FRANCE
La radio France Culture va consacrer une semaine spéciale au
centenaire du génocide arménien
A l’occasion du centenaire du génocide arménien, la radio France
Culture a annoncé qu’elle consacrera une semaine spéciale à la mémoire
des victimes du génocide.
Du 13 Avril au 18 avril elle diffusera un certain nombre de programmes
culturels et politiques sur le génocide arménien en coopération avec
le périodique La Croix et la chaîne de télévision France 5.
>>> du lundi 13 au samedi 18 avril sur France Culture
Du lundi 13 au jeudi 16 avril
9h05-10h LA FABRIQUE DE l’HISTOIRE par Emmanuel Laurentin
L’histoire du génocide arménien et ses répercussions aujourd’hui
Avec notamment mardi 14 avril : Zabel Essayan : vivre et écrire la
Catastrophe, un documentaire de Nathalie Lempereur et Chant Marjanian
– Réalisation : Séverine Cassar
Du lundi 13 au jeudi 16 avril
17h-18h SUR LES DOCKS coord. Irène Omelianenko
Lundi 13 avril Une famille arménienne à Lyon par Marie Chartron et
François Teste
Le 24 avril sera commémoré le centenaire du génocide arménien de 1915.
Dans les années 1920, ils sont 60 000 rescapés à débarquer à Marseille
pour s’implanter dans l’Hexagone. Qu’est-ce qu’être Français d’origine
arménienne aujourd’hui ? Reportage dans des familles de la région
lyonnaise. Retrouvez la transcription illustrée de ce documentaire
dans la revue France Culture Papiers n° 13, actuellement disponible en
kiosque et librairie.
mardi 14 avril A la recherche des Arméniens de l’ombre : Les restes de
l’épée par Ilana Navaro et Manoushak Fashahi
La formule “les restes de l’épée” désignait les Arméniens qui avaient
échappé à l’extermination de l’armée ottomane. Quelques milliers de
survivants ont été enlevés, adoptés, islamisés, puis ont vécu le reste
de leur vie sous une “nouvelle” identité. Hrant Dink faisait partie de
ceux qui ont levé le tabou sur l’histoire de ces Arméniens islamisés
après le génocide. Nombreux furent ceux qui prirent conscience du déni
dans lequel ils avaient vécu. Depuis quelques années un phénomène
nouveau fait son apparition, au-delà de la reconnaissance du génocide
arménien : de plus en plus de Turcs découvrent qu’ils ont des origines
arméniennes et se mettent à en parler.
mercredi 15 avril Hrant Dink ou la mobilisation contre le déni par
Ilana Navaro et Manoushak Fashahi
Hrant Dink était le paria conscient de la société turque. Ses
déclarations lui valurent l’hostilité du gouvernement turc tandis que
sa mort était programmée par les milieux nationalistes. Grce à sa
parole si franche, si viscérale, Hrant sut émouvoir beaucoup de ses
concitoyens turcs. Il racontait à la fois son origine arménienne et sa
citoyenneté turque toutes deux assumées et révélait sans détour, dans
des débats télévisés, ce que la société refusait de reconnaître : une
culture du déni. Hrant Dink était un homme de paix, un militant de la
réconciliation. Mais que reste-t-il du combat de cet homme, entre les
peuples difficilement compris par les Turcs et aussi parfois dans sa
propre communauté ?
Du lundi 13 au vendredi 17 avril
20h-20h30 A VOIX NUE coord. Sandrine Treiner
Charles Aznavour par Hélène Azera (rediffusion)
lundi 13 avril, 13h30-14h LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
Le cours d’Arménien, un documentaire d’Ilana Navaro et Manoushak Fashahi
Cent ans après le génocide de 1915, un cours d’arménien en plein coeur
d’Istanbul rassemble des Turcs qui souhaitent apprendre cette langue.
Pourquoi viennent-ils ? Comment font-ils face à leur passé ?
mardi 14 avril, 15h-15h30 TOUT UN MONDE par Marie-Hélène Fraïssé
Arménie : un aussi long silence
Avec Pinar Selek, sociologue, romancière, auteure de Parce qu’ils sont
arméniens (Liana Lévi, février 2015). Pinar Selek, née en 1971 Ã
Istanbul dans une famille de gauche, est sociologue. Ses travaux
portent sur les minorités opprimées par la République turque. En
juillet 1998, accusée d’avoir participé à un attentat terroriste, elle
est arrêtée, torturée, incarcérée pendant deux ans. Réfugiée politique
en France, Pinar Selek mène actuellement des recherches sur l’espace
militant turc et les mouvements arméniens de la diaspora à l’ENS Lyon.
Après un premier roman, La Maison du Bosphore (éd. Liana Lévi), elle
raconte sa prise de conscience progressive des manipulations de la
mémoire nationale turque, du traitement inacceptable du génocide
arménien, ou comment fut occulté un pan d’histoire pendant un
siècle…
samedi 18 avril, 16h-17h UNE VIE, UNE OEUVRE coord. Martin Quenehen
Calouste Gulbenkian (1869-1955), Monsieur 5%, un documentaire d’Elise
Gruau – réalisation : Manoushak Fashahi
Calouste Sarkis Gulbenkian fut un homme d’affaire d’une rare envergure
internationale. Né à Istanbul dans une famille arménienne, il perçut
très jeune les enjeux stratégiques du pétrole. Ses talents de
négociateur lui permirent de constituer une fortune colossale.
Millionnaire à trente ans, érudit et voyageur, il put nourrir sa
passion d’esthète et constituer une extraordinaire collection d’oeuvres
d’art. Quittant la France de Vichy en 1942, il s’installa à Lisbonne
jusqu’à sa mort. Il y créa une fondation pour maintenir l’unité de sa
collection d’art dans un musée spécialement créé pour, et dans le but
de soutenir la recherche, l’éducation, le développement des arts et la
culture arménienne à travers le monde.
dimanche 5 avril 2015,
Stéphane (c)armenews.com
From: Baghdasarian