Le livre du jour: Récit d’un observateur engagé

Le Monde, France
26 mai 2011 jeudi

Le livre du jour: Récit d’un observateur engagé

Blaise Pascal a écrit : ” Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous
espérons de vivre. ” La formule vaut pour beaucoup. Pas pour Gérard
Chaliand. Cet homme-là a vécu, vit encore, une dizaine de vies, au
moins : stratège, grand voyageur, explorateur, écrivain, poète,
traducteur, professeur, militant… On en oublie sûrement, tant la vie
de ” Chaliand ” – comme disent ses amis – compose une vaste fresque
qui se confond avec la seconde moitié du XXe siècle.

On connaît le géopoliticien, spécialiste des conflits asymétriques, de
la guérilla, du terrorisme, familier des guerres d’aujourd’hui
(Afghanistan, Irak), de celles d’hier (conflits liés à la
décolonisation, Vietnam, etc.). Il a écrit sur ces sujets des dizaines
d’ouvrages qui forment une longue réflexion sur la relation que les
hommes entretiennent avec la violence.

Il a enseigné ces questions dans les plus grandes universités et dans
nombre d’académies militaires. Il a renouvelé, avec d’autres, l’art de
l’atlas géostratégique, poursuivant obstinément l’une des missions
qu’il s’est assignées : régler son compte à notre éternel
ethnocentrisme, cette manière de narcissisme qui nous fait voir le
monde tel qu’on le perçoit depuis l’Europe, quand les deux tiers de
l’humanité ne jettent plus qu’un regard distrait sur le Vieux
Continent.

Routard savant

Dans un petit livre bouleversant (Mémoire de ma mémoire, Julliard,
2003), Gérard Chaliand avait déjà livré ce qu’il appelle ” la partie
immergée de son histoire ” : sa famille originaire de l’Empire ottoman
compte parmi les victimes du génocide arménien.

Cette fois, il se livre plus personnellement. L’enfance parisienne
chez des parents aimés, les premières bourlingues, l’engagement
militant, bref les années de formation, celles qui vont déterminer
trois des passions qui font ce bonhomme hors normes : lire et écrire ;
voyager et être à l’écoute de l’autre ; s’engager sans être dupe.

Gérard Chaliand, écolier médiocre, n’a pas 18 ans quand il quitte la
maison pour découvrir l’Algérie. Nulle révolte familiale ici, juste
l’irrépressible désir d’aller voir ailleurs. Ce besoin-là ne le
quittera plus. Il passe sa vie à voyager. Routard savant, le voyage,
chez lui, n’est pas que déplacement physique : Chaliand, l’érudit,
plonge dans les cultures lointaines.

Cette bougeotte compulsive, il va la mettre au service de ses
engagements militants. Afrique, Proche-Orient, Asie, Amérique latine :
pas un des conflits chauds de la guerre froide, pas une des batailles
de la décolonisation qu’il n’étudie au plus près sur le terrain, avec
les guérillas, maquis et autres rebellions armées de l’époque.

Gérard Chaliand est un observateur engagé affectivement : il est du
côté de ceux qui se révoltent – de la guerre d’indépendance algérienne
aux luttes de libération africaines ; des combats des Kurdes à ceux
des Palestiniens.

Mais il revendique un tiers-mondisme qu’il n’a jamais cru devoir
fondre dans un autre ” isme ” : communisme, trotskisme, maoïsme. Il
n’a pas salué à Hanoï ce qu’il dénonçait à Prague. Il a cultivé une
lucidité qui l’a tenu à l’écart des égarements militants de nombre
d’intellectuels européens.

Ce premier tome de Mémoires (1935-1979) est un récit d’aventures, pas
un ouvrage politique ou théorique. L’autobiographie, avec ce qu’elle
peut avoir d’impudique, nous fait revisiter ces années de plomb
idéologique, contées par un franc-tireur qui a construit sa vie avec
le souci obsessionnel de préserver sa liberté. Pour pouvoir partir,
encore et toujours.

