OSMAN KOKER: IL Y A CENT ANS, LES ARMENIENS EN TURQUIE
22-07-2011
Info Collectif VAN – – Le Collectif VAN vous
invite a lire cette information traduite par Georges Festa et publiee
sur le site ‘Armenian Trends – Mes Armenies’ le 17 juillet 2011.
Armenian Trends – Mes Armenies
dimanche 17 juillet 2011
Photo: (c) Birzamanlar Yayýncýlýk, 2005
Justice pour l’histoire : un ecrivain turc publie des materiaux sur
la presence armenienne dans les provinces ottomanes
par Gayane Abrahamyan
ArmeniaNow.com, 13.07.2011
Grâce a son action et ses differents projets, Osman Koker, journaliste,
historien et editeur turc, tente de presenter au grand public les
traces laissees par les Armeniens en Turquie, lesquelles, selon lui,
ont ete >.
Son ouvrage 100 Yýl Once Turkiye’de Ermeniler [Il y a cent ans, les
Armeniens en Turquie], publie en 2005, livre un panorama actualise,
documente, et comme le precise l’A., est devenu non seulement une
alternative a l’histoire telle qu’elle est presentee en Turquie,
mais aussi un > a cette part de venin diffuse dans les
institutions educatives, decrivant les Armeniens comme des ennemis
a la nation.
, explique-t-il.
Cette question est apparue parmi de nombreuses autres, lorsque les
gens ont commence a feuilleter le livre-album Il y a cent ans, les
Armeniens en Turquie, qui contient plus de cinq cents cartes postales
representant la vie des Armeniens a cette epoque.
Ces cartes postales etaient editees au debut du 20ème siècle dans
l’empire ottoman et presentent l’existence des Armeniens ottomans,
leurs eglises, leurs ecoles, leurs nombreuses manufactures, magasins,
cafes, hôtels et autres institutions possedees par des Armeniens.
Sous le titre >, des photographies majeures,
extraites de l’ouvrage, ont ete montrees lors d’expositions a Istanbul,
Munich, Cologne, Francfort, Valence (Espagne) et Genève.
La collection appartient a Orlando Calumeno, un citoyen de Turquie,
d’origine italienne, dont la mère etait armenienne. Koker incluera dans
son nouvel ouvrage quelque sept cents precieux echantillons extraits
d’environ quatre mille cartes postales et enveloppes de la collection
Calumeno, accompagnees d’un descriptif et de commentaires historiques.
, ajoute l’A.
Selon lui, les > actuels – le fait que l’on
puisse evoquer le genocide relativement plus librement – ne resultent
pas d’une politique officielle, mais sont plutôt >.
Quoi qu’il en soit, les autorites sous-estiment souvent les activites
des individus isoles et en parlent avec condescendance. Lors d’un
entretien informel avec notre redaction, un ancien officiel du
ministère des Affaires Etrangères soutenait que ceux qui reconnaissent
le genocide armenien ou qui prennent la defense des Armeniens sont
surtout >.
Pour ceux qui brisent le tabou et le mur du deni, une telle approche
est non seulement scandaleuse, mais blessante. Neanmoins, elle ne
fait que les pousser a decouvrir d’autres preuves tangibles, afin de
demontrer ce qui s’est passe en realite.
>, conclut Koker.
NdT
1. Allusion a l’exposition