Tourism: Honorary Consul: Armenia should try to attract as many Israeli tourists as Georgia

news.am, Armenia
June 3 2017
Honorary Consul: Armenia should try to attract as many Israeli tourists as Georgia

23:15, 03.06.2017

YEREVAN. – Armenia should try to attract a flow of tourists from Israel, which will be comparable to the index of Georgia.

Honorary Consul of Israel in Armenia, Achot Chakhmouradian, told the aforementioned to Armenian News – NEWS.am on Saturday, at the meeting between Armenian and Israeli tour operators organized by the State Tourism Committee of the Ministry of Economic Development and Investments of Armenia.

Up to 100,000 tourists from Israel visit Georgia each year, 20 flights being carried out per week. Not Georgian Jews but Israelis in general prevail among them.

Much less—4,000-5,000—Israeli tourists arrive in Armenia, having no link to the country. “This is caused by the curiosity of the Israeli tourists. New destinations are always of interest to them. And we have a lot to offer. The direct flight between Tel Aviv and Yerevan will only enhance these ties,” he noted.

There is actually no kosher food in restaurants and shops of Armenia, which is desirable but not mandatory for tourists. Besides, not all Israeli nationals eat kosher food, he added. But it can be said with confidence that if there is a demand, the supply will emerge,” Chakhmouradian said. 

Music: Serj Tankian wants to set up international music festival in Armenia

Vestnik Kavkaza
June 4 2017

Jun 4 – 2:00 pm

System of a Down rock band’s frontman and activist Serj Tankian wants to set up an international music festival in Armenia, Mediamax.am reports.

The musician said in an interview to AFP that the idea was still in the early stages.

The singer voiced hope that Armenia could be integrated into the European summer festival circuit with touring bands carrying on to Yerevan. 

“I've always dreamed of setting up an international music festival in Armenia,” Tankian said.

Musique: Tigran MANSURIAN (né en 1939)***

 Classica, France
Juin 2017


Tigran MANSURIAN (né en 1939)***

par  Sarah Léon



RequiemAnja Petersen (soprano), Andrew Redmond (baryton), Choeur de
chambre du RIAS, Orchestre de chambre de Münich, dir. Alexander
Liebreich ECM New Series 481 4101. 2017. 45' Nouveauté 1re

Depuis le War Requiemde Britten jusqu'à la Symphonie n° 3 de Górecki
en passant par le Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima de
Penderecki, la composition de pièces funèbres commémorant les
événements tragiques du XXe siècle semble être devenu un genre à part
entière. C'est dans cette récente tradition que s'inscrit Tigran
Mansurian avec son Requiem dédié à la mémoire des victimes du génocide
arménien. Si le compositeur a choisi de conserver les textes latins,
il explique aussi s'être détourné volontairement de toute la tradition
rhétorique et théâtrale liée au genre de la « messe des morts » dans
la musique occidentale, pour retourner aux sources de la liturgie
arménienne - tant du point de vue de l' inspiration musicale que de la
conception religieuse qui la sous-tend.

Le résultat est une oeuvre austère, tour à tour dépouillée et
tourmentée, chant de déploration plus que de révolte : les tempos sont
majoritairement lents, le rythme égal, et seules quelques
interventions véhémentes de l'orchestre à cordes, quelques sursauts du
choeur lors des passages les plus tragiques (« Dies Irae », fin du «
Tuba mirum ») viennent rompre ce recueillement. Ça et là, les
anciennes liturgies orthodoxes se rappellent à l'auditeur : monodie
des solistes, mélismes, chant responsorial impriment leur marque à
l'ensemble de l'oeuvre, sans jamais tomber dans l'archaïsme ou le
pastiche. Le choeur est le plus souvent traité de façon homorythmique,
comme un seul bloc, voire à l'unisson dans les passages les plus
épurés, tandis que l'orchestre se fait discret durant de longues
plages chorales pour laisser la résonance des voix se déployer. Point
de place ici pour la séduction sonore ou l'épanchement lyrique :
l'émotion naît tout entière de la retenue et de l'extrême
concentration des moyens mis en oeuvre.

