Simon Abkarian incarnera le père de Michel Drucker

TÉLÉVISION
Simon Abkarian incarnera le père de Michel Drucker

Contre toute attente, alors que Simon Abkarian avait décliné l’offre
d’incarner le rôle d’Abraham Drucker, père de l’animateur et
producteur de télévision, Michel Drucker, pour des raisons d’ordre
d’emploi du temps surchargé, il aurait finalement accepté, selon une
information révélée par le journal Le Parisien / Aujourd’hui en
France.

Entre-temps il avait été question de Gérard Darmon pour interpréter le
père de la vedette de la télévision dont le livre autobiographique «
Qu’est-ce qu’on va faire de toi » sera adapté pour la télévision par
Jean-Daniel Verhaeghe dès le mois de septembre prochain.

Simon Abakarian a franchi allègrement les marches de la gloire du 7ème
Art depuis 1984, date de ses premiers pas sur scène sous la direction
de Gerald Papazian aux États Unis.

Aujourd’hui l’une des valeurs sûres du cinéma, on se souvient de son
immense présence dans la pièce de thétre Une bête sur la lune d’Irina
Brook et également dans Aram de Robert Kéchichian. Plus récemment dans
l’Armée du crime de Robert Guédiguian, et Tête de turc de Pascal Elbé.
A la télévision dans Les Beaux mecs.

A rappeler que Michel Drucker, dont l’un des exemples de vie est
personnifié par son ami Charles Aznavour, avait, devant des millions
de télespacteurs regardant la diffusion du Concours Eurovision de la
Chanson 2006 à Athènes, indiqué que “Près d’un million et demi
d’Arméniens ont été victimes d’un génocide en 1915 perpétré par les
Turcs. Il faudra bien qu’un jour la Turquie le reconnaisse.”

J.E

Abraham Drucker, natif du village de Davideni, en Roumanie, et Lola
Schafler, de Vienne, en Autriche – arrivent en France en 1925 et sont
naturalisés en 1937. Son père s’installe comme médecin de campagne
dans le département du Calvados, à Saint-Sever-Calvados, puis à Vire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté suite à une dénonciation en
1942, il est fait prisonnier à Compiègne, puis devient médecin-chef du
camp de Drancy. Il accompagne Aloïs Brunner à Nice : « Dans leurs
fourgons, les SS avaient emmené une partie du personnel interné de
Drancy, dont le docteur Abraham Drucker, médecin-chef du camp. Un
`physionomiste’ faisait également partie de l’équipe […]

Au cours de nombreuses chasses à l’homme conduites dans les rues de
Nice, les nazis se faisaient accompagner par des `spécialistes’ juifs
chargés de vérifier, sous les porches des immeubles, si les hommes
interpellés étaient circoncis ou non. »

De ses trois années de captivité, Abraham Drucker gardera de très
mauvais souvenirs, et il n’ira jamais voir son fils Michel à Compiègne
lorsque celui-ci y fera son service militaire. Le 23 février 2008,
Michel Drucker assiste à l’inauguration du Mémorial de l’internement
et de la déportation, que l’on a créé dans cet ancien camp.

Après l’arrestation d’Abraham Drucker, son épouse, enceinte (de
Michel), accompagnée de Jean (son fils aîné), se fait contrôler sur le
quai de la gare de Rennes par un officier de la Gestapo. Intervient
alors un homme qu’elle ne connaît pas, Pierre Le Lay (père de Patrick
Le Lay, ancien PDG de TF1), chargé d’aller la chercher et qui, en
allemand, dit à l’officier allemand qu’il s’agit de son épouse, lui
sauvant ainsi probablement la vie.

Source Wikipedia

dimanche 31 juillet 2011,
Jean [email protected]