Sports: Armenian playmaker won Kazakhstan Premier League’s Goal of the Season award

Panorama, Armenia
Dec 15 2018

Armenian national football team and Aktobe forward Marcos Pizzelli has won Kazakhstan’s Premier League goal of the season for his superb individual strike against Shakhter Karagandy. In the match of the 16th tour of the Premiere League.

The interception in the middle of the pitch in the 52nd minute was followed by a Pizzelli lovely shot from outside the area, bending the ball inside the far post. the match ended with a Aktobe win 2-0.

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NSS: Over 20 people convicted since 1993 for carrying out activities in Armenia by Azerbaijan directive

News.am, Armenia
Dec 15 2018
NSS: Over 20 people convicted since 1993 for carrying out activities in Armenia by Azerbaijan directive NSS: Over 20 people convicted since 1993 for carrying out activities in Armenia by Azerbaijan directive

17:44, 15.12.2018
                  

YEREVAN. – More than two dozen people, who have been recruited by the Azerbaijani special services and carried out activities in Armenia by their directive, have been convicted in Armenia, ever since 1993, National Security Service Major Tigran Davitavyan said during a seminar for the media, Armenpress reported.

“These people have worked for Azerbaijan, collected information relating to military and technico-scientific domains, and planned sabotage and murder attempts,” Davitavyan said.

Head of the NSS Scientific-Educational Center, Armen Kinaktsyan, for his part, added that they work with the assumption that these “recruits” are much more in number, and they continue seeking them.

“[But] some of these recruits inform, in timely fashion, about their communication, collaboration with the Azerbaijani side and are relieved of accountability,” Kinaktsyan added.

Marseille : Phénicia, l’Arménie dans la générosité

La Provence, France
15 dec 2018


Marseille : Phénicia, l'Arménie dans la générosité

Par Guilhem Ricavy

Silva Karagulian a abandonné la confection en 2000 pour s'adonner à sa passion : la cuisine. Nos papilles l'en remercient ! Photo Philippe Laurenson

Quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir." (1)

Marcel Proust avait sa madeleine, les Arméniens de Marseille ont leurs dolmas. Leurs keuftés. Leurs mantis. Tous ces plats que nombre d'entre eux ont eu la chance de connaître à la faveur d'un dimanche chez leur "tatik" ("mamie" en arménien) et qui ne retrouveront plus jamais grâce à leurs yeux ailleurs que dans leurs souvenirs.

C'était sans compter les doigts de fée de Silva Karagulian. Ils n'étaient pas faits pour la confection, le métier qu'elle exerçait avec son mari Sebou, avec qui elle a débarqué du Liban en 1981. "Je n'aimais pas ça ; moi, ce que j'adorais, c'était cuisiner, alors je trouvais tous les prétextes pour le faire, tout le temps, pour tout le monde", sourit-elle avec un doux accent oriental.

Jusqu'à ce jour de 2000 où, passant près d'une adresse vacante sur le boulevard de la Libération (4e), elle décide de franchir le pas. Et de vivre de sa passion. Moules farcies (les fameux midia dolmas), feuilletés au fromage (soubeureks), raviolis nappés de yaourt à l'ail (mantis), boulettes de viande et de pilpil farcies (ichli keuftés), feuilles de vigne (que Silva cueille et fait sécher elle-même) sans oublier le soudjoukh et le pasterma (saucisson et jambon préparés aux épices), ingrédients indispensables de mezzés dignes de ce nom… : des recettes arméniennes et libanaises qui requièrent patience et savoir-faire, c'est en substance ce que propose la table du Phénicia, qui tire son nom des origines phéniciennes du Liban. Et certains viennent de loin pour, les uns, s'offrir un voyage gustatif oriental et inédit, les autres une plongée dans la douceur de l'enfance. "D'Avignon, de Toulon, de La Ciotat, énumère Silva. Et j'ai des fidèles de Strasbourg et Grenoble, qui passent toujours quand ils sont à Marseille." Le week-end, mieux vaut d'ailleurs réserver sa table pour être sûr de trouver place parmi les soixante-quatre couverts (quatorze en surface, cinquante en sous-sol) que le Phénicia peut accueillir.

