Category: 2017
Armenia President, Minsk Group Co-Chairs discuss Karabakh peace process
President Serzh Sargsyan received today OSCE Minsk Group Co-Chairs Igor Popov (Russia), Richard Hoagland (USA) and Stephane Visconti (France), and the Personal Representative of the OSCE Chairman-in-Office Andrzej Kasprzyk.
The interlocutors discussed issues related to the process of peaceful settlement of the Karabakh conflict. Reference was made to the situation at the Armenian-Azerbaijani border and the line of contact between the armed forces of Artsakh and Azerbaijan, including the recent incidents.
The interlocutors attached importance to the parties’ committment to the efforts targeted at the peaceful resolution of the conflict, as well as the implementation of agreements reached on the highest level.
Des élèves s’expriment sur le génocide arménien
La boucle est bouclée. Demain, mardi 6 juin, à 14 heures, les élèves de terminale option Aménagement paysagers (AP) du lycée agricole de Moissac dévoileront au public, leur court-métrage “Regards croisés vers l'Arménie”. Un projet réalisé de A à Z par ces élèves, du scénario au montage, et porté par leur professeur d'histoire-géographie, Christophe Squarcioni. Le fil rouge ? Le regard que portent les élèves sur l'Arménie, et notamment le terrible génocide qui a frappé ce pays en 1915. L'année dernière déjà, Christophe Squarcioni, l'équipe pédagogique et ces élèves, à l'époque en 1re AP, avaient mis en place une quinzaine culturelle sur l'Arménie,
«Arménie 1915, je me souviens. Du génocide à l'Arbre de vie».
«Les élèves ont pu échanger avec les Arméniens présents, et comprendre davantage l'impact et les difficultés rencontrées par ce pays en cette période difficile. Je pense que ça les a touchés et marqué» a confié le professeur d'histoire-géographie, très impliqué dans ce projet. Depuis son excursion en Arménie en 2015, en mode sac à dos, ce grand voyageur est revenu, rempli d'idées et de projets, transmettre à ses élèves ce qu'il avait vécu. «Tu reçois un tel accueil là-bas, que tu ne t'en remets jamais».
Dans ce court-métrage, tour à tour, les élèves racontent leurs ressentis par rapport aux échanges qu'ils ont pu avoir, et s'expriment sur le génocide arménien. En cinq séances, environ 10 heures de travail, et avec l'aide d'une scénariste et d'un réalisateur, le film “Regards croisés” et prêt à être dévoilé. Prochaine étape ? Peut-être pouvoir diffuser ce court-métrage en Arménie ? Christophe Squarcioni y travaille d'arrache-pied.
Projection Regards croisés vers l'Arménie, mardi 6 juin, à 14 heures au hall de Paris.
Livre: Arménie : Au pays des pierres
Dans son livre In the Country of Stones publié mi-juin 2017, le photographe français Nicolas Blandin nous raconte son voyage en Arménie à travers les visages et paysages d'un pays politiquement et géographiquement « enclavé ».
cafébabel : Pourquoi appelles-tu l’Arménie Pays de pierre ?
Nicolas Blandin : L’Arménie (en arménien «Hayastan») est souvent surnommée « Karastan » (littéralement « pays de pierres », ndlr) par ses habitants, en raison des étendues montagneuses et des roches éruptives qui dominent le paysage. Selon une légende arménienne, en créant le monde, Dieu aurait déversé de la terre et des pierres à travers un immense tamis. La terre molle serait tombée d’un côté et les pierres de l’autre, exactement là où se situe l’Arménie aujourd’hui.
cafébabel : Quelle Arménie as-tu voulu montrer dans ton projet ?
Nicolas Blandin : Mes images sont avant tout le fruit d’une expérience personnelle et subjective. Plusieurs choses m’ont fasciné en Arménie : la façon dont l’histoire et la mémoire collective se manifestent visuellement dans le paysage, que ce soit à travers les imposants restes de 71 ans de régime soviétique, les répercussions du séisme de 1988 dans le nord du pays ou encore la question du génocide et des frontières. J'ai aussi été frappé par les histoires personnelles des gens rencontrés et les symboles qui rappellent que l’Arménie fut le premier pays à adopter le christianisme comme religion officielle (dès l’an 301). Enfin, on y trouve la nature insaisissable du présent dans ce pays enclavé - géographiquement et politiquement - qui semble évoluer selon ses propres règles, avec d’indéniables moments de grâce et de beauté malgré les difficultés économiques et la rudesse du paysage.
cafébabel : Quel genre de voyage as-tu réalisé en Arménie ?
