ALGER – Le 12e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes (FestivAlgérie) s'est poursuivi jeudi à Alger, avec trois prestations de qualité, qui ont mis en valeur les patrimoines culturels de l'Algérie, l'Arménie et l'Espagne, devant un public relativement nombreux.
Durant trois heures de temps, la scène de l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh a été animée, au 2e soir du 12e FestivAlgérie, par trois programmes judicieux, brillamment rendus par la chanteuse andalouse Manal Gherbi avec l'Arménienne Ana Arzumanyan, soutenues par Khalil Baba Ahmed et son ensemble, le "Trio Templier' d'Espagne et Hasna Hini et son orchestre.
Les artistes à l'affiche ont proposé, une fusion palpitante des genres, algérien et arménien, suivie d'un brassage culturel franco-cubain qui a servi la tradition espagnole et un répertoire de chansons andalouses qui a mis en valeur le patrimoine culturel algérien.
"Mystique muse au fil du temps", une immersion au plus profond de soi pleine de créativité, conçue par le maestro Khalil Baba Ahmed, a réuni les voix cristallines de Manal Gherbi et Ana Arzumanyan, dans des partitions qui ont permis la rencontre entre le chant classique andalou, servi par les cadences du "Mouwachah" oriental, et les airs du terroir arménien.
Soutenues par un orchestre-fusion, aux sonorités classiques et traditionnelles de 18 musiciens, les deux chanteuses, au charisme imposant, se sont succédé, sous le rythme des applaudissements, interprétant chacune, un bouquet de pièces renvoyant à ses origines culturelles, sur un fond musical qui a permis la transition.