Collectif VAN : L’Ephemeride Du 5 Juillet 2011

COLLECTIF VAN : L’éPHéMéRIDE DU 5 JUILLET 2011

Sénat.fr
Publié le : 05-07-2011

Info Collectif VAN – – La rubrique “Ephéméride”
du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense
la liste d’événements survenus a une date donnée, a différentes
époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au
quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations
en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous
chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du
Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

Légende: 5 juillet 1919 — Empire ottoman: le premier verdict contre
les Jeunes-Turcs fut prononcé. Les condamnés a mort par contumace
étaient : le ministre de l’Intérieur Talaat Pacha, le Grand Vizir et
le chef du CUP ; le ministre de la Guerre Enver Pacha, le ministre de
la Marine et le Commandant de la 4e armée turque en Syrie lors de la
Première guerre mondiale ; le membre du Comité central de Teshqilat
Mahsuse, Djemal Pacha; et le ministre de l’Ã~Iducation nationale,
le docteur Nazim. Les 27 personnes restantes furent condamnées a
diverses peines de prison, tandis qu’un petit groupe de responsables
accusés furent acquittés en raison d’absence de preuves.

Ca s’est passé un 5 juillet (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :

5 juillet 1880 — Empire ottoman /1880 : la question arménienne –
Note collective adressée a la Sublime Porte, Constantinople, le 7
septembre 1880. ” M. le Ministre, Les Soussignés ont recu la note en
date du 5 juillet dernier, par laquelle la Sublime Porte a répondu au
paragraphe de leur communication du 11 juin, relatif aux améliorations
et aux réformes administratives que le Gouvernement Ottoman s’est
engagé, par l’Article LXI du Traité de Berlin, a introduire dans
les provinces habitées par les Arméniens. Une étude attentive de
ce document leur a prouvé que les propositions formulées par le
Gouvernement Ottoman ne répondent ni a l’esprit ni a la lettre de cet
Article. Les Puissances représentées par les Soussignés n’ignorent
pas que le Gouvernement Ottoman a envoyé deux Commissions dans les
provinces habitées par les Arméniens ; mais elles ont des raisons de
penser que ces missions n’ont abouti a aucun résultat, et la Porte,
contrairement aux obligations résultant pour elle de l’Article LXI,
s’est abstenue de les porter a leur connaissance. © Jean-Marie Carzou,
Arménie 1915, un génocide exemplaire Calmann-Lévy (2006), Flammarion
(1975) Marabout (édition de poche, 1978) Imprescriptible.fr : 1880.La
question arménienne – note collective adressé a la Sublime Porte

5 juillet 1913 — France : publication du N°3671 du périodique
”L’Illustration”. Au sommaire : ” Les pendaisons de Constantinople
” Archives Imprescriptible

5 juillet 1915 — Empire ottoman: le 5 juillet, un convoi de plus
de 3 000 Arméniennes (” peu d’hommes, beaucoup de jeunes gens ”)
est entassé dans la cour de l’église arménienne catholique. Des
chrétiens de Mardin parviennent a tromper la vigilance des soldats
et a parler avec les déportées : ” Et l’on put ainsi apprendre que
toute l’Arménie est condamnée. Diarbékir a répété Van, Bitlis,
Erzeroum, Sivas et Kharpout. Mardine a rejoué naguère la scène
de l’écrasement de l’élément mâle ; les femmes arméniennes
de Mardine renouvelleront aussi bientôt le rôle des malheureuses
arrivées sous nos murs. © Revue d’Histoire Arménienne Contemporaine
pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Les convois de déportés des provinces orientales

5 juillet 1915 — Empire ottoman: outre que ce document précise assez
bien la localisation des camps de concentration qui vont être mis
en place dans les semaines suivantes en Syrie, il nous apprend aussi
que dès le 5 juillet, soit deux a trois mois après les provinces
arméniennes de l’Est, les Arméniens établis dans la périphérie
asiatique de Constantinople sont a leur tour visés par l’ordre de
déportation. Ils touchent notamment quarante-deux localités du
sandjak d’Ismit et cinquante-huit communautés du vilayet de Brousse,
soit 180 667 personnes, ainsi que les 34 199 Arméniens des vilayets de
Castamouni et de Konia. © Revue d’Histoire Arménienne Contemporaine
pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Axes de déportation et camps de concentration
en Syrie-Mésopotamie(1915-1916)

5 juillet 1915 — Empire ottoman /vilayet de Mamuret ul-Aziz : 800
hommes originaires de Harpout et de Mezreh sont exécutés dans une
gorge proche de Hanköy, par l’escadron de cete qui les accompagnait.

** (Atkinson, 2000 :40; Riggs, 1997 :103; Jacobsen, 2001 :73).

Mass Violence – par Raymond Kévorkian

5 juillet 1915 — Empire ottoman/Leslie A. Davis a Kharpout a
Henry Morgenthau, ambassade des Etats-Unis, Constantinople, le 6
septembre 1915: ” je me suis alors rappelé que le 5 juillet, un
employé du bureau de poste de Mamouret-ul-Aziz avait apporté au
consulat l’enveloppe contenant ma dépêche du 30 juin qui, ainsi
que je l’ai dit ci-dessus, avait été déposée au bureau de poste
le 4 juillet contre remise du récépissé de recommandé n° 912,
précisant qu’elle n’avait pas été examinée par le vali et qu’elle
devait lui être soumise avant de pouvoir être expédiée. Je lui fis
remarquer que, bien qu’il ait examiné toutes les autres lettres que
j’avais envoyées cachetées, il était permis d’envoyer des lettres
cachetées a l’ambassade sans avoir a les montrer au vali. Je me
suis ensuite rendu personnellement au bureau de poste pour voir le
directeur. Je lui ai demandé pourquoi cette lettre avait dÔ être
montrée au vali, alors qu’il était permis d’envoyer des lettres
directement a l’ambassade sous pli cacheté ainsi que je l’avais
fait tous les quelques jours depuis un an. Il m’a répondu que les
employés avaient commis une erreur et que la lettre était en bon
ordre. Quelques jours après réception du télégramme de l’ambassade
du 27 juillet, un fonctionnaire a dit qu’il avait effectivement vu une
de mes lettres a l’ambassade et que cette lettre avait été ouverte.”

