La cinematheque de Toulouse rend hommage au cinema armenien

Agence France Presse
29 décembre 2006 vendredi 12:00 PM GMT

La cinémathèque de Toulouse rend hommage au cinéma arménien en
janvier

TOULOUSE 29 déc 2006

La Cinémathèque de Toulouse rend hommage pendant tout le mois de
janvier au cinéma arménien à travers une riche programmation
intitulée "Fragments d’Arménie", qui fera une large part au
réalisateur Sergueï Paradjanov, a-t-on appris auprès de ses
responsables.

Cet hommage, entrant dans le cadre de l’année de l’Arménie en France
commencée le 21 septembre 2006 et baptisée "Arménie mon amie",
offrira une trentaine de films dont des oeuvres de Paradjanov, Amo
Bek-Nazarov et Artavazd Péléchian.

"Fragments d’Arménie" proposera notamment un panorama de films des
années 60 à nos jours et une sélection de réalisations "typiques" de
la sensibilité arménienne vue par la diaspora, dont Atom Egoyan et
Serge Avedikian.

Ce dernier a prêté divers dessins et collages réalisés par Sergueï
Paradjanov durant sa détention par le régime soviétique, qui
s’ajouteront à ceux, jamais vus en France, obtenus auprès du musée
Paradjanov à Erevan qui a monté spécialement pour la Cinémathèque
toulousaine une exposition sur le grand cinéaste.

Le conservateur du musée, Zaven Sarsgsyan, également photographe,
présentera également ses photos de monastères arméniens et le joueur
de Kamantcha (vielle à pique) Gaguik Mouradian donnera un concert le
9 janvier après la projection de deux films de Paradjanov.

Le film burlesque muet Chor et Chorchor, filmé en noir et blanc en
1926 par Amo Bek-Nazarov, considéré comme le père du cinéma arménien,
sera projeté les 12 et 13 janvier au thétre Sorano dans une "mise en
scène" de Didier Carette avec musiciens et acteurs qui serviront
ainsi de "passeurs de culture", s’est félicitée Natacha Laurent,
déléguée générale de la Cinémathèque.