ARMENIE
Amélioration de la sécurité routière en Arménie
Un groupe de pression défendant les droits des conducteurs a annoncé
vendredi 25 mai 2012 que la sécurité routière en Arménie s’est encore
améliorée cette année grce à l’utilisation de caméras de surveillance
par la police.
« Désormais, il y a de la sécurité », a déclaré Eduard Hovannisian, le
président de l’organisation non-gouvernementale Achille.« Nous
pouvons encore améliorer la situation. Mais vous pouvez voir qu’un
travail est fait dans cette direction. »
Les premiers appareils conçus pour détecter et sanctionner les
infractions ont été installés dans les rues principales et les
intersections à Erevan en janvier dernier dans le cadre de
l’installation d’un système de surveillance centralisé. Le
gouvernement arménien prévoit d’avoir environ 280 appareils numériques
installés à travers le pays d’ici 2017.
Les agents de la circulation arméniens ont utilisé jusqu’à aujourd’hui
seulement des radars mobiles et les appareils photo numériques placés
dans les voitures de patrouille, dans les rues et sur les autoroutes.
Les agents sont tenus de les allumer pendant le service.
Selon Hovannisian, le trafic est plus ordonné depuis janvier. Le
président d’Achille affirment que les automobilistes arméniens sont
plus disciplinés et attentifs. Les officiers de police font un travail
bien documenté et des amendes pour pénaliser les infractions sont
remises aux conducteurs.
Après avoir exercé des pressions pour la réforme de la police,
Achilles a fait campagne contre la corruption et a aidé des centaines
de propriétaires de voitures à engager des poursuites contre le trafic
de la police.
L’installation de caméras fait partie d’un vaste plan quinquennal que
le gouvernement a lancé en 2009. Le plan de mise en `uvre a commencé
avec un durcissement significatif au niveau de la sécurité routière et
une répression généralisée de la non-utilisation des ceintures de
sécurité.
Certaines de ces amendes seront plus importantes avec l’entrée en
vigueur le 2 juin des modifications apportées au Code de l’Arménie
approuvées par le Parlement plus tôt cette année.
Hovannisian a critiqué cette mesure, affirmant que les sanctions
financières existantes sont déjà assez strictes. « Rien ne va changer.
Il y aura juste plus de plaintes et de poursuites », a-t-il dit.
Norik Sargsian, un haut fonctionnaire de police, a répondu : « Notre
travail n’est pas d’élever nos fonds extra-budgétaires, mais d’assurer
la sécurité routière », a-t-il déclaré à RFE / RL.
lundi 28 mai 2012,
Laetitia ©armenews.com