Imprescriptible.fr : Dépêches consulaires de 1915

5 juillet 1915 — Empire ottoman /Arapkir (vilayet de Mamuret ul-Aziz)
: 7 000 Arméniens d’Arapkir, dont 250 hommes, sont déportés en
un convoi vers Urfa. Les hommes sont séparés du groupe une semaine
plus tard, au pont de Kırk Göz (” les 40 arches ”), situé sur la
Tohma cay, un affluent de la rive droite de l’Euphrate, et fusillés.

*** (Kévorkian, 2006 :496-497).

Mass Violence – par Raymond Kévorkian

5 juillet 1915 — Empire ottoman /Trébizonde : catholiques et
protestants arméniens, vieillards impotents, enfants et femmes
enceintes sont déportés dans un quatrième et dernier convoi partant
de Trébizonde.

*** (Kévorkian, 2006 :599).

Mass Violence – par Raymond Kévorkian

5 juillet 1915 — Empire ottoman : le lundi 5 juillet, beaucoup
d’hommes furent arrêtés aussi bien a Kharpout qu’a Mézéreh et
jetés en prison. Le mardi, au point du jour, ils en furent retirés et
durent se mettre en marche dans la direction d’une montagne presque
inhabitée.

Ils étaient environ huit cents, divisés en groupes de gens
liés ensemble, par groupes de quatorze. Dans l’après-midi, ils
arrivèrent dans un petit village kurde, où ils passèrent la nuit
dans les mosquées et d’autres bâtiments. Pendant tout ce temps,
ils n’avaient rien bu ni rien mangé. Tout leur argent et la plus
grande partie de leurs vêtements leur avaient été enlevés.

Imprescriptible.fr : 1915.la solution finale

5 au 18 juillet 1915 — Empire ottoman /Sıvas : 5 850 familles
arméniennes de Sıvas sont déportées en quatorze convois, entre le
lundi 5 juillet et le dimanche 18, au rythme d’un départ par jour,
avec en moyenne quatre cents foyers par caravane. Les déportations
se font suivant la ligne Sıvas, Tecirhan, Magara, Kangal, Alacahan,
Kötihan, Hasancelebi, Hekimhan, Hasanbadrig, Aruzi Yazi, le pont
de Kırk Göz, Fırıncilar, Zeydag, Gergerdag (les monts de Kanlı
Dere, où officiaient les chefs kurdes de la tribu des Resvan, Zeynel
bey et Haci Bedri aga), avant de s’orienter vers Adiyaman, Samsat,
puis de traverser l’Euphrate au niveau de Gözen, pour prendre la
route de Suruc, Urfa, Veran Sehir, Ras ul-Ayn, voire celle de Mosul,
ou encore celle de Bab, Mumbuc, pour arriver a Alep.

*** (Kévorkian, 2006 :544).

Mass Violence – par Raymond Kévorkian

1er au 5 juillet 1915 — Empire ottoman : Egin/Agn (vilayet de Mamuret
ul-Aziz. Les femmes, les enfants et les vieillards d’Agn et des 25
localités du canton, soit environ 13 000 personnes, sont déportés
en trois convois en direction de Malatia et parviennent jusqu’au site
abattoir de Fırıncilar , où une bonne partie est exterminée dans
les gorges de Kahta.

*** (Kévorkian, 2006 :500-501).

Mass Violence – par Raymond Kévorkian

5 juillet 1915 — Empire ottoman : a Diyarbekir 2000 soldats arméniens
travaillant dans l’armée ont été tués.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide — 1915 (July-September)

5 juillet 1915 — Empire ottoman : la déportation des habitants
arméniens de Sébaste commenca le 5 juillet 1915. Quartier par
quartier, rassemblés par groupes de 250 a 550 maisons (2 000 a 3 500
personnes). Ã~@ raison d’un convoi par jour, la ville fut totalement
vidée de ses habitants arméniens en l’espace de deux semaines. Chaque
matin, le quartier concerné était encerclé par la police et les
militaires. Les gens avaient très peu de temps pour se préparer
et prendre avec eux le strict nécessaire. Ce déplacement total de
la population se faisait pour des soi-disant raisons de “sécurité”
et la destination annoncée était la ville de Malatya. En vérité,
ils allaient tous vers le désert de la mort, en Syrie. Très peu
en échappèrent.

Imprescriptible.fr : Le Golgotha de l’Arménie mineure

5 juillet 1915 — Empire ottoman :le premier convoi de déportés
quitte la ville de Sivas. Chaque jour pendant 16 jours plus de 400
familles quittent leurs maisons, l’écrasante majorité étaient tuées
sur la route vers le désert syrien. Le dernier convoi quittant la
ville était celui du 20 juillet.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide — 1915 (July-September)

5 juillet 1916 — Empire ottoman : il a été commencé le massacre
des 7000 arméniens emprisonnés a Sivas. Le massacre a duré pendant
vingt et un jours tous les trois jours il y avait 1.000 tués.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide — 1916 (July-December)

5 juillet 1918 — Empire ottoman : Avedis Aharonian, président de
la délégation arménienne, rencontre avec l’ambassadeur allemand
a Constantinople, le comte Bernstorff, au nom de la République
arménienne.

ANI: Chronology of the Armenian Genocide — 1918

5 Juillet 1919 — Empire ottoman : Procès des membres du Comité
central du parti Union et Progrès, des ministres et d’autres
responsables centraux – Jugement rendu le 5 Juillet 1919 . l’accent
étant placé sur les massacres des Arméniens et la confiscation
de leurs biens, la responsabilité des membres du gouvernement
et du parti en ce qui concerne les entorses a la Constitution et
l’entrée en guerre de la Turquie a coté de l’Allemagne sans prendre
l’avis du Parlement. Les minutées du procès sont essentielles dans
la connaissance des mécanismes de l’Organisation Spéciale comme
colonne vertébrale du processus génocidaire. Furent condamnés a
la mort Talät pacha, Enver pacha, Cemal pacha et Dr. Nazim, sur la
base du 1er paragraphe de l’article 45 du code pénal turc. et sur
la base du par 2 du même article et l’article 55, furent condamnés
a l’exil pour 15 années, Cavid, Mustafa Cheref et Moussa Kiazim.

Pour insuffisance de preuves sont acquittés Rifaat bey et Hachim. Les
exilés a l’île de Malte furent ignorés.