Nicolas Blandin : J’ai réalisé un premier voyage en stop avec ma copine durant trois semaines en septembre 2013. Nous avions entendu parler de la légendaire hospitalité arménienne, mais nous étions loin d’imaginer l’accueil, la curiosité et la bienveillance qui nous attendaient. Certains villages voient tellement peu d’étrangers que l’on est facilement salué et invité à boire le café. Durant le voyage nous avions parfois le sentiment d’avoir renoué avec de lointains cousins, et étions décidés à revenir un jour. J’ai donc saisi l’occasion d’un volontariat au YMCA de Spitak pour passer cette fois plus de temps dans le nord du pays, en hiver.
cafébabel : Pour le jeune voyageur européen, que recommandes-tu ?
Nicolas Blandin : L’Arménie est une terre riche d’histoire, de culture et de contrastes. Le voyage vaut le détour ne serait-ce que pour ses habitants, curieux et ouverts. Le Caucase du Sud est une région fascinante qui vous place au carrefour de l'Europe, de la Russie, de l'Asie centrale et du Moyen-Orient.
cafébabel : Est-ce facile d’y voyager ?
Nicolas Blandin : À moins de parler le russe ou l’arménien – l’anglais est encore marginal, même à Erevan, la capitale – cela demande un peu de débrouillardise pour dépasser la barrière de la langue et le manque d’infrastructures et d’informations. Mais la curiosité et la bienveillance des Arméniens font vite oublier ces difficultés.
cafébabel : Quel genre de personnes as-tu rencontré en Arménie ?
Nicolas Blandin : L’itinérance, la curiosité et la photographie permettent toutes les rencontres. J’ai ainsi rencontré des jeunes, des moins jeunes, des locaux, des membres de la diaspora arménienne en quête de racines, des gens ayant des membres de leur famille dispersés au quatre coins du monde, des familles séparées pendant plusieurs mois de l’année, les hommes allant travailler en Russie pour gagner leur vie.
cafébabel : Le moment le plus WTF du voyage ?
Nicolas Blandin : En faisant du stop près de Khor Virap, une voiture s’arrête. Nous faisons les présentations usuelles. Lorsque ma copine annonce qu’elle est Allemande, Samuel – le conducteur qui nous l’apprendrons plus tard a vécu un an en Allemagne du temps de la RDA - lance en allemand, avec humour : « Was ist los ? Nichts ist los. Arbeitslos ! » (Qu'est-ce qu'il se passe ? Rien. Chômage !, ndlr)
cafébabel : En Europe, l’Arménie est malheureusement un pays très méconnu. Quand on va sur Google, la troisième entrée, c'est « le génocide arménien». Quelles sont selon toi les trois merveilles de ce pays ?
Nicolas Blandin : L’un des innombrables monastères (certains datant du IVe siècle) perchés sur une colline, au-dessus d’un lac ou d’un canyon : Khor Virap et sa vue imprenable sur l’Ararat, Noravank et ses montagnes rouges, Tatev ou encore Sevanavank surplombant le lac Sevan pour ne citer que ceux-là.
Les toiles du peintre Minas Avetisian aussi. Son ancienne demeure à Jajur, près de Gyumri, a été convertie en mini musée. Enfin, il y aussi les noix confites. Les fruits, les légumes, le lavash (fine galette, ndlr) et la gastronomie arménienne en général valent le détour).
cafébabel : Le monde est encore très partagé sur la question du génocide. Arrive-t-on à échanger avec les Arméniens sur ce passé douloureux ?
Nicolas Blandin : Les gens aimeraient évidemment que la mémoire des massacrés soit honorée et que le génocide soit officiellement reconnu. Mais la reconnaissance officielle du génocide est freinée par d’importants enjeux diplomatiques, financiers et territoriaux.
cafébabel : 25 ans après la chute de l'URSS, les jeunes arméniens se rappellent-ils de cette époque ?
Nicolas Blandin : Tout dépend des jeunes à qui l’on pose la question et de l’âge qu’ils avaient à l’époque. Pour certains, notamment dans le nord du pays, la chute de l’URSS a coïncidé avec les retombées du séisme de 1988. Deux bouleversements majeurs difficiles à oublier.
cafébabel : On qualifie souvent les ex-États soviétiques de pays encore « divisés ». Quel est le ressenti des jeunes arméniens par rapport à l’Europe et à la Russie ?