Alain Frachon

La Pointe du couteau. Mémoires (1935-1979) Gérard Chaliand Robert
Laffont, 480 p., 23

Une pointure: Karine Arabian. Cette petite-fille d’Arméniens …

Libération, France
Jeudi 26 Mai 2011

Une pointure: Karine Arabian. Cette petite-fille d’Arméniens est une
des rares créatrices de chaussures, à la tête de sa propre marque
depuis dix ans.

par Sabrina Champenois

Pierre Dac, dans L’Os à moelle : «Les femmes, c’est comme les
chaussures : quand on les quitte, il faut y mettre les formes.» Bah,
ça se discute. Voyez Karine Arabian. Tête en l’air avouée, «pas
soigneuse pour un sou», elle les malmène, ses chaussures, n’a chez
elle pas même une boîte de cirage, ce minimum syndical. Gageons
qu’elle les quitte comme nous, d’un geste las et oublieux, loin des
prévenances fétichistes. Karine Arabian est pourtant chausseuse,
créatrice de sa propre marque, l’une des rares femmes à l’être. Et sa
production, qui émarge au moyen-haut de gamme (de 120 à 700 euros la
paire) est résolument féminine, majoritairement à talon, très élevé de
préférence :

«Mon grand regret, c’est de ne pouvoir personnellement dépasser les
neuf centimètres, à cause de mon pied un peu plat. Mais le pire, à
porter comme à travailler, c’est l’entre-deux, les talons de 4-5
centimètres : très difficile de faire quelque chose de joli avec ça.»
Les deux fois où on la rencontre, à domicile et dans son avoisinant
showroom du IXe (Paris), elle est haut juchée et ainsi aussi à l’aise
que l’oiseau sur sa branche, zéro oscillation. Même en scooter,
Arabian, pointure 38 et demi, trace en talons. Elle ne redescend, ne
condescend à la basket, que pour le sport – yoga et cardiotraining.

Dit comme ça, elle fait guerrière, amazone, n’est-ce pas. Du club des
NKM ou Dati – jamais sans mes stilettos, même lestée de dossiers. Mais
non. Pour commencer, KA, ex-enfant de banlieue communiste (Villejuif)
a depuis longtemps le coeur à gauche, quoique porté ces temps-ci à
l’abstention. «Bien sûr que je me souviens du 10 mai 1981, quelle joie
! Après, les désillusions sont arrivées… Plus jeune, je traînais
avec ma bande de gauchos, anarchistes, trotskistes. En devenant chef
d’entreprise, je me suis retrouvée confrontée à pas mal de questions,
tiraillée. Mais être de gauche sera toujours en moi.» Karine Arabian,
ensuite, n’a pas l’allure d’un échassier. Plutôt toute en courbes,
plutôt point d’interrogation que d’exclamation. Silhouette qu’elle ne
floute pas, que ce soit en robe noire ou en pull/jean. Ne pas en
conclure à une fierté-de-charnue : si à l’équation «Beth Ditto ou Lady
Gaga ?», Arabian répond «Beth Ditto évidemment», c’est qu’on parle
alors musique. Et si elle s’est fait connaître par des modèles à bout
rond, l’inconditionnelle du glamour hollywoodien «très net, très
architecturé», est aussi apte à l’effilé, à l’aigu. A la question
«gourmande ?», elle nuance, «gourmette : peu mais de qualité», lche,
«je suis au régime depuis l’ge de 10 ans.» Face à l’objectif du
photographe, elle ne jouera pas spontanément de son côté Betty Boop.
En interview, elle se montrera souriante mais vigilante. On en
repartira avec l’idée qu’elle en garde sous la semelle, que
l’Arabian-volcan capable de sandales jaune vif en peau de vipère d’eau
ne se fie pas au premier venu. Ne pas se laisser bouffer et faire le
poids, trouver sa place et la consolider : on entrevoit qu’il y a de
ça dans la trajectoire de Karine Arabian, côté cour comme jardin.

Sa marque a 10 ans cette année, a ses aficionadas, parle aux
fashionistas,même si moins culte que Louboutin et moins pointue que
Pierre Hardy. En parler met des étoiles dans ses yeux. Il est question
d’ouverture de boutiques, en Chine superémergente notamment. D’une
crise surmontée grce à un retour de flamme français quand avant 2008
l’export représentait 70% du CA de la PME Arabian (13 salariés). «J’ai
toujours de gros moments de doute et de stress, mais je suis
convaincue d’être sur la bonne voie.» Pour autant, Arabian n’oublie
pas. Dit illico :«Ça a été très dur», de ses débuts dans la chaussure.
«C’est un métier d’homme où l’idée prédomine que la femme n’a rien à
faire là-dedans, hormis peut-être dans la phase “maquillage”
[nettoyage, finition, ndlr]. C’est bien simple, avant d’être associée
à mon cousin, personne ne m’écoutait, j’avais l’impression d’être
transparente.» Daniel Yeremian a mis les fonds, dirige la partie
commerciale. Elle, dessine et conçoit toutes les collections, deux par
an, auxquelles s’ajoute la réédition d’anciens modèles. De la petite
maroquinerie, sacs, bracelets, complète l’affaire. La fabrication se
fait en Italie et en Espagne, au nom du «degré de qualité». Il nous
traverse qu’il y règne aussi des pratiques sociales plus élastiques
sans pour autant atteindre l’usinage en cours au Vietnam, au Maghreb,
au Portugal ou en Europe de l’Est.