*****Le premier verdict contre les Jeunes-Turcs fut prononcé le
5 juillet 1919. Les condamnés a mort par contumace étaient : le
ministre de l’Intérieur Talaat Pacha, le Grand Vizir et le chef du
CUP ; le ministre de la Guerre Enver Pacha, le ministre de la Marine
et le Commandant de la 4e armée turque en Syrie lors de la Première
guerre mondiale ; le membre du Comité central de Teshqilat Mahsuse,
Djemal Pacha; et le ministre de l’Ã~Iducation nationale, le docteur
Nazim. Les 27 personnes restantes furent condamnées a diverses peines
de prison, tandis qu’un petit groupe de responsables accusés furent
acquittés en raison d’absence de preuves. Le verdict ne contenait pas
une seule référence aux criminels qui, sortis des prisons turques,
avaient été envoyés a Malte sous la protection du Commandement
anglais. Plus tard, nombre d’entre eux revinrent d’exil et occupèrent
différents postes importants dans la République de Turquie.

Imprescriptible.fr : Procès des Unionistes 1918-1920 Collectifvan.org

5 juillet 1919 — Empire ottoman : Istanbul press, Alemdar, 5 juillet
1919. ” Hasan Amca, officier anti-Ittihadiste ” Ce pays n’a pas le
cran d’affronter la vérité [concernant le génocide arménien] ”. ”
Reproduit avec la permission de : Genocide: A Critical Bibliographic
Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.)London: Mansell Publishing;
New York: Facts On File, 1991 © 1991 by Institute on the Holocaust
and Genocide, PO Box 10311, 91102 Jerusalem, Israel.

Imprescriptible.fr : Documentation du génocide arménien dans les
sources turques

5 juillet 1919 — 24 juifs sont massacrés et 150 blessés lors d’un
pogrome auquel se livrent a Dunkov (district de Podolie, Russie)
des unités commandées par Sokolov, liées a l’Armée nationale
ukrainienne de Simon Petlioura.

Israelvivra.com

5 juillet 1941 — 3 000 juifs sont fusillés lors d’une Aktion de cinq
jours exécutée systématiquement par la police lituanienne a Kaunas
(Kovno, R.S.S. de Lituanie).

1 000 juifs sont assassinés par des ” Escouades de la mort ”
fascistes lors d’une Aktion de deux jours a Edinita (Bessarabie,
U.R.S.S.).

11 juifs sont tués par la population locale après l’évacuation
par l’Armée rouge de Stryj (R.S.S. d’Ukraine).

15 juifs sont assassinés par des Ukrainiens a Rudki (Pologne),
dont les synagogues sont incendiées.

70 juifs sont arrêtés et assassinés par la police auxiliaire
ukrainienne a Tarnopol (R.S.S. d’Ukraine). 20 autres juifs sont
lynchés par des soldats et par des civils ukrainiens dans les rues.

Les nazis occupent le village de Liga (district de Grodno, R.S.S. de
Biélorussie) avec ses 15 000 juifs. Ils arrêtent les intellectuels
et les rabbins, environ 200 personnes, et les conduisent a Stonievicze
où ils sont assassinés.

3 juifs sont fusillés lors d’un simulacre d’Aktion de la police
serbe a Belgrade (Yougoslavie).

20 juifs sont tués quand les troupes allemandes occupent Skalat
(province de Tarnopol, R.S.S. d’Ukraine) où vivent 4 800 juifs. 200
juifs parviennent a fuir avec l’armée soviétique qui bat en retraite.

Des juifs vivaient dans cette ville depuis le XVIIIe siècle.

Les Ukrainiens se livrent a un pogrome contre les juifs quand les
troupes allemandes occupent Buczacz (R.S.S. d’Ukraine), où vivent
10 000 juifs.

Des juifs ont habité cette ville depuis le XVIe siècle. Elle comptait
de nombreux intellectuels et donna naissance a beaucoup d’hommes
célèbres, dont le prix Nobel israélien de littérature (1966) S. J.

Agnon.

Les troupes allemandes et roumaines occupent Czernovitz (Bukovine,
R.S.S. d’Ukraine). Le 10e groupe d’opérations commence a tuer les
intellectuels juifs.

Les troupes allemandes occupent David¬Gorodik (province de
Brest-Litovsk, R.S.S. de Biélorussie) où vivent 5 000 juifs. A la
demande de la population locale, les nazis ordonnent a tous les juifs
de plus de quatorze ans de se rassembler près de l’église. Ils sont
conduits hors de la ville, où ils doivent creuser des fosses avant
d’y être assassinés par les SS. Un ghetto est créé pour les femmes.

Des juifs vivaient dans cette ville depuis le XVIe siècle.

150 juifs sont exécutés par les nazis et la police ukrainienne
nouvellement formée dans la cour de la prison de Vladimir-Volynskiy
(Wlodzimierz, R.S.S. d’Ukraine) après des arrestations massives.

Dès l’entrée des troupes allemandes a Sarny (province de Volhynie),
les SS commencent a tuer les juifs.

Des juifs vivaient dans cette ville depuis le début du XXe siècle.

Au début de la guerre, les autorités soviétiques installées a
Sarny avaient démantelé toutes les institutions juives. En 1940,
elles déportèrent en Sibérie 2 000 juifs réfugiés des provinces
polonaises occupées par les Allemands.

Israelvivra.com

5 juillet 1942 — Les troupes roumaines, alliées des Allemands,
entrent dans Wiznitz (Bukovine) et arrêtent les habitants juifs. Elles
en tuent 21.

Israelvivra.com

5 juillet 1943 — Itzhak Wittenberg, chef de l’organisation clandestine
juive dans le ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie), est arrêté. Des
combattants clandestins parviennent a le libérer en attaquant les
nazis. Ceux-ci demandent alors que Wittenberg leur soit livré, sous
peine de voir le ghetto détruit. Wittenberg se rend afin de sauver
le ghetto. II sera assassiné par la Gestapo.

Israelvivra.com

5 juillet 1944 — 3 557 juifs internés dans le ghetto de Papa
(Hongrie) sont déportés en deux transports au camp d’extermination
d’Auschwitz. 300 seulement survivront.

Le même jour, 1 286 juifs de Sopron (Oden¬burg), 650 de Csorna,
50 de Szill et 500 du ghetto de Mohacs (Hongrie) sont déportés par
les SS au camp d’extermination d’Auschwitz.

Israelvivra.com

5 juillet 1973 — Génocide des Tutsi: le général Habyarimana prend
la tête du pays a la faveur d’un coup d’Etat sans violence et fait
cesser pour un temps les persécutions anti-tutsi.

aidh

5 juillet 1995 — Arménie /Adoption de la Constitution : après
le retour de l’Arménie a l’indépendance en 1991, une commission
constitutionnelle mêlant juristes et politiciens est fondée en
1992 et élabore pendant trois ans un projet de Constitution de type
présidentiel qui est adopté par référendum le 5 juillet 1995 a
68 %8.

