant ce monument « constituent une nouvelle atteinte à la dignité humaine et à la mémoire des victimes ».
« Cette nouvelle agression s’inscrit dans un climat de violence négationniste importée sur le territoire par les autorités turques. Elle se situe dans le prolongement des attaques ignobles et des incitations à la haine propagées par un certain nombre d’individus à leur solde », a jugé dans un communiqué le CCAF, qui « appelle les autorités à la plus grande vigilance contre ces agissements ».
Ankara et Erevan se déchirent au sujet du massacre de centaines de milliers d’Arméniens en 1915-17, sous l’Empire ottoman, que la France a reconnu comme un génocide en 2001.
La Turquie récuse le terme de génocide, affirmant que les victimes, dans le cadre d’une guerre civile, étaient aussi bien turques qu’arméniennes.