Concert magistral du c`ur Sahak-Mesrop à l’Abbaye Saint-Victor

Concert magistral du c`ur Sahak-Mesrop à l’Abbaye Saint-Victor de
Marseille à l’occasion de son 30e anniversaire
Khatchig Yilmazian avait dédié le concert aux victimes du génocide de 1915

MARSEILLE

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dimanche2 mai 2010, par Krikor Amirzayan/armenews

Vendredi 30 avril dans le superbe cadre de l’Abbaye Saint-Victor de
Marseille, et en présence d’un très large public de près de 500
personnes, la chorale Sahak-Mesrop dirigée par Khatchig Yilmazian
vient de fêter des 30 ans. Ce concert exceptionnel était dédié aux
victimes du génocide.

Dès l’entrée des membres de la chorale, l’assistance au sein de
laquelle on notait la présence de nombreuses personnalités, réserva
des applaudissements nourris qui redoublèrent lors de l’arrivée de
Khatchig Yilmazian, le maître incontesté de la formation.

Accompagné au piano par Juliette Yilmazian le c`ur Sahak-Mesrop débuta
le concert par des chants de requiem avec « Vor Hanéitz », « Kahanayk
», « I Verin », « Der Voghormia » et « Notre Père » (arrangements
signés Loris Djeknavorian). Puis « Der Zor » de Krikor Pidedjian,
suivi de « Seigneur, protégez-nous aussi » de Vartan Sarxian
merveilleusement exécutée par la soliste Ani Conquet, et « C’est le
printemps mais il neige… » de Komitas par la remarquable soliste
Gariné Mirzoyan furent très appréciés du public émerveillé par la
qualité de la chorale. Enfin Antranik Minassian exécuta tour à tour, «
Gloire au héros Antranik », « Au soleil d’Arménie » et « Cilicie- A
l’aube, à l’aube ». Enfin la première partie de la soirée se termina
avec « Arpa Sévan » et le soliste Vahan Makvetsyan.

Après une courte pause, la deuxième partie du programme reprit avec «
Vision de la mort » d’Ara Bartévian (soliste Noubarig Derminassian).
Suivirent « Requiem » d’Alexandre Haroutiouninan, « La complainte
d’Adana » (arrangements Roupen Altounian), « Andouni » de Komitas
(soliste Ani Conquet), « Hirondelle », « Berceuse » de Komitas (solo :
Arménouhi Khatchikyan). Enfin après « Oh, ma patrie lointaine » de
Kourken Alemchah et la « Cantate arménienne » d’Alexandre
Haroutiounian, le concert magistral se termina sur « Vive Zeytoun ! »
d’Anassian. Face à cet éblouissant programme mêlant `uvres sacrées,
patriotiques et mélancoliques, le public, debout, réserva des
applaudissements nourris. Un bel hommage à ce c`ur Sahak-Mesrop qui
donne sous la conduite de Khatchig Yilmazian toute la noblesse à la
culture musicale arménienne à travers l’hexagone mais aussi dans de
nombreux pays où le groupe se produit régulièrement.

Texte et reportage photos Krikor Amirzayan

http://www.armenews.com/article.p