Cette Constitution est amendée par référendum le 27 novembre 2005
a 70 % ; en particulier, elle rééquilibre légèrement les pouvoirs
au détriment du Président et élargit l’autonomie locale.

Wikipedia

5 juillet 2002 — France : un colloque s’est tenu le 5 juillet 2002
a la cour d’appel de Paris sur ” la lutte contre le négationnisme :
bilan et perspectives de la loi du 13 juillet 1990 tendant a réprimer
tout acte raciste, antisémite ou xénophobe ”. Dans la dernière
table ronde consacrée a l’opportunité de l’extension du champ
d’application de la loi a la contestation d’autres génocides, Pierre
Truche distinguait trois manières de répondre aux victimes de drames
historiques : la repentance, qui peut se traduire par une des crimes
et délits contre les personnes, entrée en vigueur le 1er mars 1994.

reconnaissance officielle, les actions en justice contre les auteurs
ou complices ainsi que les actions en justice contre ceux qui nient
la souffrance des victimes. Ã~@ cette aune, la loi de 2001 a apporté
au génocide arménien la reconnaissance officielle ; en revanche,
la sanction de la négation reste en suspens alors que la loi de 2001
était pour ses promoteurs riche de promesses.

Assemblée Nationale

5 juillet 2010 — France: le Sénat est invité a se prononcer sur la
proposition de loi tendant a réprimer la contestation de l’existence
du génocide arménien, déposée le 5 juillet 2010 sur le Bureau
de l’Assemblée par Serge Lagauche et trente de ses collègues du
groupe socialiste.

Compilation réalisée par le site

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Les Discussions Avec Israel Se Poursuivent Pour Tourner La Page

LES DISCUSSIONS AVEC ISRAEL SE POURSUIVENT POUR TOURNER LA PAGE
Stephane

armenews.com
mercredi 6 juillet 2011

Les discussions se poursuivent entre Israël et la Turquie pour tourner
la page de l’episode meurtrier du Mavi Marmara, qui a provoque une
grave crise entre les deux pays, a indique mardi 28 juin un diplomate
turc a l’AFP.

“Les discussions se poursuivent. Il y a la volonte ferme de trouver une
solution entre les deux pays, pour laisser cette affaire derrière eux”,
a declare Ozdem Sanberk, le representant turc a la commission d’enquete
de l’ONU sur l’assaut israelien contre le ferry turc Mavi Marmara,
le 31 mai 2010, qui avait fait neuf morts parmi les passagers turcs.

“Les deux parties deploient des efforts authentiques”, a souligne
M. Sanberk.

Mais, a-t-il ajoute, il est impossible de dire où en sont les
discussions sur les deux exigences de la Turquie : des compensations
pour les familles des victimes et des excuses d’Israël pour ce raid
sur le ferry turc, navire amiral d’une flottille internationale qui
faisait route vers Gaza, sous blocus israelien, pour y apporter de
l’aide humanitaire.

Après ce raid meurtrier dans les eaux internationales, la Turquie
avait rappele son ambassadeur a Tel-Aviv et assure que les relations
bilaterales, jadis excellentes, ne seraient “plus jamais les memes”.

De recents gestes mutuels de bonne volonte ont donne a penser qu’une
amelioration des relations bilaterales est proche.

Le Premier ministre israelien Benjamin Netanyahu a envoye a son
homologue turc Recep Tayyip Erdogan un message pour le feliciter de
la victoire de son parti aux legislatives du 12 juin.

Et l’annonce par une association islamiste turque qu’elle n’enverra
pas le Mavi Marmara rejoindre une seconde flottille internationale
vers Gaza a ete interpretee par Israël comme une decision inspiree
par les autorites turques.

“Je crois que nous avions perdu confiance entre nous au cours des
dernières annees. Maintenant, nous avons besoin d’arreter ce jeu des
reproches reciproques sur les raisons de cette perte de confiance”,
a declare vendredi Danny Ayalon, le vice-ministre israelien des
Affaires etrangères au journal turc Daily News.

“L’annulation du depart du Mavi Marmara est l’occasion pour nous de
renforcer nos liens. Nous devrions nous reunir et aborder tous les
sujets”, avait ajoute M. Ayalon, lui qui l’an dernier avait humilie
l’ambasadeur turc a Tel-Aviv. Il avait convoque le diplomate, l’avait
contraint a s’asseoir sur un canape très bas et avait convie la presse
pour immortaliser la scène.

Lighton program makes ambassadors of artists

Kansas City Star
July 3 2011

Lighton program makes ambassadors of artists

By ALICE THORSON
The Kansas City Star

The last thing Kansas City artist Asheer Akram expected when he
arrived in Lahore, Pakistan, was to find the city’s National College
of Arts ringed with barbed wire and protected by armed guards.

It was May 2010, and he was scheduled to be an artist-in-residence at
the college, but?¦?.

`It took me two days to get in to talk to the administration,’ Akram
said. `There had been a bunch of bombings, and they said that they had
put the residency on hold, fearing Americans and foreigners could be
targets and put other students in jeopardy.’

Akram’s trip to his late father’s homeland was financed by a grant
from the Lighton International Artists Exchange Program, established
by Kansas City artist Linda Lighton in 2002 and administered by the
Kansas City Artists Coalition.

Janet Simpson, the coalition’s executive director, said she was
concerned for Akram’s safety when she read his application for the
trip but felt better about it when she learned he would stay with
relatives there.

That was another eye-opener for Akram.

`Staying with family was a little like being in jail,’ he said. `You
have to ask to leave the house, and the oldest adult decides what you
do and don’t do.’

He conceded that one of the reasons they were so protective was his
being American.

Akram made his escape from his aunt’s house when his brother arrived
and the two connected with cousins who lived in another city.

Although the residency fell through, and his Lahore sojourn felt like
`lockdown,’ Pakistan turned out to be a goldmine of artistic
inspiration for Akram. He was stunned by the beauty and craftsmanship
of the Pakistani cargo trucks that he encountered at every turn.

`They were the most amazing thing I saw,’ he said. `Like galleries
without walls. In the system they use there, the more decorative the
truck, the better jobs you get. Drivers put their life savings into
making their trucks beautiful.’

Akram is repurposing a 1952 Chevy into a `Midwest meets Pakistan’
version of a cargo truck.

`The dream is to take it from coast to coast,’ he said.