Malgré les années et les longues journées qui s'enchaînent, de 8 h à 2 h du matin, Silva Karagulian, qui travaille avec sa soeur Annie et sa belle-fille Enora, n'a rien perdu de son goût pour la cuisine et pour les autres. "Je ressens un immense plaisir à faire plaisir à travers mes plats", confie celle qui ne trouve pas plus beau compliment que celui que lui adressent des clients aux yeux embués : "C'est bon comme chez ma grand-mère."

(1) Extrait de "À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann" de Marcel Proust. Le Phénicia, 187, bd de la Libération (4e). 04 91 50 43 77.

Saint-Brieuc : ils se mobilisent pour aider une famille arménienne menacée de quitter le territoire français

actu.fr , France
 15 dec 2018


Michèle Feugeret, gouvernante au Novotel de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), soutient Armine, son ancienne employée, et sa famille, menacés de quitter le territoire français. (©Marie Lamarque / Le Penthièvre)

« Depuis un mois, la situation devient invivable pour elle. Tous les matins, je la voyais arriver au travail les larmes aux yeux. » Michèle Feugeret, gouvernante au Novotel de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) mesure la gravité de la situation de son ancienne employée, Armine Hayrapetyan. D’origine arménienne, elle, son mari, et ses trois enfants, se sont vu refuser le 1er août 2018 le renouvellement de leurs titres de séjour et signifier l’obligation de quitter le territoire français.

En raison de cette situation devenue irrégulière, Armine, qui possédait un CDI en tant que femme de chambre, a été licenciée le 14 décembre, au grand dam de Michèle Feugeret. « Sans travail, comment va-t-elle s’en sortir maintenant ? », compatit la gouvernante. La famille a recours aux services d’un avocat de Saint-Brieuc, qui a fait appel de cette décision. Le tribunal de Rennes a rejeté cet appel et la demande a été transférée au tribunal de Nantes.

Le 11 février 2014, les Hayrapetyan arrivaient à Saint-Brieuc. Mais leur parcours a été difficile. En 2011, la famille quitte l’Arménie, un pays où « la vie est dure, il n’y a pas de travail, pas de logement », raconte Armine dans un français simple. Alors, ils s’installent en Russie pendant trois ans. Mais rapidement, leur situation se complique. Avec émotion, Alina, l’aînée de la famille, se souvient :

On nous regardait mal parce que nous étions étrangers. Nous avons eu des problèmes et on a préféré partir.

Ils payent un passeur 20 000 € pour arriver en France. Sur place, ils sont d’abord accueillis dans un logement d’urgence. Puis c’est une bénévole de l’association de solidarité avec tous les immigrés (ASTI) qui leur offre un toit. Ils résident ensuite dans un logement de la municipalité de Saint-Brieuc, avant de trouver leur propre maison à Langueux. « On a visité une trentaine de maisons avant de trouver. On a vraiment galéré », ajoute Alina.

Dans son malheur, la famille Hayrapetyan peut tout de même compter sur un grand élan de solidarité. Michèle Feugeret, avec l’aide de son directeur, a adressé un courrier à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.

Au lycée Rabelais, où est scolarisée Alina, une pétition circule. Les collègues du père de famille, employé dans l’entreprise de casse auto Vandenkerkhove à Plérin, la diffusent également en signe de soutien. Installés en France depuis presque 5 ans, Michèle Feugeret ne comprend pas la décision de la préfecture des Côtes-d’Armor :

Armine et son mari avaient tous les deux un emploi stable. Ils possèdent leur propre logement, payent leur loyer sans aide et sont appréciés par leurs employeurs. Ils devraient pouvoir rester en France.

Alina, 16 ans, qui rêve de devenir interprète, est inquiète pour son avenir et celui de son frère Narek, 13 ans, qui souffre d’un handicap auditif. « Ici, il est assisté d’un AVS et il a ses rendez-vous médicaux. Il n’aura pas ce genre d’aide en Arménie. » Tous les enfants Hayrapetyan parlent arménien mais seule Alina, 16 ans, peut encore l’écrire :

Pour l’apprentissage de la langue, il faudrait que je reprenne tout à zéro, ce qui est faisable. Mais je serais complètement perdue là-bas pour reprendre mes études. Ma petite sœur de 3 ans, qui est née en France, ne connaît rien de ce pays.