Karine Arabian dit une phrase qui court dans le métier : «La chaussure
est un objet très complexe et très technique, dès qu’on bouge un truc,
tout se détraque.» Habiller le pied : une prise de tête garantie, avec
la tierce forme-semelle-talon en maître du jeu. Elle l’a voulue
cependant. Diplômée de l’école Esmod puis du Studio Berçot, lauréate
du prestigieux concours de Hyères, Arabian a commencé par le bijou.
Chez Swarovski puis Chanel, de quoi faire allègrement péter le strass.
«Oui, ça marchait bien et je n’en garde que de bons souvenirs.
Pourtant, au départ, je suis venue au bijou par défaut, à cause de la
crise dans le textile liée à la deuxième guerre du Golfe.»

La chausseuse a grandi dans le textile, fille aînée d’un tailleur
sur-mesure et d’une sous-traitante de marques de prêt-à-porter.«Depuis
toujours, je bricole. Enfant, je cousais des vêtements pour mes
poupées, je peignais sur mes vestes, mes pantalons.» Petite fille
modèle «piano-danse classique», elle mue à 13 ans, avec l’entrée au
lycée, à Paris, et un voyage à Londres. «Je suis revenue ska. Ensuite,
j’ai fait tous les mouvements, mods, punkette…» En écho, immersion
dans la musique, avec Nick Cave pour phare – «Encore aujourd’hui, il
m’accompagne dans ma vie et artistiquement, je le vois comme un modèle
: évoluer tout en restant fidèle à moi-même, c’est exactement ce à
quoi j’aspire.» Chevalier noir à peau ple et voix sépulcrale, Cave.
Quid de celui qui accompagne Dame Arabian dans la vraie vie ? On
obtient qu’il est «aussi dans l’artistique». Elle n’a pas d’enfants,
n’est «pas sûre» qu’elle aimerait en avoir.

La filiation : le chapitre est ici coton, ou du moins l’a été, la
descendante de la diaspora arménienne le concède. «Nous, ceux de la
troisième génération, celle qui réfléchit après celle qui a survécu et
celle qui a travaillé, sommes tous lestés par ça, par une sorte de
culpabilité.» De celles qui s’épanouissent dans le non-dit : ses
grands-parents, originaires de la partie turque côté paternel comme
maternel, n’ont jamais évoqué le génocide, plutôt portés au registre
«clown, très moqueur». Parions que tout ça a alimenté son travail sur
le divan («fauteuil, plutôt») et son implication dans L’année de
l’Arménie, en 2007 : elle y a consacré un an avec exposition à la clé
– Les Arméniens et la mode. Bilan : «à plat», lessivée. Mais désormais
capable de dire, «Mes racines, c’est important mais pas tant que ça.»
Allégée d’avoir payé son tribut à la tribu.

Alors, on observera que son grand-père maternel était bottier. Qu’elle
lui a emboîté le pas, donc. Oui mais bride lchée, et haut perchée.

En 5 dates

2 juillet 1967 Naissance à Paris.
1988-1989 Se forme au Studio Berçot.
1996-1999 Collabore avec la maison Chanel pour les bijoux.
2000 Crée sa marque et ouvre sa première boutique.
Septembre 2010 Première boutique en Chine.
Photo Fred Kihn

BAKU: Replacing France in OSCE MG with EU to increase efficiency

Trend, Azerbaijan
May 27 2011

Replacing France in OSCE MG with EU to increase efficiency of
negotiations on Nagorno-Karabakh conflict

Azerbaijan, Baku, May 27 /Trend, E.Ostapenko/

Replacing the French co-chairman of the OSCE Minsk Group with the
representative of the entire EU can give new breath to the negotiation
process on the Nagorno-Karabakh conflict settlement, said Borut Grgic,
specialist on conflicts, Director and Founder of the Institute for
Strategic Studies in Slovenia.

