Ani Paitjan
Une tentative de retirer les soldats blessés des deux partis a, pour le moment, échoué.
Un second cessez-le-feu humanitaire temporaire a été décrété le 18 octobre à minuit entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaise. Cette trêve a pour but le transfert respectif de prisonniers de guerre et de corps avec la médiation du Comité international de la Croix Rouge (CICR).
Cependant, les discussions pour atteindre l’objectif de ce cessez-le-feu ont essuyé le refus catégorique de Baku. En d’autres mots, l’Azerbaïdjan ne permet pas de sauver du champ de bataille les soldats blessés, arméniens et azerbaïdjanais.
“Cela atteste du fait que le clan d’Aliyev (président de l’Azerbaïdjan, ndlr), qui s’est transformé en instrument de l'expansionnisme turc dans la région, se préoccupant seulement de la mainmise du pouvoir tout en étant terrifié à la perspective inévitable de rendre des comptes devant son propre peuple pour avoir déclenché une guerre et pour les nombreuses vies perdues, essaie de reporter l’inévitable moment de vérité,” a déclaré le ministère arménien des affaires étrangères.