La pétition pour la famille Hayrapetyan est disponible en ligne sur change.org 

L’Université américaine d’Arménie tente d’attirer des boursiers

L'Orient-Le Jour-Liban
14 déc. 2018


Le président de l’American University of Armenia (AUA), Armen Der Kiureghian.

BOURSE

Le président de l’American University of Armenia (AUA), Armen Der Kiureghian, s’est rendu au Liban pour faire la promotion d’une bourse d’études pouvant aller jusqu’à 100 % des frais de scolarité et de logement accordée aux Libanais et aux ressortissants de sept autres pays.

Emmanuel KHOURY | OLJ
15/12/2018

C’est une aubaine pour les Libanais d’origine arménienne. Mais aussi pour tout Libanais curieux de découvrir une culture qui est depuis plus de 100 ans présente au sein du Liban : le pays du Cèdre accueille en effet la huitième diaspora arménienne dans le monde, avec entre 120 000 et 150 000 d’origine arménienne. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’American University of Armenia, basée à Erevan, a mis en place une bourse d’études appelée « Aurora Gratitude Scholarship », dont peuvent profiter des étudiants libanais, égyptiens, géorgiens, iraniens, irakiens, jordaniens, russes et syriens, et pouvant aller jusqu’au paiement intégral des frais de scolarité, de voyage et de logement. « Suite au génocide, les Arméniens ont été hébergés par ces pays arabes et caucasiens, et c’est en remerciement à ces marques d’hospitalité que la bourse est accordée à leurs ressortissants. D’où l’appellation : gratitude », explique le Dr Armen Der Kiureghian, président de cette université. Quant à Aurora, c’est le nom d’une survivante du génocide arménien (1915-1917) réfugiée aux États-Unis, devenue le symbole des victimes des exactions subies par ce peuple.

Les avantages arméniens

Aujourd’hui que l’Arménie connaît une relative prospérité, nombre d’Arméniens sont revenus s’installer sur la terre de leurs ancêtres, comme le rappelle le président de l’AUA : « Il y a eu une hausse incroyable ces dernières années. On a vu beaucoup d’Arméniens qui vivaient à l’étranger revenir s’installer en Arménie. » Et l’AUA s’inscrit dans cette dynamique, en quête par ailleurs d’un élargissement culturel : « L’Arménie est un pays très homogène, 98 % des citoyens sont arméniens. Avoir parmi nous des personnes de tous les horizons, et tout particulièrement des Arméniens libanais, sera un véritable enrichissement sur tous les points de vue, car ces étudiants apportent avec eux la culture libanaise. »

Mais pourquoi un Libanais arménien irait-il étudier sur la terre de Noé, alors que le Liban regorge d’universités de qualité ? Armen Der Kiureghian argumente : « D’abord, parce que l’AUA est une bonne université, tout autant que la LAU ou l’AUB. C’est aussi une expérience de vie très forte que d’aller étudier dans un autre pays. De plus, l’Arménie est un pays très paisible. Vous y trouverez des femmes seules marchant tranquillement dans la rue après minuit. Aussi, sur le plan culturel, il y a beaucoup de richesses : cuisine, art, musique, théâtre, opéra, issus de l’héritage soviétique. »

Ajoutons à cela le coût de la vie (transport, restauration, logement, etc.) qui est bien moins chère en Arménie que dans de nombreux pays, et particulièrement par rapport au Liban, où la vie est deux à trois fois plus onéreuse. Et puis, il y a la proximité, « c’est à une heure quarante minutes de vol seulement! » et la manière de vivre en société qui ne serait pas si dépaysante. « Je crois que les Libanais se sentiront à l’aise : c’est un pays où les gens sortent le soir, remplissent les rues et vivent. C’est une vie très vibrante et Erevan est une très belle ville, vraiment agréable », insiste le président de l’université.