“The EU should become one of the permanent co-chairs in the Minsk
Group. Nothing else makes sense, he told Trend. – If this means that
we get rid of the French seat, so be it.”

He said France is not an active player in ensuring security and
promoting stability in the South Caucasus. Far more involved are the
eastern EU member states. Therefore, an EU seat on the Minsk Group
would ensure that interests and responsibilities are better aligned,
said Grgic, senior fellow at the Atlantic Council’s Eurasia Centre in
the U.S.
Wednesday the EU adopted revised ENP report, which is now under
consideration of the European Parliament and other EU agencies.

In the report, the EU declared readiness to step up its involvement in
the conflict settlement. The revised ENP report says that ‘the EU
would be ready to step up its involvement in formats where it is not
yet represented, e.g. the OSCE Minsk Group on the Nagorno-Karabakh
conflict settlement’.

The conflict between the two South Caucasus countries began in 1988
when Armenia made territorial claims against Azerbaijan. Armenian
armed forces have occupied 20 percent of Azerbaijan since 1992,
including the Nagorno-Karabakh region and 7 surrounding districts.
Azerbaijan and Armenia signed a ceasefire agreement in 1994. The
co-chairs of the OSCE Minsk Group – Russia, France, and the U.S. – are
currently holding the peace negotiations.

“An EU seat in the OSCE Minsk Group would mean a greater degree of
direct EU engagement in the Nagorno-Karabakh peace process,” said
Grgic, who in 2005 served as adviser to the OSCE Chairman-in-Office,
Slovenian Foreign Minister.

He said the eastern EU member states would use this new position to do
more to resolve this conflict because it is in their interest to have
stable and secure neighbours.
The EU has always supported the efforts of the Minsk Group, while not
directly involved in conflict resolution.

Another event occurred in the negotiation process on Nagorno-Karabakh
in the last days. Thursday, the presidents of the co-chair counties
issued a joint statement on the conflict at the summit of the G8 in
French Deauville.

Russian President Dmitry Medvedev, U.S President Barack Obama and
French President Nicolas Sarkozy called on the Armenian and
Azerbaijani leaders to demonstrate the political will and to finalize
the work over the basic principles of [the settlement of the
Nagorno-Karabakh conflict] during the upcoming Armenian-Azerbaijani
summit in June.

The Presidents Ilham Aliyev of Azerbaijan and Serzh Sargsyan of
Armenia have been holding periodic meetings since June 2008 on the
coordination of positions in order to resolve the Nagorno-Karabakh
conflict. Despite this, the basic principles have not yet been agreed.

Grgic said there will be much progress made by June. For the progress,
the conflicting sides should take action themselves, without waiting
for a “magic formula” from the outside
“Counting on Russia or the EU to bring to the table a magic formula is
not a good strategy.

There is no magic formula,” said Grgic.
He said the key is with the two presidents. “They have to find a way
to balance out internal and external risks, block out external
pressures, and strike a deal. If there is no deal between the two
presidents, war is a serious possibility,” said the analyst.

The road to peace will have to start with an Armenian withdrawal of
its forces from the seven surrounding regions, he said. “Here the EU
can be of help by offering a temporary peace-keeping force that would
ensure the security of the current Nagorno-Karabakh population until a
final deal is agreed.”

Armenia has not yet implemented the U.N. Security Council’s four
resolutions on the liberation of the Nagorno-Karabakh region and the
occupied territories.

Ankara Attempts to Turkify Ani’s Past

Ankara Attempts to Turkify Ani’s Past

Kristine Aghalaryan

hetq
11:35, May 26, 2011

The ruins of Ani, the city of 1001 churches, continue to fascinate
tourists from around the world.

On the day we arrived, despite the inclement weather, we bumped into
Turkish students and tourists from the Czech Republic and Armenia. The
Turkish government has latched on to the tourism draw and now longer
restricts outsiders to the medieval Armenian city.

One Czech tourist, travelling by motorcycle, knew little of the city’s
history but was impressed with what he saw. Sadly, the information
posted at the entrance and inside the area, told him nothing about the
city’s Armenian roots.

Loosely translated the official sign posts read that Ani “…is a
medieval city where various cultures clashed.”

The signs mention kings like Ashot (961-977 AD) and Smbat Bagratouni
(977-989AD) must conveniently omit the fact that they were Armenian.
Neither do they note that the city serves as the capital of the
Armenian Kingdom.

