Tôt le matin du 21 octobre, Martakert et les villes et villages adjacents du Haut-Karabakh ont continué d’être pris pour cible par les forces armées azerbaïdjanaises, selon des témoignages d’habitants ainsi que du centre d'information unifié officiel du Karabakh.
Le bombardement aérien des zones civiles du Haut-Karabakh est continu depuis le début de la guerre, le 27 septembre.
"Dans la nuit du 20 octobre, le cessez-le-feu a été plus ou moins maintenu dans les zones civiles. Cependant, vers l'aube, Martakert et les villages environnants sont redevenus la cible de l'ennemi. Le 19 octobre, les infrastructures civiles ont été bombardées dans les mêmes zones", rapporte le centre d'information.
Selon des responsables arméniens, les forces armées azerbaïdjanaises continuent de violer grossièrement le cessez-le-feu humanitaire, mais aussi l'interdiction d'utiliser des armes interdites contre les civils.
Hier, lors de la réunion à huis clos demandée par la France, la Russie et les États-Unis, les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont réitéré un appel du chef de l'ONU Antonio Guterres pour que les parties honorent un nouveau cessez-le-feu.
La reprise des affrontements entre les deux camps a débuté le 27 septembre, à la suite d'une offensive azerbaïdjanaise, soutenue par des tirs d'artillerie et des frappes de drones de précision. Le New York Times rapporte que si les défenses aériennes limitées de l'Arménie n'ont pas permis d'arrêter les drones, ses troupes, renforcées par des volontaires et des conscrits, ont ralenti l'avance azerbaïdjanaise. L'utilisation de mercenaires syriens, déployés par la Turquie en Azerbaïdjan, a ajouté une nouvelle couche aux problèmes sécuritaires de la région.