À propos de l’American University of Armenia

Accréditée par la Western Association of Schools and Colleges (WASC), l’AUA est en relation très étroite avec l’Université de Californie, à laquelle elle est affiliée. Cette relation favorise largement les liens entre les étudiants en Arménie et les États-Unis : de 1983 à 1991, le gouverneur de Californie, George Deukmejian, était arménien et fut très généreux avec l’Université de Californie, qui elle-même a été l’une des instances créatrices de l’AUA en 1991. L’AUA, c’est neuf programmes d’études allant du droit à l’économie, en passant par la santé publique et les sciences politiques, ingénierie, commerce… pour un petit prix : sans bourse, une année pour les étudiants internationaux revient à une somme oscillant entre 7 500 et 8 300 dollars par an.

Newspaper: Azerbaijani man violates Armenia border

News.am, Armenia
Dec 15 2018
Newspaper: Azerbaijani man violates Armenia border Newspaper: Azerbaijani man violates Armenia border

10:13, 15.12.2018
                  

YEREVAN. – A Zhamanak (Time) newspaper source close to the Russian border-protection service in Armenia has informed that, several days ago, Russian border guards arrested a border trespasser—whose citizenship was not determined—in Ararat Province, the newspaper reported.

“The latter claimed that he was a Georgian citizen, but an ethnic Azerbaijani. It is unknown as to for what objective he violated the border and ended up on the territory of Armenia,” Zhamanak wrote.

Russian serviceman charged with beating woman to death in Gyumri to be convicted by Armenian court: NSS director

Aysor, Armenia
Dec 15 2018

The Russian serviceman who severely beat an Armenian woman to death in Gyumri will be convicted by Armenian court, NSS director Artur Vanetsyan said today.

The Russian serviceman from 102d Russian military base in Gyumri beat a 57-year old cleaner early in the morning of December 6.

“A murderer has no nationality, he is a criminal and must be convicted,” Vanetsyan said.

Asked whether he will be convicted by the Armenian court, Vanetsyan said that the murder took place in Armenia’s territory, thus he will be convicted by the Armenian court.

The Russian serviceman has been arrested. Aysor.am sources report that he is being kept in the territory of the Russian military base.

Testimoni dei pogrom di Sumgait

Gariwo, la foresta dei Giusti– Italia
10 dic 2018

Una folla azera si precipita verso il quartiere armeno di Sumgait, nel febbraio 1988 karabakhrecords.info

Durante i pogrom violenti verso etnie considerate “nemiche”, c’è sempre qualcuno che si oppone allo scatenarsi dell’odio, della violenza, della rapina, della sopraffazione. A Sumgait, in Azerbaigian, quando negli ultimi giorni del febbraio del 1988, in tempo di pace, una violenza brutale si è scatenata contro la minoranza armena, si verificarono anche episodi di solidarietà, di soccorso, di difesa delle vittime da parte di azeri che non hanno seguito gli ordini emanati dalle autorità al potere, ma piuttosto un moto profondo dettato dal principio di umanità e da un sentimento di ribellione di fronte all’ingiustizia che si traduce in azioni concrete. Oggi quei “Giusti azeri” sono considerati dai governanti dell’Azerbaigian dei "traditori". La loro storia è raccontata dai salvati, sopravvissuti che hanno visto infrangersi il fronte dei carnefici e la compattezza della “zona grigia”, grazie all’aiuto di chi ha vinto l’indifferenza e ha agito. Ma a restituire loro la forza di raccontare hanno contribuito anche i testimoni di verità, che hanno infranto la barriera del negazionismo sempre elevata dalla “storia ufficiale” scritta da chi vuole occultare la verità.

Riporto alcune testimonianze raccolte a caldo in Armenia dove i profughi si sono rifugiati con la speranza di poter un giorno rientrare nelle loro case a Sumgait. Oggi sappiamo che nessuno degli intervistati è ritornato a casa [1].