Musique: Macha Gharibian : "Trans Extended", un double exil en héritage

France TV Info
2 juin 2017


Par Annie Yanbékian @annieyanbekian Journaliste, responsable de la rubrique Jazz-Musiques du Monde de Culturebox

Publié le 02/06/2017 à 08H51

La chanteuse et pianiste Macha Gharibian

© Richard Schroeder

                 

CULTMacha Gharibian, pianiste et chanteuse aux origines cosmopolites, porte depuis toujours l'héritage d'une double histoire familiale tourmentée. Dans l'album "Trans Extended", elle développe les thématiques, intimement liées dans son cas, du voyage, du déracinement et de la transmission. Elle se produit ce vendredi soir à Paris, avant d'autres dates comme Marseille. Rencontre.

En 2013, le premier album de Macha Gharibian, "Mars", avait reçu un très bel accueil. Trois ans et demi plus tard, le 14 octobre 2016, elle a fait son retour discographique avec "Trans Extended", sorti sur le label Jazz Village et enregistré avec une belle formation. Il y a les fidèles : Théo Girard (contrebasse), Tosha Vukmirovic (clarinette, saxophone, kaval), David Potaux-Razel (guitare) et Fabrice Moreau (batterie). Et il y a des invités de marque : le batteur belge Dré Pallemaerts, la saxophoniste Alexandra Grimal et le tromboniste Matthias Mahler.

Macha Gharibian defend ce projet très personnel, composé de morceaux chantés et instrumentaux, sur scène où sa voix grave et profonde, son jeu raffiné au piano et un échange chaleureux avec le public, en plus de la créativité des musiciens qui l'entourent, séduisent et emportent l'adhésion. Elle se produit ce vendredi soir à Paris au Centre culturel Alex Manoogian, avant des concerts à Saint-Claude, Wolfisheim ou Marseille.

Macha Gharibian : "M Train" (Gharibian) au Café de la Danse (14 novembre 2016), avec Alexandra Grimal (voix, saxophone), Théo Girard (contrebasse), Matthias Mahler (trombone), Dré Pallemaerts (batterie), David Potaux-Razel (guitare), Tosha Vukmirovic (clarinette)

Culturebox : Le titre de votre album "Trans Extended" évoque l'idée du voyage…
– Macha Gharibian : À l'origine, je suis tombée sur des images du Transsibérien qui traverse plein de paysages sur des milliers de kilomètres… Je sentais que ce voyage était proche de mon propre voyage musical où je n'hésite pas à traverser les frontières pour entendre une flûte bulgare, ou partir à New York… Donc il y a cette idée des grandes étendues, des paysages, et il y a aussi le préfixe "trans"… Je suis issue d'une famille dans laquelle on m'a "transmis" tellement de choses à travers mes parents, mes grands-parents… De par ces histoires familiales, je me sens "trans extended", traversée par plein de choses, d'envies, de désirs, de rencontres qui m'ont transformée.

Dès que j'ai commencé à penser cet album, ce titre m'est venu à l'esprit, m'a habitée et il m'était impossible de m'en défaire. Au moment de choisir le titre du disque, il était encore là. Il prenait tout son sens parce qu'il y avait beaucoup de gens sur ce disque, venus eux aussi d'univers très différents. Donc l'idée de transmission concerne aussi les choses que l'on se laisse les uns aux autres, et même aujourd'hui, entre musiciens. Avec Dré Pallemaerts, par exemple, il y a eu une vraie rencontre.

En plus des thématiques du voyage, du multiculturalisme et de la transmission, l'album aborde aussi celle de l'exil et du déracinement…
– Oui, les textes des chansons en parlent. Il est question des traces laissées par l'exil à travers les générations. Je pense évidemment à l'histoire des Arméniens [ndlr : du côté de son père], ainsi qu'à ma mère, née à Tunis et arrivée en France à 8 ans, juste avant l'indépendance de la Tunisie. Toute mon enfance, j'ai entendu plein d'anecdotes : ses premiers hivers, le froid, les copines qui fêtaient Noël alors que sa famille ne l'avait jamais fait… L'adaptation au territoire est inscrite dans mon histoire et dans ma famille depuis des générations. Il y a l'exil, le départ, l'absence, mais aussi ce qu'on va trouver à l'arrivée…

