UGAB-Infos/ septembre 2005

UGAB-INFOS
BULLETIN DE LIAISON DE L’UGAB-FRANCE / Septembre 2005

UGAB France
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Le programme de stages d’été de l’UGAB à Paris : « très réussi »

L’UGAB France a clôturé le 13 août dernier son programme de stages en
entreprise à Paris dans l’enthousiasme. Lors du dîner d’adieu, tous
les stagiaires ont dit à l’UGAB combien ils ont apprécié l’occasion
qui leur a été offerte.

Les cinq stagiaires ont en effet pu travailler pendant 7 semaines
auprès d’employeurs aussi prestigieux que le Louvre, la société
internationale de recrutement Michael Page International (MPI), le
groupe hôtelier Accor ou encore la société de centres d’appel Intra
Call Centre.

Cette année, la majorité des stagiaires étaient originaires
d’Arménie. Trois d’entre eux étaient les majors de l’Université
Française d’Arménie (UFAR). Le stage à l’UGAB, qui est l’un des
éléments d’un partenariat entre l’UGAB et l’UFAR, représentait pour
eux la récompense d’un parcours universitaire hors pair. Tous les
stagiaires se sont vu confier des missions de confiance, qui leur ont
permis de tirer le meilleur parti de cette confrontation au monde de
l’entreprise.

Relancé en 2005 sur le modèle des stages de l’UGAB de New York, le
programme de stages de Paris a pour ambition de fournir à des jeunes
d’origine arménienne l’occasion d’acquérir une expérience unique dans
des entreprises de premier plan. Le programme ne pourrait pas être mis
sur pied sans l’aide de professionnels et de dirigeants d’entreprise
arméniens ou amis des Arméniens, qui contribuent à placer des
stagiaires en tenant compte de leur profil et de leur formation.

Les stagiaires ont notamment pu profiter de la Maison Arménienne de la
Cité Internationale Universitaire de Paris, où ils logeaient, et ont
bénéficié d’un programme social et culturel fourni. Plusieurs
rencontres et sorties, notamment avec les Jeunes professionnels de
l’UGAB ainsi qu’avec les jeunes de l’UGAB de Paris, leur ont permis de
faire connaissance avec les Arméniens de la capitale. Raymond
Kevorkian, directeur de la bibliothèque Nubar Pacha de l’UGAB, Vahé
Tashdjian, également de la bibliothèque Nubar Pacha et l’historien
Claude Mutafian ont tenu des conférences à leur intention sur des
sujets liés aux Arméniens de France et à l’histoire arménienne. Enfin,
les stagiaires ont pu visiter le Louvre, Montmartre, Versailles et
d’autres hauts lieux de la capitale.

L’UGAB France entend à présent réaliser une évaluation détaillée de la
campagne de stages 2005, et tiendra compte des leçons de l’expérience
dans la conception du programme 2006.

Mais deux conclusions s’imposent d’ores et déjà, si l’on en croit les
stagiaires eux-mêmes : d’une part la campagne de stages 2005 est un
succès ; d’autre part le programme de stage gagnerait à être mieux
connu.

Le programme de stages de l’UGAB est ouvert à tous les étudiants
arméniens ayant accompli au moins deux années d’études supérieures. La
brochure d’information et le formulaire d’inscription du stage se
trouvent sur <; et sur

L’UGAB commémore le 95e anniversaire de la fondation du Comité de
Marseille et rend hommage à Serge Tchuruk

250 personnes ont assisté au dîner de gala du 2 juillet dans les
salons d’honneur de la préfecture de Marseille autour de Berge
Setrakian, président mondial de l’UGAB, accompagné de son épouse et de
membres du Central Board, de Denis Ketchedjian, président de l’UGAB
France, également accompagné de membres du Comité de France, de
Bernard Besoian, président du Comité de Marseille, et des présidents
des Comités de Lyon, Valence, Saint-Etienne et Vienne. De nombreux
amis de l’UGAB étaient venus spécialement des Etats-Unis, du Liban, de
Syrie, de Russie et de Belgique.

L’événement a été marqué en outre par des interventions de M. Serge
Tchuruk, de Berge Setrakian, de Bernard Besoian, et de Christian
Fremond, préfet des Bouches-du-Rhône et préfet de région. Le dîner de
gala était animé par Jacky Nercessian, acteur français d’origine
arménienne.

Grce à l’appui de l’UGAB France et au travail remarquable du comité
d’organisation et notamment de Sona Attamian et Lucie Kouyoumdjian, ce
dîner de gala a été un succès remarquable.