Ani sat at the crossroads of trade routes as well – goods were brought
from China, Persia, Byzantium and Egypt.

While the Tigran Honets Church has been partially renovated, its dome
has been left unrepaired. While a sign affixed to the church states
that it was built when Ani was under Georgian jurisdiction, Armenian
historian Samvel Karapetyan is convinced that it belonged to the
Armenian community.

Despite the efforts of the Turkish Cultural Ministry to the contrary,
the locals know that Ani was an Armenian political and religious
center.

We met up with Ali Ihsan Alunak, a Kurdish journalist, who heads the
Caucasus Cultural Research Institute of Turkey.

Alnak says the lack of any mention of Ani’s Armenian identity is a
result of decades of Turkish rejectionist state policy when it comes
to Armenians. Ankara, he states, wants to avoid any linkage of
Turkey’s history with that of the Armenians; especially the period
related to the 1915 Genocide.

The architect says that Turkey has even seen fit to start calling Ani
by the Turkified “Anu” name; thus further removing it from its
Armenian legacy. In Turkish, the word means “memory” or “remembrance”.

Alnak told me that Ankara’s attempts to “Turkify” Ani are futile given
that the whole world regards the city as Armenian.

Turkish Minister for Tourism and Culture, Ertugrul Günay, has declared
that Ankara plans to renovate the Mother of God Cathedral and the Holy
Saviour Church in cooperation with the World Monuments Fund.

The work is being coordinated by Anadolu Kültür, an NGO headed by
Osman Kavala. He says that work will commence in 2012 and last for
four years.

Ishan Karayaz, who heads the Millennium Development Goals Fund, is a
bit more optimistic, despite the fact that Ani was a military
off-limits zone till 2004. He says that things have changes today with
specialists visiting the site; even Armenians.

“What this means is that we will have different studies of Ani. I also
see more willingness on the part of the Turkish government to
acknowledge Ani’s Armenian identity,” says Karayaz.

Ali Ishan believes that such official acknowledgement will be
facilitated with the normalization of relations between Turkey and
Armenia. But he doesn’t hold his breath regarding any such
development.

He also doesn’t put much faith in Ankara’s pledges to renovate Ani’s
monuments and believes that Turkey is just going through the motions
after having been pressured by the international community.

Flags honor fallen Veterans in the Valley

ABC30.com
May 29 2011

Flags honor fallen Veterans in the Valley

Saturday, May 28, 2011

FRESNO, Calif. (KFSN) — American flags are going up all over the
Valley this weekend – as the nation pauses to honor fallen Veterans.

More than 250 american flags were placed near headstones at Fresno’s
Armenian Cemetery Saturday. The only one of its kind in the entire
U.S.

The Ararat Cemetery has been in Fresno for 125 years and many Veterans
of Armenian descent have been laid to rest there.

“The friends and families of the Veterans interred here, feel good
about it. They like to see it. They know their loved ones are
honored,” Frank Balekian said.

Members of a youth group from Holy Trinity Armenian Church helped put
out flags at the cemetery Satuarday.

They’ll be on display through Memorial Day.

http://abclocal.go.com/kfsn/story?section=news/local&id=8158765

Géorgie : l’opposition aurait formé 3 500 paramilitaires

GEORGIE
Géorgie : l’opposition aurait formé 3 500 paramilitaires

Le ministère géorgien de l’Intérieur a affirmé jeudi que l’opposition
a formé plus de 3.500 paramilitaires pour renverser le régime du
président Mikheïl Saakachvili et a diffusé des aveux en ce sens d’un
opposant.

Le ministère a aussi diffusé à la télévision Rustavi-2 une vidéo
montrant une conversation entre des leaders du parti d’opposition
Assemblée nationale de Nino Bourdjanadzé, dont son mari, Badri
Bitsadzé, le général à la retraite Guia Outchava et un autre
responsable, Irakli Batiachvili.

Les trois hommes y discutent de la formation d’unités formées de
soldats expérimentés pour attaquer la police lors de manifestations de
l’opposition. Au total 3.782 hommes auraient été recrutés.

“Trois mille guerriers aguerris et organisés soutenus par une foule
massive seront impossible à vaincre”, relève M. Batiachvili.

Des aveux du général Outchava ont aussi été diffusés. Le général,
filmé alors qu’il parle à des policiers, affirme disposer de 3.582
paramilitaires armés de btons, de boucliers.