The 2007 Kansas City Art Institute alum is one of 86 artists, roughly
half of them from Kansas City, to receive funds from the Lighton
International Artists Exchange Program, which to date has spent almost
$350,000 to send artists to 37 countries.

A big slap in the head

An eye-opening trip to Latvia inspired Lighton, a well-known ceramics
artist, to establish the program. It was 1993, and the country had
recently gained its independence from the Soviet Union.

Life there was complicated, she said.

`Things started crumbling slowly apart as there was no protocol for
how to operate. There were no banks, no credit cards or checking
accounts.’

Despite the upheavals in everyday life, an International Artists
Symposium in Jurmala, Latvia, went off as planned. Sixty artists from
around the world gathered to exchange ideas. Lighton attended as a
United States representative, with sponsorship from the Chicago-based
Lakeside Art and Culture International.

For two months she lived and worked at the Latvian Artists’ Union. She
didn’t know the language but quickly picked up on the status and
respect enjoyed by members of the artists union.

`I made great friends,’ she said, `(but) it was tough.’

Lighton described her Latvian experience as `a big slap in the head, a
wakeup call.’ That, and subsequent trips to Japan, Lithuania and a
return visit to Latvia, got her thinking about how to give other
artists the opportunity to travel internationally.

Following the death of her father, former Woolf Bros. chief Alfred H.
Lighton, in 1999, she created the Lighton Fund of the Greater Kansas
City Community Foundation to give travel grants to artists.

Its aim, posted on the foundation’s website, is simple: `The Lighton
International Artists Exchange Program works to make the world a
smaller place by giving artists of different cultures the opportunity
to work together in the hope that lasting friendship and understanding
will develop.’

The grants, which range as high as $5,000, do not require artists to
make anything during their foreign sojourns. `I do require that you
spend time in another culture and make friends,’ Lighton said.

Lighton is idealistic about the program’s broader impact.

`We are making peace with these friends, one person at a time,’ she
said. `We are putting a face on America that is not what is seen in
the news. Artists are great ambassadors, speaking this language
without words.’

She is also pleased with the way the grants have `really pumped up
people’s careers,’ especially those of her Kansas City colleagues.

A grant enabled puppet master Paul Mesner to attend a workshop at El
Institut International de la Marionnette in France in 2008, sparking a
series of invitations to perform in Europe, including the world puppet
festival in France and engagements in Germany, Belgium and the
Netherlands.

`It absolutely led to greater exposure,’ said Diane Barker, executive
director of Paul Mesner Puppets.

Grantee Susan White is headed back to Japan for a show, following her
2010 Youkobo Artist Residency in Toyko. The trip had a profound impact
on White.

`The experience seeps into your bones,’ White said, `and affects the
way that you move without your realizing it.’

Akram, who spent the second leg of his trip in Armenia, placed a large
sculpture at the Modern Art Museum of Armenia in Yerevan. He created
the piece during a four-month artist residency at the Art and Cultural
Studies Laboratory in Armenia, where the process was recorded in an
award-winning documentary by Armenian filmmaker Gor Baghdasaryan.

Taking its title, `Moving a Mountain,’ from Akram’s sculpture, the
film also registers Akram’s thoughts about Armenian democracy and the
country’s difficulties. It recently won the best documentary film
award in the FiLUMS International Film Festival in Pakistan and has
been nominated for several other awards. Akram is thrilled with the
exposure.

Kansas City Art Institute faculty member Steve Mayse also left a
sculpture in the wake of his Lighton-funded trip.

In 2007, Mayse traveled to the Czech Republic to work at the Bubec
Sculpture Studio in Prague. After realizing that the studio had no
working power tools, Mayse decided to keep it simple. He bought
lattice strips from a lumber place and `accepted the challenge of
having no tools,’ working with his hands, string and glue to create an
18 by 10 foot boat form that he suspended from the ceiling and lit
from within.

Mayse said he’d planned to burn the piece before he left, but `an
architect came through and said he had a place for it in town square.’

It now hangs in the community center of the small village of Lustenice.

Mayse said he didn’t speak Czech but managed to communicate ‘ from
ordering french fries to getting the lighting elements for his
sculpture ‘ by drawing.

`I communicated through pictures,’ he said. `The language of drawing
is very important.’

There is a certain risk

Foreign countries pose unforeseen challenges.

`It’s not always walk up the beach,’ said the Artist Coalition’s
Simpson. `There is a certain risk involved. We’ve sent people to
Vietnam, Tanzania ‘ places that can be a little sketchy.’

New York artist Steve Mumford, well-known for his vivid pen-and-ink
drawings and watercolors of the war in Iraq, made his fifth trip to
the country thanks to a Lighton grant. During a monthlong stay in
2007, Mumford recorded death and suffering at the Baghdad ER military
hospital and life along the city’s violent Haifa Street.

One of the most popular destinations to crop up in proposals is the
Arctic Circle, Simpson said.

`We get 10 a year now, and we’ve funded two people.’

One of them is Brooklyn-based Jessica Segall, who received a 2011
grant for an Arctic Circle Residency that will include sailing in a
historical tall ship along the coast of the Norwegian island of
Spitsbergen in the Arctic Circle

Other 2011 grant recipients are going a more conventional route.
Kansas City artist Anne Lindberg will go to Norway, where her work
will be featured in a drawing exhibit at the Tegnerforbundet in Oslo;
artist-musicians Mark Southerland and Beau Bledsoe will research and
perform flamenco in Andalucia in Spain.

Kansas City Art Institute faculty member Miguel Rivera is currently in
Buenos Aires, where he is working in the International Contemporary
Center for the Graphic Arts program.

Perhaps the most fascinating project financed by this year’s grants
comes from New York-based Liliya Lifanova, whose plans include
collaborating with a Russian performance team in Moscow and St.
Petersburg. She will also visit the Russian province of Kaluga to
research folkloric Cossack culture, which has been vigorously revived
by Putin as a symbol of Russian strength.

Lighton said she’d like to be able to raise the current $5,000 grant
limit to $10,000.

`I’ve started a new fund at the Community Foundation where anyone who
wants to can donate. All donations will be used for granting to
artists.’ From her own experience and what she hears from grantees,
Lighton is sold on the importance of giving regional artists the
opportunity to gain `perspective and understanding of how to relate to
other cultures.’

`I think travel opens your eyes,’ she said. `These people need to get out.’

http://www.kansascity.com/2011/07/01/2986319/lighton-program-makes-artists.html

Nagorno-Karabakh: the story of hatred

The Voice of Russia
July 3 2011

Nagorno-Karabakh: the story of hatred

Kudashkina Ekaterina Jul 3, 2011 11:12 Moscow Time

Interview with Sabina Frazer, Director of the European program with
the International Crisis Group.