Depuis 1906 dans le monde, et depuis 1910 à Marseille, l’UGAB
intervient dans les domaines culturel, éducatif et humanitaire, au
service de tous les Arméniens où qu’ils soient et quels qu’ils
soient. Cette action, l’UGAB la maintient constamment tout en
l’adaptant aux réalités actuelles, c’est-à-dire à l’émergence, 90 ans
après le génocide et l’exode, d’une génération d’Arméniens
parfaitement intégrés dans leurs pays d’accueil et parvenus au sommet
de l’échelle sociale mais restés fidèles à leurs racines et à leurs
origines.

Ce Gala a été aussi l’occasion de retracer les 95 années accomplies
par l’UGAB à Marseille et la vie des Arméniens de Marseille depuis
1910. Née en Egypte en 1906, L’UGAB était en fait une organisation
méditerranéenne, et Marseille fait partie de ce vaste ensemble et fut,
dès les premiers jours de l’Union, une ville
stratégique. L’organisation fonctionne alors comme un réseau de
personnes déterminées, qui leur permet de regrouper leurs forces,
d’augmenter le nombre des membres et des bienfaiteurs, et de collecter
des fonds pour permettre aux Arméniens de continuer à vivre sur leurs
terres ancestrales. Les premiers contacts sont pris à l’initiative
d’Arathon Bay, son premier président à Marseille.

A partir de 1916, Marseille devient le berceau le plus important de la
diaspora arménienne en Occident, accueillant les rescapés du génocide,
dont l’afflux augmente particulièrement au début des années 20.
L’UGAB se consacrera dès lors entièrement à les accueillir et à
faciliter leur intégration en France.

Les années 20 et 30 sont des années de détresse : après avoir
accueilli les Arméniens, Marseille les rejette désormais, et la
xénophobie monte en Europe. Ils se regroupent par région d’origine
autour de ceux qui ont pu acheter un terrain et construire une
maison. Des quartiers entiers deviennent arméniens. Ce sont l’Eglise
et les associations, telles que l’UGAB, qui permettent à la communauté
arménienne de maintenir sa cohésion.

Après la guerre, l’Union se développe rapidement et réoriente ses
activités vers la préservation et la promotion de la culture et de
l’éducation. Une école est fondée à la fin des années 50, et les
événements culturels, les fêtes et les manifestations sportives se
multiplient. L’UGAB soutient tout particulièrement l’Eglise.

Le tournant suivant est amorcé à partir de 1988, du tremblement de
terre et de l’indépendance de l’Arménie, et l’UGAB Marseille répond à
l’urgence, puis entreprend, au cours des années 1990 et 2000, de
soutenir des projets à plus long terme en Arménie, comme les centres
pour enfants de l’UGAB, les « tables en Arménie » (sorte de
restaurants du c=9Cur) ou des rencontres entre « enfants d’Arménie et
de France ».

Depuis 2003, le président de l’UGAB de Marseille, Bernard Besoian,
continue d’orienter le potentiel de l’UGAB d’aujourd’hui vers la
concrétisation de ses aspirations de demain. Il s’applique à mettre à
profit les mutations en cours à l’heure de la mondialisation, du
développement des nouvelles technologies et de la communication. Et
c’est aussi par la mise en valeur de modèles comme Serge Tchuruk que
l’UGAB entend contribuer, à Marseille comme ailleurs, à partager et à
répandre sa passion de l’arménité et à poursuivre, avec les moyens du
XXIe siècle, la mission qu’elle s’était assignée au début du XXe.

Pour plus d’informations :

L’UGAB Londres parraine une conférence sur le génocide arménien à la
Chambre des Lords

A l’occasion du 90e anniversaire du génocide, l’UGAB Londres a
parrainé une conférence qui s’est tenue à la Chambre des Lords le 15
juin dernier, et intitulée `Reconnaître les génocides’. Elle était
organisée par le Groupe interparlementaire britannique
Royaume-Uni-Arménie (BAAPPG selon son sigle anglais). Plus de 200
personnes ont participé à l’événement, y compris parlementaires,
fonctionnaires, ministres, journalistes, dirigeants communautaires et
associatifs et membres de l’UGAB.

Les principaux orateurs étaient Vartan Oskanian, ministres des
Affaires étrangères d’Arménie, le député François Rochebloine,
l’ancien parlementaire canadien et conseiller du Premier ministre
canadien, Sarkis Assadourian et enfin James Smith, directeur exécutif
du Holocaust Memorial Trust Beth Shalom. Tous ont exprimé le souhait
que le Parlement britannique reconnaisse, lui aussi, le génocide
arménien.

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