La première chanson du disque, "I who have nothing" ("Moi qui n'ai rien"), parle du fait d'avoir tout laissé derrière soi, tout perdu, et de garder quand même de l'espoir, de la lumière et cette force de continuer à vivre, créer, rencontrer, partager, qui est celle de l'être humain. "There was a child" raconte l'histoire d'un enfant arménien qui cherche la chanson de sa grand-mère qui a dû quitter son village où tout a été détruit. Le village d'où venait mon grand-père a été complètement rasé. Aujourd'hui, il n'y a plus rien, seulement la montagne. Toute la vie a été supprimée. La chanson parle de la colère de cet enfant qui conserve en lui en endroit qui n'est pas réparé. J'ai dédié ce disque à mes grands-mères, et à mon arrière-grand-mère et mon arrière-grand père paternels qui ont quitté leur village de l'Est de la Turquie en 1915 [ndlr : année du début du génocide des Arméniens].

Ce sentiment de déracinement vous accompagne-t-il au quotidien, se rappelle-t-il fréquemment à votre souvenir ?
– C'est une question à laquelle je n'arrive pas à répondre… Je pourrais me sentir chez moi dans plein d'endroits différents. C'était le cas quand je suis allée vivre à New York il y a quelques années, et même récemment lors d'un voyage qui nous a amenés, avec mon groupe, à Bogota, à Hong Kong, en Chine. Finalement, partout, qu'il s'agisse de la culture, la nourriture, l'air, la manière dont les gens se comportent entre eux, il y a quelque chose en moi qui s'adapte naturellement. Ça vient peut-être de là : de ce déracinement qui fait qu'où que l'on soit, on s'adapte sans oublier d'où on vient et qui on est… même si en vérité, ce n'est pas facile.

Certains titres évoquent des destinations lointaines, comme "Saskatchewan", le nom d'une province canadienne, ou "Mount Kurama" qui évoque le Japon. Une partie de l'album a -t-elle été écrite lors d'un voyage ou d'une tournée ?
– J'ai composé la plupart des morceaux instrumentaux à Paris. J'ai écrit "Mount Kurama" en pensant à la saxophoniste Alexandra Grimal, parce qu'on allait le jouer ensemble. C'est une montagne symbolique au Japon. On est toutes les deux fascinées par cette culture, et nous partageons une démarche commune, celle de deux femmes musiciennes en quête de sérénité dans un univers encore très masculin. Il y a des peurs qui résistent en nous, qui sont ancrées dans nos mémoires, depuis des générations. Être une femme, être descendante d'Arméniens de Turquie, et d'autres choses encore, participent à ces mémoires. Le Mount Kurama, c'est l'ascension d'une montagne, une marche lente et spirituelle, une forme de méditation. Et mon espoir c'est d'arriver en haut de la montagne, de contempler la beauté du monde et de trouver la paix.

J'ai écrit "Saskatchewan" en pensant à Tosha Vukmirovic, qui est clarinettiste. Dès le départ, j'ai pensé tout ce projet avec les instruments à vent : Alexandra, Tosha et, à l'origine, Sébastien Llado au trombone, même si c'est finalement Matthias Mahler qui a continué l'aventure. J'avais envie depuis longtemps de concevoir une matière sonore avec des vents, des cuivres. Concernant les textes, j'en ai écrits certains à New York, j'en ai peaufiné d'autres juste avant les sessions d'enregistrement.

On a joué certains morceaux pendant deux ans sur scène avant de les enregistrer, comme "There was a child" et "Let the world re-begin". Du coup, ils ont pris l'empreinte de la scène et de chacun des musiciens. Ensuite, l'apport en studio de Dré Pallemaerts à la batterie sur ces morceaux a été très fort. Il s'est passé quelque chose qui relève de la magie du moment. Dré possède un son très organique et il s'est intégré de manière extrêmement fluide et naturelle à ce que nous faisions avec Théo Girard et David Potaux-Razel depuis des années. Et, lors d'une improvisation vocale sur "There was a child" que je n'avais pas préméditée, il nous a amenés à un endroit qui était génial, lors d'un vrai dialogue avec la batterie et la guitare… C'est fantastique de vivre ça en studio.