I racconti dei sopravvissuti sono raccapriccianti. Hanno visto la potenza del male abbattersi improvvisamente su di loro e niente più è stato come prima nella loro vita. Ho volutamente tralasciato le pagine più terribili di ciò che è avvenuto in quei tre giorni di indicibile violenza, anche se sappiamo che il male, come ci ricordava Salvatore Natoli recentemente, bisogna “prenderlo sul serio”. In molte testimonianze gli armeni che sono riusciti a fuggire da Sumgait chiedono che non si riportino i loro cognomi, per vergogna, per paura o per possibili ritorsioni. Allo stesso modo alcuni tra gli armeni salvati chiedono che non vengano riportati i nomi dei loro salvatori, azeri, georgiani, russi, affinché questi ultimi non vengano indagati in quanto “traditori”, poiché salvato e aiutato invece di partecipare ai pogrom. C’è sempre l’accusa “ufficiale” di tradimento da parte del potere costituito, come ci ricorda Marcello Flores [2]; nello specifico da parte di un governo che non solo non ha voluto proteggere la minoranza armena vittima dei massacri di Sumgait e Baku, ma che in molti casi ha anche facilitato, con ordini precisi di “non intervento” o di divieto dell’uso delle armi impartiti ai militari, l’esplosione delle atrocità.

Sicuramente l’orrore del giovane militare russo svenuto di fronte all’adolescente armena sfigurata, violentata, ridotta in fin di vita segnala l’entità del male e insieme il fatto che se non distogli lo sguardo puoi non reggere alla vista delle conseguenze provocate dall’indicazione di un nemico “minaccioso” da abbattere, anche se costituito per lo più, da donne, vecchi e bambine che padri, mariti e fratelli armeni non sono riusciti a difendere perché abbattuti per primi.

Anche i testimoni di verità, Giusti a pieno diritto, rientrano nella schiera dei traditori e rischiano la vita, come è accaduto a Constantin Pkhakadze, un ex ufficiale dell’armata sovietica di stanza in Ungheria, nato a Sumgait e ritornato nella sua città dove lavorava come elettricista. Recatosi in piazza Lenin per vedere con i suoi occhi cosa stava accadendo, aveva constatato che sulla tribuna centrale si alternavano oratori che incitavano a uccidere tutti gli armeni. Vedeva arrivare i militari inviati da Gorbaciov per por fine al “genocidio”, così Constantin definisce il massacro degli armeni in terra azera, armati solo di manganelli contro gli insorti in possesso di Mauser di nuovo tipo e di coltelli. Quando un soldato russo arrestava qualcuno tra la folla scatenata consegnandolo alla polizia, subito veniva rilasciato. Constantin Pkhakazde, nel corso della testimonianza, si indigna nel ricordare che una divisione sovietica di élite di 10.000 soldati non è riuscita a difendere 18.000 armeni, che venivano massacrati da una folla di azeri, drogati e ubriachi (stupefacenti e droga erano stati distribuiti in grande quantità), e la sua indignazione aumenta quando ricorda le menzogne della stampa ufficiale che all’indomani del massacro scrisse che tutti i responsabili erano stati individuati e arrestati. “Dove trovare la verità in questi giornali? Che ne è della verità, della glasnost, della trasparenza, della giustizia?” Gli accenti accorati di questo testimone di verità ci dicono che la ripresa della vita dopo le grandi esplosioni di violenza è possibile solo se si può fare riferimento a persone come Constantin Pkhakadze. Appartiene alla schiera dei Giusti. Il suo racconto della verità dei fatti ha trasmesso un filo di speranza agli esuli sopravvissuti armeni che hanno cercato di ricominciare a vivere e, forse, a dimenticare.

Per quanto mi riguarda, dopo avere letto i resoconti dei massacri e avere ascoltato la voce dei sopravvissuti, l’accavallarsi dei racconti orribili ha raggiunto un limite insopportabile. Come un serbatoio pieno ha una valvola di sfogo che evita la fuoriuscita del liquido dal bordo, così è avvenuto in me: dopo essermi riempito del male fino all’orlo, sono andato alla ricerca del bene.

Testimonianza di Rosa, famiglia M… : “Se non si fosse trovato qualche azero semplice e di cuore (ne esistono) per difenderci, nessuno di noi sarebbe sopravvissuto. Se, ad esempio, il capitano Sabir Kassumov non ci avesse aperto la sua porta, né io, né mio marito, né i miei bambini saremmo ancora vivi” [3].