Nicolas Blandin : Depuis son indépendance en 1991, l’Arménie a toujours gardé des relations étroites avec la Russie pour des raisons économiques et politiques. Le pays est en effet très enclavé géographiquement et surtout politiquement face au blocus imposé par la Turquie à l’ouest et l'Azerbaïdjan à l’est. Face au manque d’opportunités d’emploi, nombreux sont les Arméniens, jeunes et moins jeunes, qui s'en vont gagner leur vie en Russie au moins une partie de l’année.
Cela dit le regard des gens, notamment des jeunes, est aussi tourné vers l’Europe et les États-Unis, qui abritent une importante diaspora arménienne. La politique étrangère arménienne semble peu à peu chercher un soutien plus fort de l’Occident.
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Livres: Varto: chronique d’un génocide
L'été pointe le bout de son nez. S'il est impossible de trouver du beau temps ici, on peut toujours faire un tour en Europe, particulièrement en France où on le sait le ciel est bleu et le soleil resplendissant depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Si d'aventure vous vous hasardez à Paris, il faut absolument visiter le Mémorial de la Shoah qui accueille jusqu'au 30 octobre une exposition essentielle consacrée à sa représentation dans le 9e art. De Calvo au Spirou d'Émile Bravo en passant par Mickey, Captaine America, Bilal, Spiegelman et plusieurs autres, toutes ses déclinaisons sont présentées aux visiteurs. Un moment de réflexion pour nous rappeler la pertinence de la bande dessinée comme transmetteur privilégié de la mémoire.
Le ciel est rouge sur l'Arménie
Parmi les nombreux ilots de cette exposition, un est consacré aux autres victimes des prétentions raciales non seulement des nazis, on pense aux Romanichels, mais aussi d'autres nations comme les Arméniens qui subiront d'avril 1915 à juillet 1916 les politiques génocidaires d'un Empire ottoman entre les mains des Jeunes-Turcs. C'est cette tragédie que raconte Varto, 1915 deux enfants dans la tourmente du génocide des Arméniens que les éditions Steinkis viennent de republier et dont on retrouve quelques planches au Mémorial.
Publié initialement en 2015 pour commémorer son centenaire, Varto raconte le génocide à travers les yeux de Maryam et de Varto, deux jeunes Turcs d'origine arménienne, et d'Hassan jeune adulte turc qui a promis à son père de les conduire en lieu sûr, au-delà des lointaines montagnes. Un dangereux voyage où la faim, la soif, le froid et la menace de militaires et de villageois à la recherche d'Arméniens les guettent derrière chaque rocher, derrière chaque bosquet, derrière chaque coin sombre de la montagne.
Roman graphique bouleversant Varto prêche par sa retenue.
Roman graphique bouleversant Varto prêche par sa retenue. Alors que les auteurs auraient pu traiter le génocide de façon violente et sanglante, en insistant sur l'horreur de la situation, ils ont adopté un regard plus pudique, en demi-teinte, plein de sous-entendus et de non-dits que le trait élégant de Stéphane Torossian traduit avec justesse et émotion.
Un regard à hauteur d'enfant de la tourmente quotidienne d'une population stupéfaite, impuissante devant la situation, en quête de réponses, isolée dans une Turquie reculée à l'écart du monde, Varto trace un portrait nuancé sur ces tristes événements, ne cherche pas de coupables, ne distribue ni d'accusation, ni de condamnation, préférant proposer des personnages humains, faits de contradictions, capables du meilleur et du pire, passant au fil des pages de bourreaux à sauveteurs, victimes des réponses toutes faites et des préjugés alimentés par des politiciens et des puissants en mal de pouvoir.
On ne peut que féliciter Steinkis de rééditer dans une version plus abordable cette bande dessinée qui rappelle à notre mémoire défaillante ce génocide enfermé dans des livres d'histoire de moins en moins consultés.
La face cachée de Lénine.
Pour certain, il était l'incarnation d'un mal à l'état pur, un Lex Luthor bien en chair, pour d'autres il était l'ultime espoir des classes laborieuses exploitées jusqu'au fond de leur âme. Antéchrist ou sauveur de l'humanité Vladimir Illitch Oulianov dit Lénine, dont on fêtera dans quelques mois son tragique coup d'État, fut un des personnages les plus marquants du XXe siècle. Il était donc normal que celui dont le seul nom faisait trembler les démocraties bourgeoises occidentales et le clergé et soulever les passions enthousiastes des damnés de la terre soit l'objet d'un volume de la très belle collection. Ils ont fait l'histoire de Glénat et Fayard. C'est maintenant chose faite avec ce Lénine signé Antoine Ozanam, Denis Rodier en collaboration avec l'historienne et spécialiste de l'URSS Marie-Pierre Rey.