"Saskatchewan", que vous avez mis en avant au moment de la sortie de l'album, sonne très arménien. Quelle est l'histoire de ce titre ?
– Oui, à la fois arménien et balkan. Au départ, quand j'ai écrit ce morceau, j'avais cette basse qui tournait dans ma tête comme une transe, quelque chose d'obsessionnel. Je pensais aux Indiens d'Amérique. J'avais rencontré une chanteuse du Manitoba, une région du Canada où on trouve beaucoup d'Indiens. Elle m'a parlé de sa grand-mère, de la langue qu'ils parlaient… Ça faisait complètement écho à mon histoire en tant qu'Arménienne, à cette langue qui me reste mais que je ne parle pas vraiment. J'ai trouvé des similitudes entre les Indiens d'Amérique, leur histoire et tous les peuples qui vivent l'exil forcé. Dans le même temps, le Saskatchewan est une région qui a pour tradition d'accueillir énormément d'étrangers. Symboliquement, j'aimais cette idée de pouvoir réunir des gens de partout dans ce morceau. Enfin, "Saskatchewan", en langue indienne, ça veut dire "Rapide", du nom d'une rivière qui coule dans la région, je ne sais pas exactement où car je n'y suis jamais allée. Ce morceau au tempo rapide est le seul du disque dans lequel jouent les huit musiciens de l'album.

Macha Gharibian "Trans Extended" en concert
Vendredi 2 juin 2017 à Paris, 20H00, à Paris (en quartet)
Centre culturel Alex Manoogian de l'Union générale arménienne de bienfaisance (Ugab)
Macha Gharibbian (piano, voix), Théo Girard (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie), David Potaux-Razel (guitare)

Samedi 3 juin à Saint-Claude (Jura), La Fraternelle (en quartet)
Samedi 1er juillet à Wolfisheim (Bas-Rhin), Wolfi Jazz (en quartet)
Vendredi 7 juillet à Marseille, Musique au Jardin (en duo)
Dimanche 13 août à Fay-sur-Lignon (Haute-Loire), Festival sur Lignon (en quartet)
> L'agenda-concert de Macha Gharibian

Cinema: Robert Guédiguian nous parlera culture et histoire

La Dépêche du Midi, France
mardi mai 30 2017



Robert Guédiguian nous parlera culture et histoire

par Stéphane Boularand
 interview



Le réalisateur de « Marius et Jeannette », du « Promeneur du
Champ-de-Mars », de « L'Armée du crime », sera à Tarbes, jeudi 1er
juin, avec Ariane Ascaride, à l'invitation du Ciné des CE et des COS
qui organise une rencontre à la bourse du travail et la projection, à
Séméac, de son dernier film, « Une Histoire de fou », sur les pas d'un
jeune d'origine arménienne qui va venger ses pères en s'engageant dans
des actions terroristes. Questions à Robert Guédiguian.

Pourquoi avez-vous fait ce film sur le génocide arménien ?

C'est un génocide qui n'a toujours pas été reconnu par l'État qui l'a
perpétré. Des plaies qui mettent beaucoup de temps à cicatriser,
d'autant plus que les bourreaux n'ont pas reconnu leur geste. Un des
éléments de l'histoire et de la culture arménienne comme l'est la
Shoah. Tous les Arméniens du monde ont à coeur qu'un jour leur père,
leur grand-père, leur arrière-grand-père, puissent se reposer en paix
parce qu'on a reconnu leur souffrance. Je me sentais obligé de faire
un jour un film sur ca parce que je m'appelle Guédiguian, que je suis
de la seconde génération. C'est ma responsabilité de réalisateur,
d'intellectuel, de citoyen et mon arme, c'est le cinéma.

Une situation qui justifie ou explique l'action terroriste ?

Oui. Il ne faut pas être angélique. La violence dans l'histoire a
toujours existé. Mais la violence des peuples a toujours été une
violence de légitime défense. Les jeunes Francais d'origine arménienne
qui s'engageaient dans ces mouvements étaient face à l'État turc comme
Manouchian était face aux nazis qui occupaient la France. Je condamne
clairement toute violence qui atteint des victimes innocentes, mais je
considère que le jeune Arménien qui tue Talaat Pacha en 1921, à
Berlin, est un héros au même titre que le colonel Fabien.

Vous venez parler de tout ca à Tarbes

Oui car c'est le thème de mon dernier film. Mais on échangera aussi
sur le lien entre la culture et le cinéma. Je viens aussi pour ca et
pour soutenir des initiatives comme celle du Ciné des CE et des COS.