Of course, the Kazan Summit was a big disappointment. This is
especially because the co-chairs before the summit, had expressed a
great deal of hope and optimism that there would be an agreement on
the basic principles at this summit. And the fact that the sides
couldn’t agree on the basic principles is very disappointing. But even
the statement that they did sign is quite worrying, because it says
that the two sides have agreed to certain issues, which makes us
assume that there are other issues that they fundamentally disagree
on. So, it’s not about language in the text or about temporary
disagreement – but it’s really still fundamental issues that separate
Azerbaijan and Armenia. And I think that here we have to go back to
the origins of the conflict. Where the two sides fundamentally
disagree is on the status of Nagorno-Karabakh. For the Armenian side,
they want to have an agreement where the right to self-determination
and secession of Nagorno-Karabakh will be clear and, on the other
hand, for the Azerbaijani site, they want to make sure that
Nagorno-Karabakh will continue to remain inside the borders of
Azerbaijan or, if it does get independence, this will be once the rest
of Azerbaijan agrees to that. So, fundamentally, there is a very clear
disconnect between the sides, and the co-chairs have been trying to
deal with it by saying let’s have an interim status and postponements
of any kind of vote on Nagorno-Karabakh status. But, on the one hand,
it would be a very good solution, the solution that I believe the
co-chairs should continue to promote – but what we see is that neither
Azerbaijan nor Armenia are willing to go for that. And it was clear
prior to Kazan that they had not been trying to inform their people
and to convince their people that the solution was necessary. And I
think it’s also very worrying that we still see very radical rhetoric
coming particularly from Baku, but also in Armenia. In Armenia we see
that people are less and less willing to consider full withdrawal from
the occupied territories of Nagorno-Karabakh. That is also a very
worrying trend. So, it is clear that, if there is going to be an
agreement on Nagorno-Karabakh, the presidency in both Azerbaijan and
Armenia has to be much clearer in public, in Baku and in Yerevan,
explain to people that this agreement is necessary to avoid a future
war.

What do you think is the major problem why they come to terms? This is
an area where people lived side by side – Armenians and Azerbaijanis –
and it wasn’t as explosive as it is now. So, why that happened?

Armenians and Azerbaijanis have lived side by side for four centuries.
But we have a situation of 20 years of separation, where there are a
large number of IDPs, there is territory that is occupied. In addition
to that there has been a very negative rhetoric, where people were
brought up basically hating each other. And it’s going to take years
for people to change that and to again feel trust and confidence with
each other. That is why it is clear that, unless the president makes
it very clear to the population that something is changed and it is
necessary to reach an agreement now, it is going to be very difficult
for there to be public support for any compromise.

As I spoke to a number of analysts, they were telling me that there
are some fears that the whole situation might explode again. I have my
doubt. How do you see that?

I am also concerned that there is a possibility that a war will start
again. If this negotiation process fails, it will put us in a very
precarious situation. I believe that Russian President Medvedev has
played a very important role over the past couple of years. And it’s
now questionable whether or not, in the election period, he will be
able to continue playing such a hands-on role. But it’s also prone
with the French and the Americans who are also going to have elections
soon. So, if we don’t get an agreement in the coming couple of months,
it’s clear that the negotiations are going to go onto the backburner.
Without an active negotiations process, it’s going to encourage both
sides to think more about military conflict. Of course, both countries
are spending more and more money on purchasing military equipment.
And, when you start doing that, the kind of natural tendency is to
have a desire to use it. So, what I’d be worried about is even if
neither Baku nor Yerevan are planning the offensive tomorrow then a
war may start by accident, because of this increased belligerent
rhetoric, increased weaponry that is on the ground and this kind of
natural tendency to want to try it out.

Wouldn’t it be absolutely crazy, with Azerbaijan looking to expand its
ties with NATO, and NATO, as far as I know, has got serious
reservations about nations with inner conflict, on the one hand? And
then on both nations are looking at expanding their ties with the EU.
Once the war starts, all their hopes would be dashed.

Correct. I think neither Azerbaijan nor Armenia are too keen to join
NATO right now. Of course, they are keen on increasing their ties with
NATO, but NATO membership is very far down the line. The same thing is
with the EU. None of the countries of the South Caucasus has a clear
EU membership commitment. So, it’s very difficult for either NATO or
the EU to really put pressure on Azerbaijan or Armenia to resist a
war, because they don’t have anything to offer, no clear `carrot’ of
either NATO or EU membership for these two countries

How about economic considerations? Because as far as I understand Baku
is home to considerable oil and gas interests.

It is true that, if Azerbaijan went to war, this would undermine their
capacity to export oil and gas. On one hand, it’s possible that the
reserves of Azerbaijan will start to diminish, and as they will have
less of the qualms to go to war, because they will have less oil and
gas to export, but also I think that they feel this could be a quick
war, and that they could take back one or three of the occupied
territories in a few days, and that this wouldn’t have a direct effect
on their pipelines. The second is wrong calculus, because the
Armenians are also prepared to retaliate. So, if a war starts, I don’t
think it will be a short war. It will be something that will last
numerous months and years, which would have an impact on Azerbaijan’s
ability to export its reserves.

Did you travel there?

Yes, I’ve been to Karabakh. I haven’t been there for some time, I have
to admit. It was a few years ago that I was there. But I did go there,
so I’ve seen the realities on the ground. And one additional element
that we don’t talk about is the people of Karabakh itself – both
Karabakh Azeris and Karabakh Armenians. It’s clear that if there was
an agreement on basic principles, it would be necessary to include
them more in how to implement this agreement and how to reach a
Comprehensive Peace Agreement. The process is that first there should
be the basic principles and after that the sides will have to sit down
and talk about the details and sign Comprehensive Peace Agreement. For
that, you’ll need input from Karabakhsis themselves, both the Armenian
and Azeris, because they will obviously play a key role in the
implementation.

What is their sentiment?

Their sentiment, especially of Karabakh Armenians is in more hard-line
than the sentiment in Yerevan, because they feel the security threats
more clearly. That is why for any peace agreement to work, it will
have to have very clear security guarantees, there will need to be
deployment of international peacekeepers, so that way people living in
Karabakh could feel more confident with the situation. That is also
why the interim status is so important – because, again, the people of
Karabakh would be able to feel that they have a status, not a
full-fledged independent status, but something that would allow them,
for example, to be represented abroad and to be able to talk with
countries outside the region.

http://english.ruvr.ru/2011/07/03/52674196.html

Turkish foreign policy: Where to next?