À l'instar des autres albums de cette série, Lénine explore les aspects moins connus de la vie du célèbre révolutionnaire. Exit les grands moments de la prise du Palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg, raconté avec verve et puissance par John Reed dans ses 10 jours qui ébranlèrent le monde! Bye-bye la guerre civile! Les auteurs préfèrent s'attarder sur le complexe processus qui amène ce jeune étudiant expulsé de l'Université de Saint-Pétersbourg, fils d'une famille noble désargentée, frère d'un conspirateur pendu le 11 mai 1887 à la suite d'un complot contre le Tsar, vers les idéaux révolutionnaires, la clandestinité et l'organisation du futur paradis soviétique et de son homme nouveau.
S'appuyant sur des documents inédits rendus disponibles lors la chute de l'URSS en 1991, ce Lénine n'est ni une hagiographie, comme il s'en est écrite beaucoup lors de la déstalinisation où il devenait celui qui avait vu ses idéaux trahis par Staline, ni un pamphlet anti-Lénine. Les auteurs optent plutôt pour une vision sans complaisance, explorant la personnalité ambigüe du révolutionnaire pugnace, redoutable politicien, à l'ambition démesurée, mais animée d'un réel désir de justice et d'égalité sociale, qui sème les graines de ce qui deviendra entre les mains de son successeur ce monstrueux état totalitaire et sanguinaire.
Ozanam peut compter dans cette exploration sur le graphisme efficace et le montage dynamique, loin du statisme de ce genre d'exercice, de Denis Rodier qui a su lui insuffler une vie propre. Un véritable défi pour le dessinateur québécois, puisqu'à la différence de Staline, qui jeune révolutionnaire a vécu une vie d'aventures, Lénine fut avant tout un intellectuel moins à l'aise sur les théâtres violents de la répression étatique et de la révolution.
On en aurait toutefois pris plus. Un diptyque ou un triptyque aurait permis aux auteurs de dévoiler plus sa personnalité, d'aborder ses relations personnelles et professionnelles et d'éviter d'utiliser les trop longues ellipses qui quelques fois peuvent briser le rythme.
Si la jeunesse de Staline publiée aux Arènes est prévue en plusieurs volumes, la vie de Lénine le mérite tout autant.
Gorline Aprikian, Stéphane Torossian, Jean-Blaise Djian, Varto, 1915, deux enfants dans la tourmente du génocide arménien, Steinkis.
Antoine Ozanam, Denis Rodier, Marie-Pierre Rey, Lénine, Glénat/Fayard.
Des élèves réunionnais lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation
Benard Emilie, du lycée Georges Brassens à Saint-Denis et Charles Emilien, du lycée Bellepierre se sont illustrés dans leur devoir individuel ayant pour thème "La négation de l'Homme dans l'univers concentrationnaire nazi". Les collégiens Torqueo Loan et Kischenin Satya du collège Juliette Dodu à Saint-Denis ont également remporté un prix.
Les élèves du collège Michel Debré au Tampon qui ont travaillé sur "Le génocide arménien" sont quant à eux les lauréats du 2e prix national du Concours Bulles de Mémoire dans la catégorie "Groupes 11-14 ans".
Génocide arménien: les partis, seuls, ont joué avec le feu
Dans l’exclusion d’Özdemir, Lutgen applique la ligne défendue il y a une semaine.
Ce vendredi, le CDH a décidé d’exclure sa députée Mahinur Özdemir, qui s’est refusée à reconnaître le génocide arménien. Cette décision est logique et surtout cohérente. Le président Lutgen applique ainsi la ligne défendue dans son interview au Soir, il y a une semaine.
Le sujet qui porte sur un épisode criminel de l’histoire européenne, est complexe et continue d’opposer deux communautés dans la manière de qualifier ces événements. Y-a-t-il eu ou pas génocide des Arméniens par les Turcs ? Certains Etats ont décidé de répondre oui, d’autres n’ont pas tranché, s’en remettant à une consultation internationale. Mais ce n’est pas cela qui est en cause ici. Personne, et certainement pas la presse, n’oblige les Belges, qu’ils soient ou non d’origine turque, à adopter l’une ou l’autre position. Personne d’ailleurs n’en a le droit car la Belgique fait partie de ceux qui n’ont pas tranché. Aucune loi n’a été adoptée, et personne ne peut être condamné pour déni de génocide arménien, contrairement à la Shoah.