Propos recueillis

par Stéphane Boularand

Rencontre à la bourse du travail, jeudi, à 18heures, et projection en
présence de Robert Guédiguian et d'Ariane Ascaride, au CAC de Séméac,
à 20h30.



Robert Guédiguian sera à Tarbes avec Ariane Ascaride et son film «

Une Histoire de fou

»./Photo D. R.

Sport: Andonian : « J’aimerais venir en Arménie avec ma famille »

SO FOOT, France
4 juin 2017


Habitué au banc de touche marseillais ou aux prêts (Dijon, PAE Veria), Gaël Andonian est devenu international arménien en mars 2015, alors qu’il avait tout juste 20 ans. Avant le match amical face à Saint-Kitts-et-Nevis dimanche à Erevan, puis le déplacement au Monténégro le 10 juin en qualifications pour la Coupe du monde 2018, le défenseur revient sur ce destin international qu’il n’avait pas vu venir, peuchère !

Propos recueillis par Alexis Billebault dimanche 4 juin
Comment devient-on international arménien alors qu’on joue très peu dans son club ?
J’étais à Marseille à l’époque, et j’avais fait une apparition en Ligue 1. Peu de temps après, Bernard Challandes, le sélectionneur suisse de l’Arménie, m’appelle pour me proposer de jouer pour mon pays d’origine. Cela m’intéressait, bien sûr, mais je me posais une question essentielle : est-ce que j’allais avoir le niveau ? Car être sur le terrain, c’est une chose, mais encore faut-il être performant… Alors, j’ai discuté avec des proches, avec ma famille, et j’ai rapidement accepté. J’ai joué mon premier match avec l’Arménie en mars 2015, en Albanie (1-2), et un autre contre le Portugal (2-3) ensuite en qualifications pour l’Euro 2016.

C’était votre premier voyage en Arménie ?
Oui. Mes arrière-grands-parents avaient fui l’Arménie pour échapper au génocide. Et ils étaient venus s’installer à Marseille, où vit l'une des plus importantes communautés arméniennes d’Europe. Ni mes grands-parents ni mes parents n’avaient jamais mis les pieds en Arménie. C’est finalement moi, le plus jeune de la famille, qui l’a fait. Je me souviens de l’accueil des supporters, à l’aéroport d’Erevan. Ils étaient assez nombreux, très chaleureux. D’ailleurs, quand j’ai vu tous ces visages, ça m’a rappelé beaucoup de membres de ma famille. Il y a beaucoup de bruns ici.

Pas de bol, vous êtes blond aux yeux bleus…
Oui, mais il paraît que dans les montagnes arméniennes, il y a pas mal de blonds…

Quels étaient vos rapports avec l’Arménie, avant de jouer pour son équipe nationale ?
Mes grands-parents parlent arménien. Ma mère aussi, un peu. Parfois, j’entendais mes grands-parents communiquer dans cette langue. Il y avait aussi les décorations typiquement arméniennes, chez eux. La nourriture, lors des repas familiaux. Il y avait toujours un lien avec ce pays. Même si personne n’y était allé avant moi.

En deux ans, vous avez réussi à vous imposer dans cette sélection où se côtoient une star (Henrikh Mkhitaryan), un brésilien naturalisé (Marcos Pizzeli) qui ne joue plus en Arménie depuis six ans, un Marseillais, des mecs qui jouent en Iran, en Arménie…
Oui, et ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est ce sentiment d’appartenance à la nation arménienne. Une nation que certains ont voulu éradiquer et qui est toujours là… On est très fiers de porter ce maillot. L’Arménie a retrouvé son indépendance en 1991, c’est une jeune nation. Il y a une volonté de donner le meilleur de nous-mêmes. On a la chance d’avoir parmi nous un très grand joueur, Henrikh Mkhitaryan – qui parle d'ailleurs français – et dont l’attitude est exemplaire. Sur le terrain comme en dehors.