New Europe
July 3 2011

Turkish foreign policy: Where to next?

Author: Demir Murat Seyrek and Amanda Paul
3 July 2011 – Issue : 942

The proactive approach of Turkey’s ruling Justice and Development
Party (AKP) to foreign policy making has changed traditional dynamics
and taken Turkey to a totally different level of influence and power
in its neighbourhood over the last few years. Nowadays Turkey has
developed a far more independent foreign policy than hitherto. While
maintaining strong links with the West, being a long time member of
NATO, Ankara has begun to consider the national interests of the
Turkey first and foremost which was not always the case in the past.
This independent approach has raised the eyebrows of many western
experts who interpret this as the West losing Turkey, as Ankara
becomes increasing engaged in its other neighbourhoods, most
particularly the Middle East. Some explain this `shift’ as a natural
result of Turkey’s growing influence in the region, while others have
described it as the imperialist concept of `neo-Ottomanism’, which
refers to the increasing involvement of Turkey in the former
territories of the Ottoman Empire, including the Balkans, Middle East,
and North Africa.

While the AKP’s third landslide victory, taking almost 50% of the vote
at the 12th June Parliamentary elections, is expected to have several
implications for Turkey’s domestic politics, whether this success will
take Turkey further away from the West or result in better dialogue
and cooperation between the West and Ankara on foreign policy issues
still remains to be seen. Although the AKP’s main foreign policy
dynamics are unlikely to change, regional developments, including the
recent uprising in Syria, may force Turkey to have closer cooperation
and dialogue with western allies, particular the US.

Presently, Syria represents the first foreign policy challenge of
AKP’s third term. The once close relationship between Turkish Prime
Minister, Recep Tayyip Erdogan and Syrian President, Bashar al-Assad,
came to an end following al-Assad’s failure to introduce expected
reforms and the on-going brutal attacks on civilians by the security
forces. Sharing a border with Syria means that Turkey is one of the
first countries to be directly affected by chaos and instability, and
this fact therefore rules out the possibility of maintaining a
low-profile as has been the case with Libya. Turkey’s policy on
Syria, and the level of coordination with its Western allies in
building this policy, has consequences for Turkey’s relations with the
West and Israel. Moreover, potential regime change in Syria increases
concern in Iran, which is starting to take a more critical approach
towards Turkey’s deepening role in Syria. In this respect, the Syrian
crisis may act as a litmus test for the reshaping of foreign policy
dynamics in this region: on the one hand, dialogue between Turkey and
Iran may run into trouble, while on the other, it may create an
opportunity for rapprochement between Turkey and Israel.

The future of Turkey-Israel relations is another important issue. US
attempts to `reset’ Turkey-Israel relations prior to the elections
came as no surprise. With developments in the Arab world, and Iran’s
nuclear programme bringing instability to the region, the US desires
an end to the tensions between its two democratic, reliable and stable
allies. Thus, we should expect an increasing amount of American
diplomacy to reconcile Turkey and Israel in the coming period. AKP’s
efforts to prevent a second flotilla incident can be viewed as a
consequence of this. It would be naïve to expect the reestablishment
of strong ties between Turkey and Israel in short and mid-term.
However, normalization of relations and Turkey’s return to the
negotiation table in the Middle East as a mediator may be expected.

Turkish-US relations may also enter a new era following the Arab
Spring. While Washington has recently taken a critical approach
towards several issues in Turkey, including media freedom and freedom
of expression, mutual strategic interests and the increasing regional
role of Turkey may re-strengthen the strategic ties between two old
allies. The US needs Turkey’s support and consistent approach on
Syria and Iran while Turkey needs concrete steps from the US in
eliminating terror camps in the Northern Iraq while at the same time
making greater efforts into solving the Kurdish issue in a peaceful
way through domestic reforms.

While expectation for re-strengthening Turkish-American relations are
high, the same cannot be said for EU-Turkey relations which are set to
remain deadlocked unless there is a change vis-à-vis the decades old
Cyprus problem or from the leadership of those countries (in
particular France and Germany) that are opposed to Turkish membership.

There are currently eighteen negotiating chapters frozen due to vetoes
by France, Germany and Cyprus. While France and Germany block for
political reasons, Cyprus blocks due to Turkey’s failure to fully meet
it’s Custom’s Union (the Additional Protocol) obligations and open its
airspace and harbours to the Republic of Cyprus. Turkish policy has
always been to link the implementation of the Additional Protocol to
the EU delivering on the commitments it made to Turkish Cypriots in
the aftermath of the 2004 Annan Plan Referendum for the reunification
of Cyprus, when Turkish Cypriots voted `yes’ while Greek Cypriots
voted `no’. The EU offered Turkish Cypriots an economic deal which
included a Direct Trade Regulation, but it has never materialized due
to Greek Cypriot opposition.

With such a big mandate, Erdogan could now take steps and extend the
Additional Protocol. This would immediately unblock 8 chapters, boost
Turkey’s credibility and take way some of the ammunition used by those
opposed to Turkish accession. However, Ankara is unlikely to do this
as long as the EU makes no effort to demonstrate commitment to Turkish
membership. Given that nowadays the EU remains bogged down with the
Euro-crisis, has had a negative reaction to immigrants coming from
North Africa, and seems to lack any vision at all, it does not seem
likely that a `reset of talks’ is about to happen.

Turkey would also probably welcome an opportunity to reopen
rapprochement talks with Armenia, which collapsed last year,
principally as a result of Turkey’s decision to link it to progress on
the Nagorno-Karabakh conflict between Armenia and Azerbaijan
(following pressure from Baku) which was not part of the agreement
negotiated between Yerevan and Ankara. Given that Erdogan has already
underlined the importance of Azerbaijan for Turkey, it is unlikely he
will risk upsetting Baku again. For Turkey to have a real role in the
region Ankara first needs to concentrate on implementing `zero
problems’ within regional countries. Therefore, as long as Turkey
does not normalise relations with Armenia, Ankara will be unable to
have such a role.

While Turkey’s new approach to foreign policy is aimed at making
Turkey a significant regional player, Turkey also want to go beyond
this and Turkish Foreign Minister, Ahmet Davutoglu took several
initiatives in different regions of the world, over the last two
years. Turkey continues to strengthen ties with Russia, Ukraine and
China while also quickly moving into Africa and even South America.