Nino Bourdjanadzé a dénoncé une campagne visant à la “discréditer”
mais sans démentir ces propos. “On peut parler de choses
hypothétiques, mais nous n’avons rien fait d’illégal”, a-t-elle
déclaré à l’AFP.

Déjà jeudi, la police géorgienne avait diffusé un enregistrement d’une
conversation entre Mme Bourdjanadzé et son fils qui évoquaient la
possibilité de déclencher “une guerre civile” pour déstabiliser le
régime.

Ces enregistrements ont été publiés après l’intervention de la police
dans la nuit de mercredi à jeudi pour disperser une manifestation de
l’opposition réclamant le départ du chef de l’Etat.

Deux personnes, dont un policier, ont été tuées, selon les autorités,
par le véhicule d’un opposant qui fuyait le lieu de la manifestation.

dimanche 29 mai 2011,
Sté[email protected]

850 000 téléspectateurs ont regardé l’Arménie dans « Echappées Belle

TELEVISION
850 000 téléspectateurs ont regardé l’Arménie dans « Echappées Belles
» sur France 5
une audience bien au-dessus de la moyenne de la chaîne

Selon l’institut Médiamétrie l’émission « Echappées Belles » consacrée
à l’Arménie hier soir sur France 5 fut suivie par 850 000
téléspectateurs, soit 4% des parts d’audiences de l’ensemble des
chaînes regardées en France. Alors qu’en moyenne les « primes »
réalisent 650 000 téléspectateurs, l’émission sur l’Arménie a donc
réalisé un très bon score. Un résultat amplement mérité au regard de
la qualité des reportages de France 5. Hier soir alors que 4% des
téléspectateurs regardaient l’émission consacrée à l’Arménie, ils
n’étaient que 546 000 soit 2,6% à regarder la chaîne Arte, 743 000
(3,4%) pour Direct 8, 509 000 (2,4%) TMC, 612 000 (2,8%) NRJ 12 et 255
000 (1,2%) NT1.

Krikor Amirzayan

dimanche 29 mai 2011,
Krikor [email protected]

Armenia Should Be Cautious On Karabakh Issue – Opposition

ARMENIA SHOULD BE CAUTIOUS ON KARABAKH ISSUE – OPPOSITION

news.am
May 27 2011
Armenia

YEREVAN.- The statement issued by Russian, U.S. and French
leaders proves there are active processes around resolution of the
Nagorno-Karabakh conflict, said spokesperson for the opposition
Armenian National Congress (ANC) Arman Musinyan.

“We should be cautious as the Karabakh problem is among the most
important political issues,” Musinyan said adding that the ANC will
issue a statement in the near future.

Speaking of ANC’s future moves, spokesperson said the scenarios are
not final as political processes are developing dynamically. He said
the ANC will speak about its future steps during the May 31 rally.

Ukrainian Karabakh War Veteran Shoots To Death His Family And Commit

UKRAINIAN KARABAKH WAR VETERAN SHOOTS TO DEATH HIS FAMILY AND COMMITS SUICIDE

news.am
May 27 2011
Armenia

Former servicemen Colonel Viktor M., participant of Karabakh war,
shot to death his family and then committed a suicide in the Ukrainian
city of Donetsk.

The 70-year-old pensioner first killed his wife, then 25-year-old
granddaughter and son-in-law. Then, he tried to kill his daughter
but she managed to pull the gun.

Law enforcers stormed the building when he killed himself with a knife.

“He participated in Karabakh and Chechnya wars, was a professor
at Law Institute before retiring,” law enforcers told Ukrainian
Segodnya.ua website.

They stressed the reason for murder was Viktor’s mental health. He
left a message saying “I cannot live this way anymore.”

Turkey To Host Seminar On Dialogue Between Cities, With Armenia Atte

TURKEY TO HOST SEMINAR ON DIALOGUE BETWEEN CITIES, WITH ARMENIA ATTENDING

panorama
May 27 2011
Armenia

The city of Bursa, Turkey will host a seminar on dialogue between
cities from May 30 to June 1, within the framework of the EU
Enlargement and European Neighborhood Policy, Ermenihaber.am website
reported.

According to source, the seminar will be attended by member states of
the European Union, candidate countries, the Balkan States. Armenia
will also participate in the seminar.

The event aims to establish cooperation between the cities of the
states included in the European Neighborhood Policy and to exchange
experience. The problems faced by the cities will be tackled on the
sidelines of the seminar.