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L’espoir d’une nouvelle ère politique en Arménie

Vatican News
14 janv 2019

Huit mois après avoir conduit la «révolution de velours» qui mis fin à plus de dix ans de pouvoir du parti républicain de Serge Sarkissian, l’ancien journaliste et Premier ministre sortant Nikol Pachinian a désormais les mains libres pour réformer l’Arménie. Ce lundi, session inaugural du nouveau parlement. Le bloc conduit par son parti est dominant après un triomphe aux élections législatives de décembre.

Entretien réalisé par Marie Duhamel – Cité du Vatican

Première session du nouveau Parlement arménien à Erevan ce lundi. Le président de l’Assemblée, des commissions, mais surtout le Premier ministre pourraient être nommés dans les heures qui viennent. Le nouveau chef de l’exécutif sera très probablement le Premier ministre sortant, le très populaire Nikol Pachinian dont la coalition a triomphé lors des dernières législatives anticipées.

Dans cette nouvelle assemblée, le bloc dirigé par son parti « Contrat civil » occupera 88 des 132 sièges. Le résultat des urnes. Le 9 décembre dernier, au terme d’élections saluées par l’OSCE, sans achats de voix ou pression sur les électeurs, il a obtenu 70,42% des suffrages, très loin devant «Arménie prospère» arrivé en deuxième position avec 8,26% des votes, ou du parti républicain de l’ancien président Serge Sarkissian qui, avec moins de 5% des voix, ne siègera plus au parlement.

Nikol Pachinian, ancien journaliste de 43 ans est arrivé au pouvoir il y a huit mois en Arménie après avoir conduit des semaines de manifestations qui sont parvenus à faire tomber, sans une goutte de sang, un régime au pouvoir depuis plus de 10 ans.

Son arrivée au pouvoir a suscité un immense espoir, mais tributaire d’une chambre des députés acquise à l’ancien parti au pouvoir, il a dû trouver le moyen de convoquer puis d’organiser de nouvelles élections pour mettre en œuvre ses réformes. Il rêve d’établir un État de droit dans l’ancienne république soviétique indépendante depuis le 20 septembre 1991 ; un pays aux taux de chômage et de pauvreté élevés, où la corruption est endémique.

Gaïdz Minassian est docteur en science politique, enseignant à Sciences Po Paris et spécialiste de l’Arménie.


Emil Lazarian: “I should like to see any power of the world destroy this race, this small tribe of unimportant people, whose wars have all been fought and lost, whose structures have crumbled, literature is unread, music is unheard, and prayers are no more answered. Go ahead, destroy Armenia . See if you can do it. Send them into the desert without bread or water. Burn their homes and churches. Then see if they will not laugh, sing and pray again. For when two of them meet anywhere in the world, see if they will not create a New Armenia.” - WS