« J’essaie d’apprendre, mais c’est compliqué. Je connais quelques mots, qui me servent surtout sur le terrain. Dans le groupe, on communique plutôt en anglais. Quand je viens en Arménie, c’est pour quelques jours. Il y a les entraînements, les matchs… Cela laisse peu de temps pour me perfectionner en arménien. »
Vous parlez arménien ?
J’essaie d’apprendre, mais c’est compliqué. Je connais quelques mots, qui me servent surtout sur le terrain. Dans le groupe, on communique plutôt en anglais. Quand je viens en Arménie, c’est pour quelques jours. Il y a les entraînements, les matchs… Cela laisse peu de temps pour me perfectionner en arménien. C’est comme la découverte de la capitale. Je tente dès que c’est possible de mieux la connaître. C’est une ville qui s’est beaucoup développée. J’aimerais vraiment revenir ici avec mes parents, mon grand frère, pour la visiter.

L’Arménie n’a encore jamais disputé de phase finale d’une grande compétition, même si elle a, dans un passé récent, obtenu des résultats intéressants. Des objectifs ont-ils été définis ?
On veut continuer à progresser. Ces dernières années, on a obtenu de bons résultats, en battant le Danemark, la Tchéquie, en faisant match nul contre l’Italie. Il ne faut pas oublier que l’Arménie est un pays jeune. Et la sélection est majoritairement composée de joueurs ayant entre vingt et vingt-cinq ans. Le 10 juin, on va disputer un match important au Monténégro. Si on fait un résultat, on sera encore dans la course pour accrocher pourquoi pas la place de barragiste, car la Pologne est au-dessus du lot dans ce groupe. Mais le président de la Fédération, au début des qualifications, n’est pas venu nous dire qu’il fallait qu’on se qualifie pour la Coupe du monde ou qu’il fallait décrocher les barrages. Mais des pays comme l’Islande et l’Albanie ont réussi à se qualifier pour l’Euro 2016. À terme, je pense que l’Arménie peut y parvenir.

Vous êtes à un an de la fin de votre contrat à Marseille, qui vous a prêté à Veria (Grèce) au mercato hivernal. On ne va pas se mentir, l’avenir semble un peu bouché à l’OM. Et si l’OM faisait confiance aux jeunes qu’il forme, cela se saurait…
J’ai rejoint Veria en janvier, j’ai joué dix matchs. Il est évident que j’ai besoin d’être sur le terrain. Je pense donc qu’il vaut mieux que j’aille voir ailleurs. Je ne ferme aucune porte. Mes représentants s’occupent de cela. Je sais qu’à l’OM, ce sera difficile, surtout à mon poste, où il y a de la concurrence. La nouvelle direction a de grosses ambitions, un vrai projet. Le club a déjà recruté du lourd cet hiver, avec Payet et Évra. L’OM, c’est mon club de cœur. J’espère vraiment que ça marchera.

BAKU: Azerbaijan, Australia mull prospects for political, economic co-op

AzerNews, Azerbaijan
June 4 2017

By Trend

Azerbaijan’s Chargé d'Affaires in Australia Eljan Habibzade and Azerbaijan’s Honorary Consul in Australia Aydan Rzayeva met with Australian Minister for International Development and the Pacific Concetta Fierravanti-Wells, the Azerbaijani Foreign Ministry said.

The Australian minister was informed about Azerbaijan’s political and economic success, the projects implemented in energy, transport and other sectors, the Armenia-Azerbaijan Nagorno-Karabakh conflict, occupation policy.

Azerbaijan’s representatives thanked for Australia’s fair position in supporting the sovereignty and territorial integrity of the country.

In her turn, Fierravanti-Wells once again stressed the Australian government’s unchanged position of supporting Azerbaijan’s territorial integrity and sovereignty.

The Australian minister also expressed great interest in expanding relations with Azerbaijan in political, trade and economic areas. Fierravanti-Wells stressed the importance of developing interparliamentary cooperation, which is an important component of interstate relations.

The sides also discussed prospects for cooperation in the non-oil sector, which is one of the priorities of Azerbaijan's economic policy. The need for developing cooperation in such areas as agriculture, tourism, IT and the use of Australia's experience in these areas was stressed.

The Australian minister was also informed about the policy of multiculturalism and tolerance in Azerbaijan.

Fierravanti-Wells added that as Australian former deputy minister for multiculturalism affairs, she understands the importance of promoting multicultural values ​​in the current world conditions and supported Azerbaijan's efforts in that direction.

Moreover, the 25th anniversary of establishing diplomatic relations between Australia and Azerbaijan has been marked this year. The importance of mutual visits for strengthening relations and developing cooperation was also stressed during the meeting.