Although there is no doubt Turkey is playing an increasingly important
role in its region, Ankara needs to be careful not to spread itself
too thinly by trying to be everything to everyone. Regional
developments may require Turkey to focus on a few strategic issues,
which may have direct consequences for Turkey and the regional
balance. Furthermore, while Turkey has positioned itself as an
active regional player it has not managed to solve any of the most
thorny regional issues (Cyprus, Armenian issue, the Aegean issue, Iran
nuclear issue, the Middle East conflict). If not final solutions, at
least some concrete improvements in some of these issues will be
required in order to preserve the consistency and validity of `zero
problems with neighbours’ and `pro-active foreign policy’ approaches
of AKP.

Demir Murat Seyrek (Managing Partner of Glocal Communications) Amanda
Paul (Policy Analyst for the European Policy Centre in Brussels).

http://www.neurope.eu/articles/107379.php

Armenia, Ukraine to cooperate in medicine field

Armenia, Ukraine to cooperate in medicine field

July 3, 2011 – 17:02 AMT

PanARMENIAN.Net – The Health Care Ministries of Armenia and Ukraine
signed a cooperation program in the field of medicine for 2011-2013.
The respective program was signed in the presence of Presidents of
Armenia and Ukraine, Serzh Sargsyan and Viktor Yanukovich, within the
framework of the Armenian leader’s visit to Kiev.

Also, the parties signed a protocol on alterations and supplements in
the intergovernmental agreement on air communication, a protocol on
alterations in the intergovernmental cooperation agreement, minutes of
the fifth sitting of the Ukrainian-Armenian intergovernmental
commission for economic cooperation, according to GIGA Mir.

Hrant Markarian réélu à la tête du bureau de la F.R.A. Dashnaktsouti

PARTIS POLITIQUES D’ARMENIE
Hrant Markarian réélu à la tête du bureau de la F.R.A. Dashnaktsoutioun

Hrant Markarian a été réélu à la tête du bureau mondial de la F.R.A.
(Fédération Révolutionnaire Arménienne) Dashnaktsoutioun samedi 2
juillet lors du 31e Congrès du parti politique arménien qui s’est
déroulé à Dzargatsor (Arménie). Le Congrès avait débuté le 24 juin à
Erévan pour finir à Dzargatsor. Hrant Markarian est élu pour la
période 2011-2015. Les autres membres du bureau sont Viken Baghoumian,
David Lokian, Vahan Hovhannissian, Levon Mkrdtchian, Mkrditch
Nalbandian, Gueorgui Petrossian et Hagop Ter-Khatchadourian.

Krikor Amirzayan

dimanche 3 juillet 2011,
Krikor [email protected]

Karékine II a rencontré le président de Lettonie à Riga

SAINTE ETCHMIADZINE
Karékine II a rencontré le président de Lettonie à Riga

Le 29 juin, après Saint Petersbourg (Russie), le Catholicos Karékine
II arrivait à Riga (Lettonie). A l’aéroport, il était reçu par Khosrov
Stepanian responsable de l’Eglise arménienne de Lettonie ainsi qu’Arno
Ter-Sahakov, le représentant de la communauté arménienne de Lettonie
accompagné de nombre d’Arméniens. Le soir, Karékine II rencontrait le
président letton Valdis Zatlers. Le chef de l’Eglise arménienne
d’Etchmiadzine remerciait le président letton pour le soutien de son
pays au développement des infrastructures de la communauté arménienne
résidant dans ce pays balte. De son côté Valdis Zatlers a souligné le
rôle important et l’implication de la communauté arménienne pour le
développement du pays. Il a également salué l’inauguration de l’Eglise
arménienne Sourp Krikor Loussavoritch (Saint Grégoire l’Illuminateur)
à Riga le 30 juin. Le 1er juillet, le Catholicos Karékine II regagnait
Sainte Etchmiadzine.

Krikor Amirzayan

dimanche 3 juillet 2011,
Krikor [email protected]

L’Arménienne Elena Danielian, 12e mondiale

ECHECS
L’Arménienne Elena Danielian, 12e mondiale
trois Arméniennes dans les 100 premières mondiales

Au dernier classement féminin publié le 1er juillet par la Fédération
internationale des échecs (FIDE), Elena Danielian la meilleure
représentante de l’Arménie est 12e mondiale. Elena Danielian qui a 2
521 points est en progression de deux places par rapport au dernier
classement de la FIDE. Judith Polgar (Hongrie) est première avec 2 699
points. Parmi les 100 premières joueuses mondiales figurent deux
autres arméniennes, Lilith Mkrdtrchian (33e) et Lilith Kaloyan (72e).

Krikor Amirzayan

dimanche 3 juillet 2011,
Krikor [email protected]

Gagik Minasyan: Azerbaijan showed its indifference in Kazan

Gagik Minasyan: Azerbaijan showed in Kazan its indifference toward
decisions of international community

10:15, 1 July, 2011

YEREVAN, JULY 1, ARMENPRESS:

It is obvious that the Kazan meeting will have its positive impact in
respects that the Azerbaijani party again displayed its indifference
over the position of international community and co-chairing
countries, member of the Republican party of Armenia Gagik Minasyan
said speaking to Armenpress.

“They say one thing during discussions and quite another after
reaching Baku. The developments showed that this time as well Ilham
Aliyev like in St. Petersburg, not participating in the initially
scheduled events, left. It is impossible to keep this approach for a
long time as the international community will form a corresponding
attitude with not only words but actions”, Gagik Minasyan said.

Referring to the statement of the co-chairs that if the parties in
Kazan would not come to agreement, they will come forth with new
proposals, Minasyan noted that the new suggestions must deprive
Azerbaijan from the opportunity of displaying unconstructive behavior.

“First Azerbaijan must be deprived of the opportunity to solve the
issue in the military way. It is already a prepared step as the
Deauville statement noted that the resuming of the military activities
will be condemned and the step to do it will be the direct recognition
of independence of Nagorno Karabakh”, the parliamentarian said, adding
that it is very important as Azerbaijan will be deprived of the
prospect of military settlement of the conflict. According to
Minasyan, the second is that sooner or later NK must become a
negotiating party, which is important for transferring the process to
the constructive phase. The ground for it has been laid by the
Deauville statement of the heads of the co-chairing countries, as it
was addressed not to Armenia and Azerbaijan but the conflicting
parties, including Nagorno Karabakh.

“Recently when the US President Barack Obama had a phone conversation
with the presidents of Azerbaijan and Armenia, he also spoke about
Armenia and NK. These may be the new proposals that may be included in
the process”, Minasyan said.