Ce sont certains partis politiques, et eux seuls, qui ont allumé le feu qui risque de brûler désormais, et de rejaillir sur une partie de la société, en la divisant. Sans que personne ne les y pousse, certaines formations politiques ont adopté une position limpide revendiquée haut et fort au nom de leurs valeurs, en condamnant sans ambiguité le génocide arménien. Ces valeurs sont-elles négociables ? Peut-on accepter que des membres et à fortiori des élus, pensent autrement sur ce sujet, que la ligne du parti ? Le CDH a tranché, c’est non. Chez Ecolo, la présidente Zakia Khattabi nous a déclaré que cela ne pouvait se produire chez eux, « leurs listes n’étant pas composées de façon communautariste ». Le PS, lui, veut donner l’impression qu’il prend plus de hauteur que d’autres, en acceptant un « dialogue », alors qu’il s’est placé dans une incohérence née surtout de tactiques électoralistes. Les partis qui ont décidé de reconnaître le génocide armenien, ont créé ce risque d’incohérence et se devaient de le gérer. Il est particulièrement lâche aujourd’hui de reporter les conséquences de cette non gestion, sur ceux qui ne font que la leur mettre devant les yeux.
Ajoutons que ce sont ces mêmes partis qui ont donné l’occasion de constater leur incohérence en plein jour, en souhaitant une minute de silence dans les Parlements. On ne joue pas avec le génocide, pas plus pour des raisons électorales que pour se donner bonne figure. Certains l’apprennent à leurs dépens, ils feraient aussi bien de l’assumer.
El Ayuntamiento de Valencia reconoce el genocidio armenio
La Junta de Gobierno Local ha aprobado hoy una moción en la cual reconoce el genocidio del pueblo armenio. El año 1984, la ONU y en 1987, el Parlamento Europeo, reconocieron los hechos de la masacre armenia, calificándolo como crimen contra la humanidad. La moción, impulsada por la concejalía de Cooperación, dirigida por Berto Jaramillo, además de sumarse a este reconocimiento oficial, también condena los crímenes. El Ayuntamiento de València da respuesta a la petición planteada por la Asociación Armenia Ararat, que ya ha conseguido que más de 24 ciudades y un gran número de países reconozcan la masacre.
Este año se cumple el 102 aniversario del Genocidio Armenio, considerado como el primer genocidio del siglo XX. Entre los años 1915 y 1921 tuvieron lugar un conjunto de masacres y deportaciones de la población armenia del actual territorio de Turquía, especialmente durante el régimen de los Jóvenes Turcos, en el cual murieron 1.500.000 ciudadanos y ciudadanas armenios y otros 2.000.000 tuvieron que abandonar sus hogares y esparcirse por todo el mundo, formando la gran Diáspora Armenia.
Las masacres se caracterizaron por su brutalidad y la utilización de marchas forzadas con las deportaciones en condiciones extremas, que generalmente llevaban a la muerte a muchas de las personas deportadas. Un exterminio que el abogado polaco Rafael Lemkin, calificó de genocidio, utilizando este término por primera vez en el vocabulario internacional.
Actualmente el Estado de Turquía niega la existencia del genocidio, lo cual han reconocido países como el Uruguay, Argentina, Bélgica, Canadá, Chile, Chipre, Francia, Grecia, Italia, Líbano, Lituania, Holanda, Polonia, Rusia, Eslovaquia, Suecia, Suiza, El Vaticano, Venezuela y Alemania, así como 44 estados de los Estados Unidos de Norte América. Cinco comunidades autónomas de España (País Vasco, Cataluña, Baleares, Navarra y Aragón) y 24 ciudades (Mislata, Burjassot, Bétera, Xirivella, Manises, Silla, Aldaia, Alzira, Carcaixent, Elda, Alaquàs, Paiporta, Alacant, Torrent, Santa Coloma, Pinto, Santa Margarita, San Sebastián, Puente Genil, La Roda de Andalucía, Benalmádena, Mérida, Málaga, Sabadell,) también lo han hecho.
Ara Malikian: "La música clásica está estancada en un mundo cerrado"
- 8 jun. 2017 10:16