[1] Samuel Shamuradian, La tragedia di Sumgait. 1988.Un pogrom di armeni nell’Unione Sovietica, a cura di Pietro Kuciukian, Guerini e Associati, Milano 2012

[2] Marcello Flores, Traditori. Una storia politica e culturale, Il Mulino, Bologna 2015

[3] S.Shamuradian, La tragedia di Sumgait, cit. pag.167

Pietro Kuciukian, Console onorario d'Armenia in Italia e Cofondatore di Gariwo

10 dicembre 2018

Ara Malikian. Il violinista armeno incanta Firenze, foto

OK!Mugello. Notizie cronaca attualità (Comunicati Stampa)– Italia
15 dic 2018

                                

                           

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Su OK!Mugello le foto (scattate per noi da Alessandro Morandi) del concerto di Ara Malikian, che si è tenuto nei giorni scorsi all’Obihall di Firenze. Tra i più brillanti ed espressivi violinisti della scena musicale contemporanea, in grado di combinare la tradizione armena con influenze mediorientali ed europee, dalla musica classica al rock, con numerosi premi e riconoscimenti alle spalle – tra cui il prestigioso Premio Niccolò Paganini – torna in Italia per una serie di concerti-performance accompagnato dalla sua band.

Ara Malikian è un violinista armeno/libanese che vive a Madrid. Un musicista crossover che pensa alla musica senza barriere di generi o stili. La sua vita e quella della sua famiglia sono una sintesi della travagliata storia del Medio Oriente, ma i suoi racconti, gli aneddoti, i Witz che punteggiano gli show costringono il pubblico a riderne e sorriderne grazie alla sua travolgente e sottile autoironia ed un talento teatrale che trasforma ogni spettacolo in un vero happening profumato di cardamomo e spezie. D’altra parte il divertimento, l’invito continuo alla danza e alla gioia sono i punti cardine di questa “Increible Gira de Violin” che porta sul palco klezmer, flamenco (Ara scrive le musiche delle nuove star del Flamenco, quali Sara Baras), Medio Oriente, cubano, rock con la disinvoltura, la freschezza, la spontaneità di un grandissimo virtuoso classico che un giorno ha deciso di liberare ogni ritmo atavico scorrente nelle sue vene, ogni influenza, ogni ricordo, ogni emozione per dedicarsi a musica libera da ogni costrizione, a patto che lo emozioni.

A Palazzo Merulana un convegno e un concerto per ricordare il genocidio armeno

Il Messaggero-Italia
13 dic 2018

Giovedì 13 Dicembre 2018 di Elena Panarella e Rossella Fabiani

Gli armeni usano l’espressione Medz Yeghern  per ricordare la tragedia che dovettero subire: un genocidio con un milione di morti. E “La memoria del genocidio armeno del 1915 e la prevenzione dei genocidi” è il titolo del convegno che si è tenuto a Roma, in occasione del 70° anniversario della Dichiarazione universale dei diritti dell’uomo e della Convenzione per la prevenzione e la repressione del crimine di genocidio. Nei saloni di Palazzo Merulana al numero 121 della via omonima, dopo il saluto introduttivo dell’ambasciatrice della Repubblica d’Armenia in Italia, Victoria Bagdassarian, sono seguiti gli interventi di Barbara Randazzo, professoressa di Istituzioni di diritto pubblico all’Università degli Studi di Milano, di Marcello Flores, già professore di Storia comparata e Storia dei diritti umani all’Università di Siena, del gesuita Padre Georges-Henri Ruyssen, professore straordinario presso la Facoltà di Diritto Canonico al Pontificio Istituto Orientale a Roma, di Baykar Sivazliyan, professore di lingua armena all’Università degli Studi di Milano e di Antonia Arslan scrittrice e saggista italiana di origine armena. A fare da moderatore, Maurizio Caprara. Al termine del convegno è eseguito un concerto di musica armena con il magico suono del duduk (la musica per duduk è patrimonio Unesco) il flauto armeno suonato da Aram Ipekdjian, con Maurizio Redegoso Kharitian alla viola e con la soprano Marine Grigoryan.